Les odonymes de notre quartier Robertsau – Wacken

Les odonymes de notre quartier Robertsau – Wacken

Savez-vous ce qu’est l’odonymie parfois écrit hodonymie ?

Ce terme désigne l’étude des odonymes (hodonymes), noms propres mentionnant une voie de communication (rue, route, place, etc.). Il est formé de deux parties : un terme générique, indiquant le type de voie, et un terme spécifique, désignant la voie.

À Strasbourg, sur le site « Annuaire Mairie de la ville de Strasbourg » sont référencées 1423 rues, 127 places, 54 quais, 49 impasses, 38 chemins et 31 avenues de Strasbourg (Dernière mise à jour mardi 17 décembre 2019 à 14:28.)

« Vous retrouverez l’ensemble des noms des rues ci-dessous. La Mairie de Strasbourg est responsable de la voirie communale, elle est donc responsable de la confection et de l’entretien des chaussées et de la signalisation sur la commune (sécurité, déneigement,…). »

En théorie, « La Robertsau » fait partie de Strasbourg (67 000), l’ensemble de nos voiries y figurent…

Le site  « Street view »  est un peu plus précis et il suffit d’utiliser la fonction de recherche pour que la rue convoitée s’affiche sur une carte interactive, ainsi que sur une image satellite, vous aurez même une image en 3D. Le non moins célèbre  Google Map service de cartographie en ligne de Google, vous permettra une visite virtuelle par satellite, grâce à un petit avatar que vous pourrez promener dans le quartier à l’aide de votre souris ou votre clavier.

© Google map

Et les plaques bilingues ? Alsace oblige…

Depuis mars 1995, la Communauté Urbaine de Strasbourg a décidé d’apposer sur les plaques signalétiques, les noms de rue en alsacien. La discussion de la mise en place des plaques bilingues ayant fait l’objet de débats passionnés car beaucoup s’opposaient à voir rappeler l’occupation de la ville par les Allemands, alors que d’autres souhaitaient mettre en valeur la vocation européenne de Strasbourg.

Un compromis a enfin été trouvé par la consultation de personnes d’un certain âge ayant passé toute leur vie dans leur quartier, au centre-ville comme dans les faubourgs. L’orthographe a été vérifiée auprès du département de dialectologie alsacienne de l’université Louis-Pasteur de Strasbourg. Les plaques ont été remplacées sur la CUS au rythme d’une cinquantaine par année depuis. Certaines ont retrouvé leur nom initial, alors que la traduction française de l’époque était modifiée (« Spitzgass » pour la rue des Jardiniers par exemple).

Les prochains baptêmes sur décision du Conseil Municipal du 25 Mars 2015

Origine des noms ou  « code » de la route

  • Certaines voies portent le nom de lieux, monuments, édifices qui y étaient présents lors de leur ouverture. Ces sites peuvent avoir disparu tandis que le nom est resté.
  • Certaines rues décrivent simplement une de leurs caractéristiques (Rue de l’Angle, Rue Médiane)
  • De nombreuses voies portent le nom d’un lieu vers lequel elles conduisent ; par exemple une ville. Celle-ci peut être située assez loin et ne pas avoir de lien direct avec la voie (Route de la Wantzenau, Rue de Betschdorf, d’Offendorf…)
  • Certaines voies portent le nom de personnalités diverses (il y en a pléthore à la Robertsau)
  • Des groupes de voies d’une même zone peuvent parfois être nommées suivant un thème particulier (Quartier des fleurs, des poissons, des châteaux de la Renaissance…)
  • Certaines voies sont nommées pour le type de commerce ou d’industrie qui s’y tiennent, ou s’y tenaient. Ainsi nous pouvons y trouver des métiers plus que typiques (Horticulteurs, Maraîchers, Jardiniers…), ou de fabriques (Papeterie)
  • Et enfin des dates (22 Novembre) ou des valeurs (République…), il semble que cette rubrique ne soit pas présente dans notre quartier.

Mais savez-vous comment sont choisis les noms des rues ?

Ce sont les municipalités qui sont chargées de l’attribution des noms de rues. À Strasbourg c’est la commission de dénomination et des écoles au sein de la Direction de la culture qui fait les propositions. Les noms ou changements proposés sont alors envoyés au conseil municipal qui a le dernier mot. (Pour en savoir plus).

Ainsi le 25 Mars 2019, le Conseil Municipal de l’Eurométropole a établi :

Nous n’ignorons pas la volonté de notre quartier de conserver la mémoire de ceux qui sont morts pour la France. Nous l’avions développé dans notre article sur le « Sentier du souvenir de la Robertsau ».

Et notre quartier entre une nouvelle fois en résonance avec l’histoire européenne de Strasbourg.

En route…

… Pour faire un petit tour des odonymes de la Robertsau. Nous ne pouvons cependant omettre de mentionner l’artère importante et du même nom qui y mène, l’Allée de la Robertsau, appellation qu’elle porte depuis 1870, alors que (source Robert Pfister) elle figurait sur un plan de 1835 sous le nom d’ « allée des Pêcheurs « .

Pour la rédaction de cet article, nos sources sont variées, l’excellent ouvrage de Robert Pfister « Un village dans l’histoire de l’Alsace » qui consacre un chapitre entier au sujet, le site Archi-Wiki non moins excellent site collaboratif et associatif principalement soutenu financièrement par la ville de Strasbourg et ses membres et donateurs dont la vocation est de recenser les bâtiments et lieux d’une ville, en retraçant leur histoire. Commençons notre visite des lieux, certains chargés d’histoire, par ordre alphabétique…

La visite sera relativement complète et riche, mais non exhaustive. Alors, suivez nous dans notre voyage !

A

Abbe Mühe (Rue de l’)

Abbé Ferdinand Mühe, chanoine honoraire de la cathédrale de Strasbourg (1788-1865), prêtre, inhumé devant la chapelle de la Croix. (Section 7 cimetière St Urbain)

Ablette (Rue de l’)

Quartier sur le thème des « poissons ». « Lüchegass » en alsacien.

Adler (Rue)

Ancienne famille de la Robertsau, dont des représentants sont toujours présents. Cette rue était autrefois sans issue, avant la construction de l’école du parc et sa mise en liaison avec la rue du même nom.

Afrique (Rue de l’)

Dénommée par les anciens « s’Klein Afrik ». Dans les année 1800 Niedersand (terre basse sablonneuse) et Niedersandpfad (chemin du Niedersand). Elle a été bordée de maisons à partir de la fin du XIXe siècle.

