458 pages de bonheur matériel
Dimanche matin ordinaire : à peine 15 prospectus publicitaires dans la boîte aux lettres. Cora, avec quatre imprimés, devance d’une courte tête son concurrent Leclerc, bien radin avec seulement trois prospectus aujourd’hui. Leurs voisins kehlois de Kaufland, toujours à la pointe de l’écologie, mettent en Une de leur énorme « Tip der Woche » les produits bio…
Dimanche matin ordinaire : à peine 15 prospectus publicitaires dans la boîte aux lettres.
Cora, avec quatre imprimés, devance d’une courte tête son concurrent Leclerc, bien radin avec seulement trois prospectus aujourd’hui. Leurs voisins kehlois de Kaufland, toujours à la pointe de l’écologie, mettent en Une de leur énorme « Tip der Woche » les produits bio et le commerce équitable. En tout, 458 pages d’offres commerciales !
Avant de les mettre à la poubelle (jaune, of course), par curiosité, sortons la balance de cuisine et pesons : près de 900 grammes de papier en tout. Multiplions par les dizaines de milliers de foyers de la CUS qui ont dû recevoir la même chose…
Que les publiphobes se calment et retirent leurs autocollants « stop pub ». Réjouissons-nous au contraire : rédiger, mettre en page, imprimer, distribuer ces millions de tracts fait vivre plein de travailleurs. Et si la lecture de ces belles brochures vous donne envie d’acheter quelques babioles, vous allez participer à la reprise de la consommation et au redressement productif.
Que les écolos ne râlent pas : regardez bien, partout vous verrez de rassurants logos « Ecofolio » et « PFEC » qui vous garantissent que tout cela est inoffensif pour la planète. Le papier provient de forêts labellisées « durable de chez durable », l’encre est excellente pour la santé, les camions de livraison émettent moins de CO2 et de particules qu’un oiseau.
Dire qu’il se trouvera des grincheux qui oublieront de dire « merci » pour ces 458 pages multicolores de lecture gratuite…
Commentaires
- dans Réunion publique sur les mobilités le 16 avril au Foyer Saint Louis
- dans Conseil de l’Europe : c’est toujours le meilleur spot de la ville pour se garer comme une merde.
- dans Conseil de l’Europe : c’est toujours le meilleur spot de la ville pour se garer comme une merde.
- dans Collecte des déchets alimentaires : les bornes sont arrivées à la Robertsau
- dans Collecte des déchets alimentaires : les bornes sont arrivées à la Robertsau
threads
Derniers articles
- [Presse] Rue89 Strasbourg : Opération « place nette » à la Cité de l’Ill : « Ils ont mis la poussière sous le tapis »
- Asperges : la saison 2024 est ouverte !
- [Les restaurants qu’on aime] Formidable « Chez Nous » !
- Concert de printemps de l’ensemble d’accordéons de l’Ill le 21 avril 2024
- Forum vers l’emploi le jeudi 18 avril 2024
- Conseil de l’Europe : c’est toujours le meilleur spot de la ville pour se garer comme une merde.
- Réunion publique sur les mobilités le 16 avril au Foyer Saint Louis
- Les ateliers du samedi au Jardin Jacoutot
- Fête 2024 du Parc Naturel Urbain (PNU)
Archives
![[Poisson] Green’Salad : Une IA pour mieux critiquer la municipalité écologiste](https://www.robertsau.eu/wp-content/uploads/2024/04/iphone-255x255.jpg)
Publiphobe ? Et alors ? 890 g/semaine x 52 semaines = plus de 46 kg de papier inutile/année ! Inutile parce que j’achète ce dont j’ai besoin, pas ce que les commerçants de toutes tailles voudraient que j’achète. Je ne participe pas au « redressement productif » ? Heu … vais me taire, là, ça vous évitera de supprimer mon comm au nom de la décence ! 😉
https://www.robertsau.eu/le-blog-de-la-robertsau-saffiche/
La distribution de prospectus fait vivre en France au bas mot 150 000 personnes, imprimeurs et distributeurs compris. Chacun est libre de souhaiter les recevoir ou non, alors pourquoi surenchérir ? Ces prospectus permettent à des travailleurs de joindre les deux bouts, ce qui est mon cas! Je tiens à souligner au passage que certaines personnes âgées ou issues de la classe moyenne avec un budget serré, apprécient de recevoir des prospectus pour profiter de produits qu’ils n’auraient pas pu s’acheter à plein tarif. Ne pensons pas qu’à soi … surtout en période de crise.