Démolition des 4 vents
10 août 2017 par Rédaction du Blog de la Robertsau
Clap de fin pour le restaurant Aux 4 vents. Il vient de tomber sous les coups des pelleteuses.
Clap de fin pour le restaurant Aux 4 vents. Il vient de tomber sous les coups des pelleteuses.
Quelques jours avant le début du chantier du tram et son lot de destructions de maisons, les pelleteuses s’occupaient d’abord de détruire ce qu’il restait du restaurant les 4 vents.
Triste symbole de la transformation à marche forcée de la Robertsau où l’on remplace les maisons par des collectifs en forme de cubes sans âmes.
Ci-dessous quelques images de la destruction par Daniel Mehl.
Et des photos de la démolition :
C’est avec tristesse que je vois tomber un à un les murs qui faisaient l’environnement de la Robertsau de mon enfance. Bientôt nous ne reconnaitrons plus notre quartier, encore heureux que le Foyer St Louis ait pu être préservé de la démolition.
Irène doit se retourner dans sa tombe tout comme les anciens qui venaient jouer à la belote aux 4 vents… J’ai connu l’époque où le demi ou le panaché coutaient 60 cts de Francs! La « Fischerbier » à la pression n’avait rien à voir avec le produit insipide qu’on nous vend aujourd’hui sous la dénomination « Fischer tradition ». je me rappelle d’un tableau au mur représentant le « Fischermännele » sur un vélo dont les roues étaient des futs et avec des chapelets de knacks en bandoulière. Et bien sûr, les litres de rouges par terre à côté du poêle…
On peut se remémorer les nombreux bistrots de quartier qui n’existent plus depuis longtemps; je pense au Cerf, au Bouquet Alsacien, … je crois qu’il existait aussi un Cheval Blanc et un Cheval Noir…
Bon, cessons cette séquence nostalgie et revenons dans notre monde bien réel entouré de béton et de gaz d’échappement…
Que ce soit aux « 4 Vents » ou ailleurs à la Robertsau, le quartier change et pas forcément en bien. Sans jouer au nostalgique on nous propose que du béton et encore du béton. La Rob’ moitié-petite ville-moitié village c’est bien fini. Il faut s’en faire une raison.