Alexandrine de Fürstenberg (Rue)

Née en 1504, décédée en 1581, à l’âge de 77 ans, mariée le 10 juillet 1522 avec Ulrich VI de Rappolstein ou Ribeaupierre (1495-1531)

Alice Gillig (Allée)  [ Nouvelle allée le long de la percée du Tram E : Voir notre article ]

Alice Gillig-Daul (1916-2011), ancienne cheftaine des Guides de France et figure féminine marquante de la résistance française. Dès l’invasion avec le groupe des Pur-sang**, au départ toutes issues du guidisme, elle aide les soldats français évadés puis les aviateurs anglais abattus. Le réseau prend vite de l’ampleur. Avec son groupe, elle est arrêtée en 1943 et envoyée en camp en Allemagne. Elle s’évade en février 1945 et rejoint la Suisse après un périple de 600 kilomètres où le sens de l’orientation lui fut très utile. (Source). **(L’Équipe Pur Sang est un réseau de passeurs composé majoritairement de femmes du mouvement scout des Guides de France (GDF). Il se forme en octobre 1940, il est démantelé par les allemands en mars 1942. Lors du jugement de ses membres, les allemands attribuent au réseau le passage de 250 prisonniers évadés et d’une centaine de familles alsaciennes en fuite. Le réseau permet notamment l’évasion d’Alsace de Marcel Rudloff, le futur maire de Strasbourg, le 31 janvier 1942.) (Source Wikipédia) (En savoir plus)

Alfred Thimmesch (Rue)

Né en 1901 à Metz, Alfred Thimmesch est entré dans la police en 1923 à Strasbourg. Au début de la guerre, comme d’autres alsaciens-lorrains qui refusent le risque de se retrouver nazifiés, il préfère quitter sa région natale. Il entre dans l’armée secrète puis devient responsable du groupe « Police » au sein du mouvement de résistance NAP et établit de fausses cartes d’identité et de faux certificats de résidence à des juifs victimes des persécutions raciales, de 1942 à février 1944. Dénoncé par l’un de ses propres collègues, en février 1944, il est arrêté par les allemands et sera déporté à Mauthausen où il décède en juillet 1944. (Source)

Amboise (Rue d’)

Quartier sur le thème des « Châteaux de la Renaissance ». Palais grandiose des rois Charles VIII et François Ier à la Renaissance, lieu de sépulture de Léonard de Vinci. Ces noms (Amboise, Blois, Chambord, Ussé…) n’ont sans doute pas été choisis au hasard et pourraient pointer le privilège d’une telle situation ?

Amelie de Berckheim (Rue)

Amélie Louise de Berckheim naît à Ribeauvillé le 15 juillet 1776, , elle épouse Jean-Albert-Frédéric de Dietrich le 27 mai 1797. Jeune fille accomplie et talentueuse, elle découvre les réalités des affaires de la Maison de Dietrich par son mari qui l’y associe. Mère de quatre enfants en bas âge, elle s’impose comme la dame de fer de la Maison de Dietrich, alors que celle-ci est déficitaire. Elle est amie avec Marie d’Oberkirch (autre rue de la Robertsau). Elle meurt à Strasbourg le 24 décembre 1855. Amélie est aujourd’hui reconnue comme une des premières femmes d’affaires du monde industriel. (Source)

Ammeistre (Rue de l’)

« Ammeister » ou « Amtmeister » désigne le chef des échevins des corporations, qui deviendra (du XIVème siècle à la Révolution) le représentant de la République de Strasbourg et chef de son exécutif. (A savoir : L’Allée René Cassin qui longe le relais Tram portait auparavant (1988) le nom de Louis Zaepfel (Zaepffel) (1745-1822), qui habitait la Robertsau et fut le 186e et dernier ammeistre de Strasbourg)

Angle (Rue de l’)

Dénomination dérivée d’un lieu-dit, cette rue en forme plusieurs en traversant de nombreuses rues, dont la rue de la Renaissance.

Arthur Beyler (Rue)

Arthur Beyler (1881-1966), enseignant à Strasbourg, vivait à la Robertsau. Animé d’un grand amour de l’Alsace, des Vosges, de l’histoire, il publia de nombreuses études, des esquisses, des descriptions de la nature, des légendes et contes, s’adonna à des études folkloriques. Artiste, il illustra lui-même des publications. (Source)

Aubépine (Rue de l’) / Aubépine (Sentier de l’)

Quartier sur le thème des « fleurs ».

Auguste Himly (Rue)

Louis Auguste Himly (1834-1906), professeur d’histoire et de géographie.

Auguste Kern (Rue)

Abbé Auguste Kern, curé de la Robertsau dans la première moitié du XIXème siècle

B

Baillis (Rue des)

Les baillis (du latin bajulus : gouverneur) étaient les préfets délégués par la ville libre de Strasbourg pour administrer en son nom ses possessions intra-muros. Lors du rattachement à Strasbourg de la Robertsau, celle-ci ne devint pas un baillage (circonscription fiscale où s’exerçait le pouvoir d’un bailli), mais son administration par un conseil élu était supervisée par trois gouverneurs (Landherrn ou Landpfleger) issus du Magistrat perpétuel de la ville. 

Baronne d’Oberkirch (Rue de la)

Marie Philippine Frédérique Dorothée d’Oberkirch  née en 1777, descend de deux des plus anciennes familles nobles d’Alsace. En 1788, Marie passe l’hiver à Strasbourg où elle devient l’amie des quatre sœurs de Berckheim, dont Amélie (voir plus haut). Elle se marie en 1798 avec Louis Simon Bernard, comte de Montbrison, par la suite recteur de l’Université de Strasbourg. En 1793, alors que ses parents sont dénoncés et arrêtés en raison de la « loi des suspects » (Le 17 septembre 1793, à la veille d’instaurer la Grande Terreur, la Convention vote la loi des suspects. Elle permet l’arrestation de ceux qui « n’ayant rien fait contre la Liberté, n’ont rien fait pour elle ») , Marie demande d’être emprisonnée avec sa mère qu’elle soutient moralement. Marie meurt en 1828. (Source)

Betschdorf (Rue de)

Betschdorf est une commune française située dans le nord du département du Bas-Rhin, dans la région historique et culturelle d’Alsace. Elle est réputée pour son artisanat de poterie.

Beulenwoerth (Chemin du)

Son nom vient d’une des nombreuses îles -Les Woerth- plantées de peupliers (« Beulen » variante en allemand dans un langage populaire)

Belzwoerth (Chemin du Grand)

Son nom vient d’une des nombreuses îles -Les Woerth-

Blois (Rue de)

Quartier sur le thème des « Châteaux de la Renaissance ».

Boecklin (Rue)

Cette rue est dédiée à la famille noble des « Bock » (**famille qui a donné son nom à la Robertsau par un de ses membres dénommé Rupert qui y a construit un château à la fin du XIIème siècle). Elle ne concernait initialement que la partie située entre l’Eglise protestante et la Route de la Wantzenau. Tout le reste de l’actuelle rue Boecklin était dénommée « Hauptstross »-« Rue Principale ». C’est pendant l’occupation de 1942 que cette dénomination pris celle de Rue Boecklin dans sa totalité. (** Nous le verrons dans un article spécifique prochain)

Boegner (Rue)

Famille de théologiens protestants, pasteurs et hauts fonctionnaires, dont Marc Boegner (1881-1970) Pasteur de l’Eglise réformée Saint-Paul de Strasbourg, devenu par la suite chef de l’église réformée de France et membre de l’Académie Française.

