Présidentielle : la Robertsau choisit Sarkozy

Présidentielle : la Robertsau choisit Sarkozy

Comme nous vous l’annoncions il y a quelques jours, le rapport des forces à la Robertsau était très favorable à Nicolas Sarkozy ; il a même été amplifié au second tour. Nicolas Sarkozy réalise un score de 57,51 % des suffrages exprimés, contre 42,49 % pour François Hollande. Seule la Cité de l’Ill se démarque…

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Comme nous vous l’annoncions il y a quelques jours, le rapport des forces à la Robertsau était très favorable à Nicolas Sarkozy ; il a même été amplifié au second tour. Nicolas Sarkozy réalise un score de 57,51 % des suffrages exprimés, contre 42,49 % pour François Hollande.

Seule la Cité de l’Ill se démarque en mettant en tête  François Hollande. La fracture géographique est flagrante à la Robertsau.

Alors que la gauche progresse sur la commune de Strasbourg et particulièrement sur le secteur Neudorf / Meinau,  la droite est toujours aussi forte à la Robertsau : on peut y voir aussi une sanction du bilan de l’adjointe de quartier dont l’activité ne suscite pas adhésion, c’est le moins que l’on puisse dire. La Robertsau est d’ailleurs, avec le quartier des XV, le seul canton à droite de Strasbourg.

C’est dire que les chiffres vont être observés à la loupe par les états majors politique pour les législatives. André Schneider, le candidat sortant UMP, a sur le papier une circonscription acquise à sa cause avec 2500 voix d’avance, mais n’est pas porté par la vague présidentielle. Andrée Buchmann va-elle pouvoir inverser la tendance ? Et que va faire Raphaël Nisand ?

L’élection de François Hollande aura certainement des conséquences directes sur un certain nombre de dossiers en cours à la Robertsau.

Le classement en réserve naturelle de la forêt de la Robertsau, actuellement dans les limbes des ministères, va peut-être avancer plus vite ; le dossier chaud du Port au pétroles et son PPRT qui dépendent directement de la préfecture (donc de l’état) va-t-il bouger ? Enfin, les questions européennes seront au coeur des préoccupations du nouveau président. (Il se murmure que Catherine Trautmann pourrait être ministre, peut-être des affaires européennes… ?) Il faut se souvenir que Nicolas Sarkosy n’est jamais venu au Conseil de l’Europe, une institution pourtant majeure ; François Hollande soutiendra-t-il le Conseil et le siège du Parlement à Strasbourg ? Réponse après le 15 mai de toute façon.

 

La Robertsau en image

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