Robert Grossmann : "J'avais des rêves pour la Robertsau"
C’est le plus rabelaisien des hommes politiques. D’ailleurs il est devenu l’une des icônes de la Revue Scoute pour sa gouaille et son sens très personnel de la « modération » dans ses expressions. Robert Grossmann fait partie de ces personnages baroques avec qui ça passe ou ça casse. On l’aime ou on le déteste. Jamais il…
C’est le plus rabelaisien des hommes politiques. D’ailleurs il est devenu l’une des icônes de la Revue Scoute pour sa gouaille et son sens très personnel de la « modération » dans ses expressions.
Robert Grossmann fait partie de ces personnages baroques avec qui ça passe ou ça casse. On l’aime ou on le déteste. Jamais il ne vous laissera indifférent et ce n’est pas pour déplaire à l’intéressé qui s’en amuse voire s’en délecte.
Il faut dire qu’il est connu pour ses prises de parole plutôt franches qui dans le monde politico-alsaco-strasbourgeois tranchent avec le politiquement correct. Il est l’un des personnages vedettes de la Revue Scoute, à tel point que le public hurle son nom en réponse à la question de son personnage « vous m’avez reconnu ? ».
On en oublierait presque que c’est un homme politique gaulliste de droite qui a fait une très très très longue carrière au conseil municipal de Strasbourg depuis 1965, soit 49 ans, un record !
Il a été Conseiller Général de la Robertsau de 1982 à 2001 avant de laisser la place à Yves Le Tallec.
Il a annoncé sur son blog le 14 décembre son souhait de ne plus briguer de mandat :
Je viens d’entrer dans ma 73ème année.
J’ai pris la décision de ne pas participer à la prochaine compétition municipale.
Je ne briguerai pas un neuvième mandat municipal.
Je me retire sur mon Aventin d’où je compte faire entendre ma voix, je serai un observateur attentif et actif de notre vie politique.
Une manière de quitter avec les honneurs et par le haut la scène politique. Mais nous le soupçonnons de se préparer à se faire remarquer à l’occasion des prochaines élections municipales. L’avenir nous donnera peut-être raison.
Nous l’avons rencontré le 23 décembre 2013 dans son bureau au centre administratif de Strasbourg pour un long entretien que nous avons filmé en vidéo.
1 / La passion de la Robertsau
Tout d’abord nous l’avons interrogé sur sa passion pour la Robertsau. Fondateur de l’ASSER, président de l’Harmonie Caecilia, président fondateur de l’ASL, auteur de nombreux livres… il a fait corps avec son quartier.
2 / Le parcours politique
Le nom de Robert Grossmann est fortement lié au quartier de la Robertsau. Pourtant il s’y est présenté sur demande de son parti. Découvrez son parcours politique. Nous l’avons également interrogé sur son choix de 2014 et lui avons demandé qui serait le ou la meilleur (e) adjoint(e) pour la Robertsau.
3 / Le bilan de Roland Ries
A quelques mois de la prochaine consultation municipale, nous avons demandé à Robert Grossmann son opinion sur le bilan de l’équipe de Roland Ries pour la Robertsau.
4 / Les enjeux pour la Robertsau
Quels sont, d’après lui, les enjeux importants pour la Robertsau dans les prochaines années ?
Et vous, quel regard avez-vous sur son parcours politique, son action pour la Robertsau ? Laissez vos remarques dans les commentaires !
Aller plus loin :
Son blog : http://www.robert-grossmann.com/blognotes/
Sa fiche Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Grossmann
Radioscopie de Jacques Chancel avec Robert Grossmann : http://www.ina.fr/video/PHD95074395/robert-grossmann-video.html
Monsieur G, vous me connaissez suis ultra gauche mais votre dernière contribution dans les dna de ce jour me font aller vers vous comme d’autres positions. Que vous avez prises et qui me semblent pertinentes/Ps si j’ose dire. Nous nous sommes embrouillés lorsque votre fils était copain avec Kornman qui m’a attaqué tous azimuts pour rien…essayons d’avoir des rapports cordiaux voir amicaux lorsque nous nous reverrons.
Dans cette attente recevez mes salutations les plus bienveillantes …et voir si vous l’ acceptez fraternelles et amicales (il faut se serrer les coudes tout va mal partout et le fascine gagne…)
Renaud Bettcher