Bosse (Rue de la)

Décrit certainement une de ses caractéristiques ?

Brême (Rue de la)

Quartier sur le thème des « poissons ». 

Bussière (Rue de)

Famille Renouard De Bussière, dont le premier représentant Athanase-Paul, était devenu propriétaire du Château de la Robertsau plus connu aujourd’hui sous le nom du Château de Pourtalès. 

C

Capitaine Fiegenschuh (Rue du)

Jean-Joseph Fiegenschuh, né le 29 septembre 1869 dans la petite maison formant un angle entre la rue Jeanne d’Arc et la rue portant son nom. Sa carrière militaire fut interrompue par sa mort dans une embuscade le 4 janvier 1910 à Abir-Taouil en ex Afrique Equatoriale française actuellement le Tchad. Il a cependant acquis une grande réputation dans le milieu des colonisations des territoires africains.

Carpe Haute (Rue de la)

L’origine  est confuse et plusieurs hypothèses sont émises. Carpe Haute est une traduction doublée de déformation phonétique « Karpfenwoog » , »Karpfenwaag » ou « Karpfenhot » désignant des flots peuplés de carpes. Carpe-Haute serait une déformation de « Escarpe Haute » désignant un ouvrage fortifié situé  à proximité de la rue. Carpe-Haute serait une déformation francisée de « Karpenheut » du nom d’un propriétaire du lieu-dit.

Catherine de Bourgogne (Rue)

Duchesse d’Autriche, régente du landgraviat de Haute-Alsace (1379-1426). Fille de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne, (fils de Jean le Bon, roi de France, et de Marguerite de Flandre). Scellé par le mariage de Catherine et du duc Léopold IV, le rapprochement de la maison d’Autriche et des Valois marqua le début d’une poussée bourguignonne dans la vallée du Rhin. (Source)

Chambord (Rue de)

Quartier sur le thème des « Châteaux de la Renaissance ».

Charles de Foucauld (Rue)

Le père Charles de Foucauld est né à Strasbourg le 3 septembre 1858 à l’emplacement actuel de la banque de France place Broglie. Officier et explorateur en Afrique, entré en religion et vivant en ermite, fut assassiné à Tamanrasset (sud de l’Algérie) dans le Hoggar en 1916, lors de la prise de la ville. Le père fut béatifié en 2004.

Chasseurs (Route des)

Doit sa dénomination à la maison du chasseur du lieu dit « Kalte Jäger »

Chenonceaux (Rue de)

Quartier sur le thème des « Châteaux de la Renaissance ».

Chevalier Robert (Rue du)

Du nom du chevalier « Ruprecht Bock », de la lignée des premiers châtelains de la Robertsau.

Cheverny (Rue de)

Quartier sur le thème des « Châteaux de la Renaissance ».

Christ (Sentier)

Le Christ ou simplement Christ est le nom donné par l’ensemble des chrétiens à Jésus de Nazareth qu’ils considèrent comme le Messie.

Cigale (Rue de la)

Non loin de la Rue de la Fourmi.

Claude (Rue)

Quartier sur le thème des « Prénoms masculins » comme Félix, Jacques, Victor…  

Closener (Rue)

Fritsche (ou Frédéric) Closener, chroniqueur, naquit à Strasbourg au commencement du XIVème siècle, d’une famille patricienne originaire de Benfeld, sans doute figurant  parmi les « Hussgenossen » de la ville de Strasbourg, (familles privilégiées auxquelles pouvait être confiée la direction de la monnaie). Frédéric entra dans les ordres et devint vicaire de Strasbourg.  En 1340 il obtint la principale des quatre riches prébendes de la chapelle Sainte Catherine. On peut dire que Closener a été le fondateur, le père de l’histoire d’Alsace et de Strasbourg, ses œuvres sont au  nombre de trois : le vocabulaire latin-allemand, la chronique allemande et le code des lois et coutumes du grand chapitre de l’église cathédrale. Il décède en 1384. (Source)

Coehorn (Rue de)

Menno, baron van Coehoorn (1641- 1704), est un soldat et ingénieur militaire néerlandais d’origine suédoise. Il est à l’origine de nombreuses innovations dans les armes de siège et les techniques de fortification. (Source)

Commandant Reibel (Rue du)

Jean Reibel, fils de jardinier du quartier, batelier puis engagé dans les corps des pontonniers (unités du génie militaire chargées de mettre en place, sur des cours d’eau, des ponts afin de permettre le franchissement de ceux-ci par les armées), il accède à l’épaulette grâce à son courage et termine sa carrière comme Commandant à Belfort. La famille Reibel est apparentée à la famille Fuchs (du Fuchs-am-Buckel) 

Conscrits (Place des)

Les « conscrits » signifient « l’ensemble des personnes nées la même année ». Remontant à la Révolution Française, la conscription ou « service militaire obligatoire » est institué le 5 septembre 1798, elle est une tradition durant laquelle les jeunes adultes de chaque commune se réunissaient et faisaient la fête, avant de partir à l’armée, et sont fortement liées aux fêtes des classes. Cette tradition était en fait un rituel car marquait en quelque sorte l’entrée des garçons dans le monde des adultes. En Alsace cette fête est encore très répendue, malgré la fin du Service National et la professionnalisation des armées sous Jacques Chirac en 1997.   (Source). 

Constant Strohl (Rue)

Directeur des travaux municipaux (1867-1921) ayant élaboré et exécuté le projet du tout-à- l’égout tel qu’il existe aujourd’hui.

Cuvier (Rue)

Charles Cuvier (1798-1881) Pasteur et écrivain, doyen de la faculté de lettres de Strasbourg en 1859, fondateur de la Société Evangélique de Strasbourg.

D

Dalhunden (Rue de)

Dalhunden est une commune française située dans le nord du département du Bas-Rhin, dans la région historique et culturelle d’Alsace.

David Richard (Rue)

David Richard (1806-1852) Médecin aliéniste et Directeur de l’asile de Brumath « Stephansfeld ». Il correspond avec George Sand entre 1833 et 1855 et a également écrit en langue allemande.

Denise Bindschedler (Rue)

Denise Bindschedler (1920-2008) est une juriste suisse, présidente de l’Institut des Droits de l’Homme de 1990 à 1996. Elle a reçu plusieurs distinctions : Médaille Pax Orbis ex Jure (1979), doctorat honoris causa de l’université de Fribourg (1982) et prix Walther Hug (1993). Première femme membre du Conseil synodal de l’Eglise catholique-chrétienne suisse (1966-1985). Auteur de nombreuses études sur le droit international. (Source)

Docteur François (Rue du)

Le Docteur François (1812-1872) parallèlement à sa profession de médecin a attaché son patronyme au théâtre dialectal.

