L’observatoire de la réalité

L’observatoire de la réalité

Alors que la ville de Strasbourg vient de présenter son observatoire du stationnement, nous ne pouvons que constater qu’il faudrait aussi observer les observateurs.  Mercredi matin, installation au Lieu d’Europe des expositions pour la fête de l’Europe. Sur le trottoir et sur la piste cyclable, des voitures de la ville de Strasbourg en totale infraction…

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Alors que la ville de Strasbourg vient de présenter son observatoire du stationnement, nous ne pouvons que constater qu’il faudrait aussi observer les observateurs. 

Mercredi matin, installation au Lieu d’Europe des expositions pour la fête de l’Europe. Sur le trottoir et sur la piste cyclable, des voitures de la ville de Strasbourg en totale infraction avec le code de la route. Rappelons que le code de la route qualifie le stationnement (ou l’arrêt) sur un trottoir de « très gênant » et d’une amende de 135 €. 

Alors que venaient faire ces véhicules sur un espace qui leur est interdit ? 

On sait ce que certains vont dire : ils travaillent. Pourquoi pas. Mais pour travailler, faut-il être en infraction avec le code de la route ?

D’autant qu’ici la mise en danger est évidente : déplacements dangereux, manque de visibilité, espace piéton totalement occupé, cyclistes qui peuvent se prendre des portières qui s’ouvrent…

Tout d’abord il y a le sentiment d’être au-dessus des lois. La règle pour le commun des mortels ne semble pas s’appliquer aux agents de l’Eurométropole. Ensuite, il faut le dire, il y a une grande hypocrisie : on fait des pistes cyclables mais on sait très bien qu’il n’y pas d’espace de livraison ou d’installation, et on fait comme si de rien n’était pour s’éviter des problèmes. 

Considérer le trottoir comme un espace sacré.

Il faut impérativement que la ville soit ferme : les trottoirs et les pistes cyclables ne sont pas des espaces de stationnement. En cela, elle ne fait que respecter la réglementation en vigueur, comme « on ne brule pas les feux », « on paye ses impôts »… Bref la base du respect du droit, notre socle de société. 

Enfin, elle ferait mieux de se lancer dans une vraie réflexion pour offrir aux professionnels des espaces où ils peuvent stationner sans emprunter l’espace de l’autre. Se conformer à la réalité sans, de manière dogmatique, faire des bidules qui ne peuvent pas s’appliquer. 

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