Docteur Maurice Freysz (Rue du)

Maurice Freysz (1869-1958) était l’un des deux médecins officiant à la Robertsau au début de XXème siècle (l’autre étant le Dr Klingenhagen). Il a exercé également dans la politique locale, comme conseiller municipal et conseiller cantonal. Il a  réalisé une série d’écrits sur la Robertsau, sur le château d’Angleterre, sur la batellerie en Alsace et sur l’Orangerie (Revue « La vie en Alsace » 1925-1930). Il a passé toute sa vie à la Robertsau et en dernier lieu au 87 Rue Boecklin dans l’immeuble qu’il avait fait construire. Maurice Freysz était particulièrement estimé dans notre faubourg.

Docteur Woehrlin (Rue du)

Médecin cantonal (1847-1900) et enfant de la Robertsau chargé plus particulièrement de l’hygiène scolaire.

Doernel (Rue du) / Doernelbruck (Chemin du) / Doernelbruck (Quai du)

Lieu dit constituant une presqu’ile (du Doernel) entre l’Ill et le Muhlwasser, (signifie « fourré d’Aubépine »), on y accède (logique…) par la rue de l’Aubépine. Il reste un blockhaus de l’infanterie. Pour les non alsaciens « Bruck » signifie Pont.

Doller (Rue de la)

La Doller est une rivière du département du Haut-Rhin. C’est un affluent de l’Ill, donc un sous-affluent du Rhin.  Quartier sur le thème des « Rivières et affluents de l’Ill ».

Droits de l’Homme (Allée des)

Quartier parlementaire oblige. Les droits de l’homme ( parfois appelés droits humains ou droits de la personne), sont un concept à la fois philosophique, juridique et politique, selon lequel tout être humain possède des droits universels, inaliénables, quel que soit le droit positif en vigueur ou d’autres facteurs locaux tels que l’ethnie, la nationalité ou la religion. (Source – En savoir plus)

E

Ehn (Rue de l’)

L’Ehn est une rivière française du Grand Est, précisément du département du Bas-Rhin dans la région historique et culturelle d’Alsace. Elle coule sur le versant oriental du massif des Vosges, est un affluent de l’Ill près de Illkirch-Graffenstaden, donc un sous-affluent du Rhin.

Emile Maechling (Rue)

Cette rue est dédiée à Emile Maechling qui y habitait de son vivant. Auparavant dénommée « Obststrasse », « Rue des Spahis », « Rue des fruits ». Emile Maechling est un entrepreneur de construction et un homme politique (Premier adjoint de son ami Charles Frey, maire de Strasbourg en 1935 et 1945), né à la Robertsau le 10 janvier 1878. Elu au conseil municipal en 1929, puis en 1935 (Parti républicain démocratique). Expulsé par les allemands en 1940, il réintégra ses fonctions en 1944 et devint vice-président du conseil général en 1945. (En savoir plus)

Epinoche (Rue de l’)

Quartier sur le thème des « poissons ».

Ernest Bevin (Quai)

Ernest Bevin (1881-1951) est un homme politique britannique, ancien ministre des affaires étrangères, co-fondateur du Conseil de l’Europe et l’un des premiers à proposer Strasbourg comme siège du Conseil. Auparavant le boulevard était emprunté par les voitures, c’est actuellement un quai piétonnier avec piste cyclable et ligne de tram après son réaménagement en 2007 pour la réalisation de la Ligne E. (En savoir plus)

Ernest Lehr (Rue)

Rue dédiée à Paul-Ernest Lehr (1835-1919), avocat au barreau de Strasbourg. Il a publié en 1870, « l’Alsace Noble » suivie du » Livre d’or du patriciat de Strasbourg », et en 1887, « Numismatique de l’Alsace », ainsi que beaucoup d’autres travaux historiques.  (En savoir plus)

Ernst Stadler (Rue)

Ecrivain allemand né à Colmar en 1883, collaborateur de René Schickele pour la promotion de la culture alsacienne. Mort en 1914, il repose au cimetière Saint Louis de la Robertsau. (En savoir plus)

Esturgeon (Rue de l’)

Quartier sur le thème des « poissons ».

Ettore Bugatti (Rue)

Ettore Bugatti né le 15 septembre 1881 à Milan, et mort le 21 août 1947, est un industriel et inventeur italien naturalisé français peu avant son décès. C’est un des fondateurs de l’industrie automobile de luxe et de compétition avec les automobiles Bugatti en Alsace. Aujourd’hui encore, il est considéré comme un des pionniers de l’automobile. (En savoir plus)

Europe (Avenue de l’)

Cette voie qui borde le Conseil de l’Europe et le Parc de l’Orangerie, porte le nom de l’Union Européenne** communément appelée Europe. **L’Union européenne (UE) est une association politico-économique de vingt-huit États européens qui délèguent ou transmettent par traité l’exercice de certaines compétences à des organes communautaires. Elle s’étend sur un territoire de 4,5 millions de kilomètres carrés, est peuplée de plus de 513 millions d’habitants et est la deuxième puissance économique mondiale en termes de PIB nominal derrière les États-Unis. (En savoir plus)

F

Fabrique (Rue de la)

Certainement dénommée en mémoire des papeteries situées sur un bras de l’Ill (Mühlwasser), créées en 1876, « Neue Papiermanufactur Strassburg-Ruprechtsau » essentiel établissement industriel de notre faubourg, qui fabriquait de très beaux papiers, puis des chiffons en coton et lin.

Fecht (Rue de la)

La Fecht (Facht en alsacien) est une rivière française du Grand Est qui coule dans le département du Haut-Rhin. C’est un affluent de l’Ill, donc un sous-affluent du Rhin.

Felix (Rue)

Quartier sur le thème des « Prénoms masculins » comme Claude, Jacques, Victor… 

Fischacker (Rue)

Aucune autre source que sa traduction littérale « champ de poissons », située non loin des zones inondables du Mühlwasser.

Fleurs (Rue des)

Quartier sur le thème des « fleurs ».

Fort Louis (Rue du)

La Rue de Fort Louis tire son nom d’un village situé au nord de Strasbourg, lui même dénommé d’après une fortification de Vauban construite sur les ordres de Louis XIV. La forteresse fut assiégée et démantelée par les autrichiens en 1794, puis définitivement rasée en 1814. (Au cours de la période révolutionnaire (1792-1795), la commune et la forteresse ont  porté le nom de Fort-Vauban.) (En savoir plus) 

Fourmi (Rue de la)

En 1894, le chemin Goeb tout proche est dénommé  « Ameisenköpfel »  » Butte aux fourmis « , ce qui explique certainement l’existence de cette rue de la fourmi, nom de l’ancien lieu-dit.

Franck (Rue De)

Dénommée d’après une famille patricienne de Strasbourg, alliée à la famille Renouard De Bussierre.

Frederic Reech (Rue)

Frédéric Reech (1805-1884), ingénieur de la marine militaire, ancien élève de l’École polytechnique (1823). – Professeur puis directeur de l’École nationale de génie maritime et directeur des constructions navales.  Membre de l’Académie des sciences. (En savoir plus)

Frederic Riff (Rue)

Deux pasteurs, le père et le fils, portaient ce nom. Charles Frédéric (Karl-Friedrich) Riff (1790-1864) qui fut pasteur à la Robertsau pendant 47 ans de 1817 à 1864 et qui œuvra aux côtés de l’abbé Gaucheron pour l’agrandissement de l’ancienne chapelle de la Robertsau ou la construction d’un nouveau lieu de culte. Frédéric (Karl-Friedrich) Riff (1824-1883) : fils du précédent, il prit sa relève au poste de pasteur en 1864. Il devint ensuite président du Consistoire Saint-Guillaume et inspecteur ecclésiastique de cette église, c’est en mémoire de ce dernier qu’une rue à la Robertsau porte son nom depuis 1918 (auparavant dénommée Kirchpfad).

L’enclos funéraire de la famille Riff est situé au cimetière Saint Louis et est pourvu d’une belle grille en fer forgé et abrite plusieurs monuments de la famille, parmi lesquels ceux de deux pasteurs, identifiables par le décor d’emblèmes ecclésiastiques sculptés sur leur fronton. (En savoir plus)

 Frères Stoeffler (Rue des)

Deux authentiques robertsauviens, Ernest et Victor Stoeffler, appelés « les frères volants » par les médias de l’époque. Victor Stoeffler, pionnier de l’aviation français, est né à la Robertsau le 9 juin 1887. Décédé en 1947, il fut pilote d’essais de l’Aviatik (1912/13) et directeur de l’usine Aviatik de Mulhouse, de Fribourg et puis de Leipzig. (1914/18). (En savoir plus). Ernest, le frère de Victor est né un an après le 17 juin 1888. Il suit une carrière parallèle mais connait moins de succès que son frère, il passe son brevet de pilote et participe avec succès aux concours et meetings jusqu’en été 1914. Pendant la guerre 1914-1918, il est pilote d’essai à la société Aviatik. En 1919, il s’associe avec son frère Victor et crée une entreprise industrielle à Schiltigheim et décède en 1962. (En savoir plus)

G

Gambsheim (Rue de)

Gambsheim (Gambse en alsacien) , est une commune française située dans le département du Bas-Rhin. Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d’Alsace. (En savoir plus)

Corps de Garde (place du)

Un corps de garde (Wach-Platz) est un bâtiment destiné à abriter les soldats chargés de surveiller un espace stratégique militaire (porte, arsenal, bastion, ou batterie). C’est un type d’architecture militaire qui se développe en France au XVIIIe siècle. À une époque où l’armée était garante de l’ordre public, le corps de garde servait également de poste de police.(En savoir plus). Le monument aux morts qui s’élève aujourd’hui place du Corps de Garde, devant le cimetière Saint-Louis, date d’après la guerre de 1939-1945. Il est formé d’un relief en bronze dû au sculpteur René Hetzel (1902-1972), et représente une famille qui a peut-être été séparée définitivement par la guerre. (En savoir plus)

Gardes Champêtres (Rue des) / Gardes Chasses (Rue des) / Gardes Forestiers (Rue des)

Ces rues constituent la « Cité des Chasseurs », lovée dans une boucle de l’Ill à l’extrémité ouest de la Robertsau, le quartier nord de Strasbourg, le quartier donne l’impression d’un petit village suédois avec ses chalets colorés et ses jardins cultivés ; une curiosité unique dans l’Eurométropole, dont le charme rural se prête à une balade dominicale automnale dépaysante, loin de la ville qui est pourtant tout près. (En savoir plus). Archi-Wiki ; Un précédent article du Blog. Pourquoi le thème de la chasse ? Rappelons qu’à l’origine, la chasse était un besoin vital dont dépendait l’existence de l’espèce humaine. La forêt de la Robertsau de type rhénan était riche en gibier. Les cultivateurs se plaignaient des dégâts causés par le gibier et s’en dédommagèrent en braconnant. La Ville de Strasbourg (1550) confia alors la surveillance et l’application de la règlementation à des forestiers responsables de tout ce qui touchait à l’exploitation de la forêt.

General Lejeune (Rue du)

Louis-François, baron Lejeune, né le 3 février 1775 à Strasbourg, et mort le 26 février 1848, est un général de brigade du Premier Empire, peintre et graveur français. Il contribue à l’introduction de la lithographie en France. (En savoir plus)

Germain Muller (Pont)

Le Pont Germain Muller est un pont nervuré et pont routier, il a été construit en 2004 et a emprunté son nom à Germain Muller (1923-1994) auteur dramatique, acteur, homme politique, poète, chansonnier, humoriste et cofondateur du cabaret strasbourgeois « De Barabli ». Personnalité aux multiples facettes, il a contribué à façonner l’imaginaire de la région et figure aujourd’hui en bonne place au « Panthéon alsacien » (Ces hommes et ces femmes qui ont fait l’Alsace, Les Saisons d’Alsace, no 52, juin 2012, p. 100) (En savoir plus)

Goeb (Chemin)

Le chemin est cité dès le Moyen Age sous forme « Gewe » ou » Göb ». Selon certains spécialistes, Goeb signifierait chemin creux ou encaissé. Ce chemin élargi en 2011 devient une route importante, passant sur le terrain du démoli  « Joyeux Marinier » (En savoir plus)

Gollenfeld (Chemin du)

Dénommé d’après un lieu-dit dont la désignation est connue depuis la fin du XVIIème siècle, ce chemin situé derrière le centre sportif route de la Wantzenau, se perd dans les champs dont il tire son nom.

Goujon (Rue du), Goujon (Sentier du)

Quartier sur le thème des « poissons ».

Grand Belzwoerth (Chemin du)

Son nom vient d’une des nombreuses îles -Les Woerth- (Un précédent article du blog).

Gustave Binger (Rue)

Louis-Gustave Binger est né à la Robertsau au « 43, rue de la Carpe-Haute » en 1856, et mort en 1936. Officier général et explorateur français, il a exploré de vastes territoires au Niger, en Guinée, en Côte d’Ivoire, dont il devint le Premier Gouverneur en 1897. (En savoir plus)

H

Haies Vives (Square des)

Les haies « vives » contiennent un bon nombre d’arbustes au feuillage persistant.  Toute l’année, elles restent fournies et décorent largement de ses arbustes aux feuilles décoratives variées. Les feuillages caducs évoluent toute l’année, changent de couleur à l’automne et au printemps, les fleurs s’imposent. Situé dans le quartier des jardiniers-horticulteurs- fleurs… (** Un prochain article développera ce thème)

Haniel (Rue)

Cette rue pourrait avoir pour origine Haniel, également connu sous le nom de Anaël, est un des sept Anges de la Création, dans la tradition et l’angélologie juive. Il appartient à la hiérarchie des Archanges. (En savoir plus). Pourquoi un seul nom d’ange a t-il été attribué ? La dénomination « Haniel » n’est peut-être pas issue de cette possibilité ?

Hechner (Rue)

Dénommée d’après un lieu-dit « D’r Hechner », situé à l’ouest du Mühlwasser vers Bischheim, aujourd’hui occupé en grande partie par les constructions de la Cité de l’Ill. 

Herrenstein (Impasse du)

Le Herrenstein est un château qui se situe dans la commune française de Neuwiller-lès-Saverne, dans le département du Bas-Rhin. La seigneurie du Herrenstein appartenait à l’évêché de Metz, puis les domaines sont rachetés peu à peu par la Ville de Strasbourg, qui en devient maître en 1480, et compte une garnison de six à douze hommes. Le château est néanmoins détruit en 1676. (En savoir plus)

Herrlisheim (Rue de)

Herrlisheim est une commune française située dans le département du Bas-Rhin, en région Grand Est. Herrlisheim fait partie du canton de Bischwiller et de l’arrondissement de Haguenau. (En savoir plus)

Himmerich (Rue)

Cette dénomination pourrait avoir plusieurs origines. De « Heimer » ou « Heiner » désignait un enclos palissadé et formant un lieu de refuge. De « Hinterrhein » ou « Le Rhin de l’arrière » déformé en « Himmeri » comme le « Krummer Rhein » ou « Rhin Tortu » a été déformé en « Krimmeri ». De « Himbeerrrain » signifiant « Talus à framboises ». Le choix est large…

Hirtzel (Rue)

Johann Hirtzel, maître maçon à la Robertsau, dans les années 1900.

Horticulteurs (Rue des)

La vocation première de notre faubourg est agricole, nous le savons tous. Les établissements horticoles étaient situés Route de la Wantzenau (la maison d’habitation d’un des premiers, Michel Kauss subsiste encore au n° 20), puis Rue Schott, Westermeyer se spécialise dans la culture de la bruyère domestique et Georges Gross-Auguste Beck. Puis l’entreprise Horn dans la rue Himmerich. Ernest Fuchs, Charles Kuntz, Issler, puis la reconversion de quelques maraîchers comme Frédéric Schott, Eugène Sommer, Alfred Wurtz, Frantz devenu Roth… Nos horticulteurs ont contribué, ayant mis leurs talents au service des jardins et parcs (Pourtalès, Château d’Angleterre, Orangerie…) et trop peu contribuent encore à affirmer la réputation de la Robertsau comme « quartier vert » et fleuri de Strasbourg.

Hugo Grotius (Rue)

Hugo de Groot dit Grotius (1583-1645) est un humaniste, diplomate, avocat, théologien et juriste né dans les Provinces-Unies (aujourd’hui Pays-Bas). Jeune prodige intellectuel, il a étudié à l’Université de Leyde. Il a été emprisonné pour son implication dans les conflits intra-calvinistes de la République néerlandaise, mais s’est échappé caché dans un coffre à livres. Grotius a écrit la plupart de ses œuvres majeures en exil en France.  (En savoir plus)

I

Ill (Rue de l’)

L’Ill est une rivière française qui baigne la plaine d’Alsace. Important affluent gauche du Rhin et principale rivière d’Alsace. C’est également un vaste ensemble « La cité de l’Ill » de 58 immeubles comprenant 1 760 logements sociaux devenu, dans le Plan local d’urbanisme Intercommunal en 2016, « Robertsau-Ouest ». De nombreuses rues du quartier sont dénommées selon des affluents du Rhin ou des rivières… 

Isaac Haffner (Rue)

Professeur de théologie luthérien libéral. né à Strasbourg (1751-1831) (En savoir plus)

J

Jacoutot (Quai)

Fondateur du premier établissement pour sourds et muets en Alsace,  Auguste Jacoutot l’installa en 1845 dans les bâtiments de l’ancienne auberge de « La Couronne », située à l’entrée de la Robertsau, à gauche dans la Rue Boecklin (Voir notre article « Robertsau : Que sont tes auberges de naguère devenues ? »). Ces établissements y restèrent jusqu’en 1911, pour s’installer ensuite au Neuhof.

Jacques (Rue)

Quartier sur le thème des “Prénoms masculins” comme Claude, Félix, Victor…  Un grand flou dans le choix de ces prénoms, un indice cependant pour celui-ci : Le fils ainé de Mélanie de Pourtalès s’appelle Jacques (né en 1858)

Jacques et René Knecht (Rue)

Lors de l’annexion de l’Alsace-Moselle durant la seconde Guerre Mondiale, les nazis ont engagé des alsaciens et des mosellans de force dans l’armée allemande, la Wehrmacht. Parmi tous ces hommes, qui étaient souvent très jeunes, beaucoup ne sont pas revenus comme Jacques et René Knecht. Ces derniers résidaient dans le quartier de la Robertsau et ont dû intégrer l’armée allemande en 1943. Jacques est décédé à l’âge de 21 ans, condamné par les nazis pour avoir résisté, son frère a été porté disparu mais on sait qu’il est mort avant la fin de la guerre. (En savoir plus 1). (En savoir plus 2)

Jardin Keck (Rue du)

Sa dénomination découle du lieu-dit qu’elle traverse « S’Keck Michels Gaarte »

Jardiniers (Rue des)

A l’origine dénommée « Pützengasse » (« Rue des flaques d’eau »), puis « Spitzengasse ». Son nom actuel date de 1919. Elle était primitivement bordée de terrains exploités par des maraîchers (Brand-Brecht-Plumeré).

Jardins Fleuris (Rue des)

Quartier sur le thème des “fleurs” et des jardins, la Robertsau étant jadis terre maraîchère puis horticole. 

Jean Hermann (Rue)

Professeur d’histoire naturelle, de botanique et de médecine, né à Barr en 1738 et mort à Strasbourg en 1800, cofondateur du jardin botanique et du musée d’histoire naturelle.

Jean-Jacques Fried (Rue)

Docteur en médecine (1789-1869) qui a créé dans le plus ancien bâtiment des Hospices civils de Strasbourg la première école d’accouchement du Monde.

Jeanne d’Arc (Rue)

Personnalité mythique, Jeanne d’Arc, née vers 1412 à Domrémy, village du duché de Barn (actuellement dans le département des Vosges en Lorraine), et morte sur le bûcher le 30 mai 1431 à Rouen, capitale du duché de Normandie alors possession du royaume d’Angleterre, est une héroïne de l’histoire de France, chef de guerre et sainte de l’Église catholique, surnommée depuis le XVIe siècle « la Pucelle d’Orléans ». Béatifiée en 1909 puis canonisée en 1920, Jeanne d’Arc devient une des deux saintes patronnes secondaires de la France en 1922. (En savoir plus)

Joncs (Quai des)

Quai en bordure de l’Ill, évidemment. Plante vivace qui pousse en zone fraîche et humide.

K

Kamm (Rue)

Louis-Philippe Kamm, né le 11 avril 1882 à Strasbourg et mort le 16 juin 1959 dans la même ville, artiste-peintre et illustrateur alsacien, surnommé le « maître de « Drachenbronn ». À partir du début 1914, Louis-Philippe Kamm se retire en effet à Drachenbronn où son grand-père avait été instituteur. Par ses nombreuses peintures, il y témoigne de la vie quotidienne des gens de l’Outre-Forêt, sa région d’adoption. (En savoir plus)

Kastner (Allée)

Doit son nom soit à Jean-Georges Kastner (1810-1867), compositeur et auteur musical alsacien ; ou à l’ingénieur en chef de première classe au corps impérial des ponts et chaussées Kastner, sous la direction duquel fut construite et aménagée l’Orangerie Joséphine.

Kempf (Rue) / Kempf (Sentier)

Nom d’une vieille famille strasbourgeoise citée dès le XVIème siècle.

Kirneck (Rue de la)

Le Ruisseau La Kirneck est un affluent de la Rivière « l’Andlau », affluent de l’Ill, donc un sous-affluent du Rhin par l’Ill.  (En savoir plus)

Koenigsmann (Rue)

Robert Koenigsmann (1606-1663) professeur à l’Université de Strasbourg, fils d’un négociant de la ville avec lequel il collabora pour l’introduction de la culture du tabac en Alsace.

L

Lamproie (Rue de la)

Quartier sur le thème des “poissons”.

Laure Diebold-Mutschler (Allée) [ Nouvelle allée le long de la percée du Tram E : Voir notre article ]

Laure Diebold, de son nom de naissance Laure Mutschler, née le 10 janvier 1915 à Erstein et morte le 17 octobre 1965 à Lyon, est une résistante française. Secrétaire de Jean Moulin, elle fut faite Compagnon de la Libération alors qu’elle était portée disparue en Allemagne. (Source)   (En savoir plus)

Lavandes (Impasse des)

Quartier sur le thème des “fleurs”.

Largue (Rue de la)

La Largue est une rivière française coulant dans le Sundgau (sud de l’Alsace), Haut-Rhin. C’est un affluent de l’Ill en rive gauche, donc un sous-affluent du Rhin par l’Ill. (En savoir plus)

Lauch (Rue de la)

La Lauch est une rivière du Grand Est et un affluent de l’Ill, donc un sous-affluent du Rhin. (En savoir plus)

Liepvrette (Rue de la)

La Lièpvrette est une rivière du Grand Est qui naît sur le versant oriental du massif des Vosges et draine le Val d’Argent en Alsace. Elle coule dans les départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin. Confluent du Giessen lui-même affluent gauche de l’Ill, donc sous-affluent du Rhin. (En savoir plus)

Lothaire de Seebach (Rue)

Le baron Lothar von Seebach (Lothaire de Seebach), né le 26 mars 1853 à Fessenbach, ancien village ultérieurement incorporé à la commune d’Offenbourg, (Allemagne) et mort le 23 septembre 1930 à Strasbourg, est un peintre, dessinateur, aquarelliste et graveur badois, surtout connu pour avoir été, autour de 1900, le peintre de la vie strasbourgeoise. Il fut membre du cercle de Saint-Léonard (regroupement d’artistes alsaciens). (En savoir plus)

Lovisa (Rue)

Le banquier Jean-Auguste Ehrmann (1786-1876), membre de la Commission administrative des Hospices civils, légua à l’ institution Lovisa par testament (1876) une somme équivalente à un million de francs de l’époque. Il fut alors procédé à l’achat d’une propriété à la Robertsau sous la direction de l’architecte hospitalier Théodore Perrin. L’aménagement des locaux avec deux pavillons destinés respectivement aux femmes et aux hommes, fut suivi de l’ouverture, en 1880, de l’Hospice Lovisa. Dans sa notice du dictionnaire de biographie alsacienne sur ce personnage, Théodore Vetter précise que « le testateur avait stipulé que cette somme devait faire l’objet d’une gestion particulière, destinée à la fondation et à l’entretien d’un établissement pour convalescents, qui, en souvenir de sa mère, devait porter le nom de celle-ci ». Sa mère s’appelant Louise, l’institution reçut le nom de « Lovisa ». (En savoir plus)

Loys Chandieu (Rue de)

Henri de Loys-Chandieu (1856-1908) était l’époux d’Agnès de Pourtalès. La marquise Agnès de Loys-Chandieu, née en 1870, était la fille du comte Edmond De Pourtalès et de la comtesse Mélanie de Bussierre, dont elle avait hérité le domaine resté sa propriété jusqu’à son décès en 1930.

Lübeck (Rue de )

Lübeck  est une ville hanséatique (en allemand : Hansestadt) d’Allemagne du Nord, dans le Land de Schleswig-Holstein. Ce port de la mer Baltique est également surnommé « la reine de la Hanse » (association historique des villes marchandes de l’Europe du Nord autour de la mer du Nord et de la mer Baltique) ; (c’était en effet la capitale de la Ligue hanséatique). La ville fait partie de la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, notamment pour son architecture de briques rouges. (En savoir plus)

M

Magel (Rue de la)

La Magel est une petite rivière dans le département du Bas-Rhin en région Grand Est et un affluente de la Bruche, donc un sous-affluent du fleuve le Rhin par l’Ill. (En savoir plus)

Maraîchers (Rue des)

Parmi les activités professionnelles, le maraîchage a tenu à la Robertsau une place essentielle. Il a profondément marqué notre faubourg jusqu’à lui fournir son surnom « Laüch », « Poireau » tiré d’une de ses productions longtemps parmi les plus importantes. Le maraîchage a été introduit puis développé vers 1681 avec l’arrivée de « jardiniers français », venus de « l’Intérieur » ainsi que de l’afflux des jardiniers strasbourgeois poussés hors de la ceinture fortifiée. Vers 1927, 120 à 130 maraîchers exploitaient 220 hectares et occupaient environ 200 salariés. En 1967 il ne reste plus que 56 maraîchers cultivant 100 ha (99ha77) occupant une cinquantaine de salariés permanents. Aujourd’hui l’accélération du mouvement est frappante… Il n’en reste plus que… Deux : Andres et Hornecker

Marc Mappus (Rue)

Rue dédiée à Marc Mappus père (1632-1701) et Marc Mappus fils (1666-1738) médecins et professeurs de botanique à l’hôpital de Strasbourg.

Marguerite Plancherel (Allée) [ Nouvelle allée le long de la percée du Tram E : Voir notre article ]

Marguerite Plancherel née Fuhrmann, née en 1920, disparaît le 25/02/2010 à Fribourg (Suisse).  Agent du réseau Uranus –Kléber, Marguerite s’occupe du passage des prisonniers évadés d’Allemagne vers la France et fournit aux alliés d’importants renseignements sur l’ordre de bataille de l’armée allemande. Arrêtée sur dénonciation le 14/07/1942 à son domicile de Strasbourg, elle est internée à Kehl de l’autre côté du Rhin. Emmenée devant le Conseil de Guerre de Berlin, elle est condamnée à mort le 03/05/1943 pour espionnage et assistance aux prisonniers de guerre. Son exécution ayant été différée, Marguerite Fuhrmann est libérée le 30 avril 1945 par l’armée anglaise, de la prison de Charlottenburg à Berlin. (Source)  En savoir plus)

Marguerite Perey (Rue)

Marguerite Perey, (1909 -1975), est une chimiste française. Elle est connue pour avoir isolé le francium en 1939. En 1949, elle est professeur titulaire de la chaire de chimie nucléaire à l’université de Strasbourg dans l’Institut de recherche nucléaire. Elle est la première femme élue correspondant de l’Académie des sciences en 1962. (En savoir plus)

Marie Jaell (Rue)

Marie Jaëll née Trautmann à Steinseltz, au nord de l’Alsace, le 17 août 1846 et morte à Paris le 4 février 1925 est une pianiste, compositrice et pédagogue française. Enfant prodige, elle bénéficia d’une formation musicale tout d’abord en Allemagne puis au Conservatoire de Paris où elle obtint brillamment le Premier prix en 1862. Les archives de la musicienne ont été données par sa famille à la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg où elles peuvent être consultées. (En savoir plus)

Martin Hubrecht (Rue)

Martin Hubrecht, né le 29 mars 1892 à Sélestat ( Bas-Rhin) et mort le 21 septembre 1965, est un peintre aquarelliste français, actif en Alsace, membre du Groupe de Mai (un groupe de peintres alsaciens) de 1922 à 1934, mais qui dirigea également pendant une vingtaine d’années l’ école des beaux-arts de Reims. Le musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg (MAMCS) héberge un ensemble important de son œuvre (En savoir plus)

Médiane (Rue)

Comme son nom l’indique, cette rue se situe dans le milieu du faubourg ancien. Entre les deux « Au », « Oberau » et « Niederau » désignant les quartiers situés au sud et au nord de la Robertsau (Voir plus bas à « Rue de la Mittelau »).

Mélanie (Rue)

Mélanie Renouard de Bussierre (1836-1914), comtesse de Pourtalès, issue d’une vieille famille alsacienne de banque (les Franck) épouse le comte Edmond de Pourtalès-Gorgier, fils du comte James-Alexandre de Pourtalès (1776-1855), célèbre collectionneur, d’une famille de financiers suisses originaires de Neuchâtel (Suisse). Seule propriétaire du château de Pourtalès, après le décès de son père, Alfred Renouard de Bussierre, en 18871, elle y reçoit beaucoup et le fait très profondément transformer, de 1887 à 1902. Elle est enterrée au cimetière Saint-Louis de la Robertsau. (En savoir plus)

Montsoreau (Rue de)

Le château de Montsoreau est un château français de style gothique et Renaissance situé dans le Val de Loire sur la commune de Montsoreau dans le département de Maine-et-Loire (En savoir plus). Quartier sur le thème des “Châteaux de la Renaissance”.

Menges (Rue)

Citoyen de la Robertsau, capitaine des pompiers ayant vécu au XIXème siècle.

Mimosas (Rue des)

Quartier sur le thème des “fleurs”.

Miracle (Rue du)

Nous ignorons l’origine de ce nom et quel type de miracle serait évoqué ici ?

Mittelau (Rue de la)

Ainsi dénommée parce que située au milieu (Mittel) de la « Au » (Roberts’Au), terme utilisé pour désigner notre faubourg, « Oberau » et « Niederau » désignaient les quartiers situés au sud et au nord de la Robertsau.

Muguets (Rue des)

Quartier sur le thème des “fleurs”.

Mühlwasser (Rue du)

Le Mühlwasser est un petit bras d’eau de l’Ill qui longe le cimetière nord jusqu’à la papeterie et la rejoint vers la Route des chasseurs. (Article du blog)

N

Neuziel (Rue du)

Lieu-dit Neuziel  ( » Neuzielgasse », « Rue nouvelle »), baptisée en 1919, « Rue Théodore Lamasse », pharmacien et fondateur de la fabrique de stéarine (corps solide blanc avec lequel on fabrique les bougies) de la Robertsau en 1853, redevenue « Rue du Neuziel » en 1945. La fabrique de bougies (Victor Haehl et Cie en 1870) a été démantelée en 1965, ce fut pourtant un fleuron industriel de la Robertsau pendant une centaine d’années. La cause a été principalement l’apparition dans les années 1950 de la chimie de synthèse vs la chimie organique. Cette fabrique était située à l’emplacement de la cité universitaire actuelle, entre la rue du Commandant Reibel  et la Route de la Wantzenau, ce qui a vu disparaitre cette rue à sa construction par englobement dans les années 1970.

Nord (Allée du)

Ce nom s’expliquerait car cette allée est située à l’extrême nord de notre faubourg et du quartier dit des « chasseurs ».

O

Offendorf (Rue d’)

Offendorf est un village situé au bord du Rhin, à une vingtaine de kilomètres au nord de Strasbourg. L’Ill s’y jette dans le Rhin. (En savoir plus)

P

Papeterie (Rue de la) / Papeterie (Pont de la)

Depuis 1876, année de la création de la manufacture « Neue Papiermanufactur Strassburg-Ruprechtsau », les papeteries sont restées l’établissement industriel essentiel de notre faubourg. L’usine est située sur un des bras de l’Ill, nommé « Mühlwasser » (« Muhlbach ») qui fournissait auparavant la force motrice à un moulin (Mühl), puis à une manufacture de draps. Des barrages ont été établis en amont sur l’Ill pour fournir un excellent approvisionnement en eau, toutes les conditions sont remplies pour la fabrication de très beaux papiers. En 1891, le personnel de fabrication atteint 200 personnes (avec plus de 2/3 de femmes) et la production annuelle atteint 840 000 kg. Les papeteries évolueront par modernisation en 1925 pour la fabrication d’ouate et de cellulose. Vers 1984, il y a quatre secteurs d’activité : les papiers d’impression, les papiers spéciaux, les papiers d’emballage et le papier de luxe … Placées en redressement judiciaire en 2013, rachetées par l’industriel danois Lasse Brinck, le site « Lana » a finalement entrepris la démolition de ses anciens locaux et c’est un projet de 140 logements qui est à l’ordre du jour.

Parc (Rue du)

Délimite la ligne sud du parc de la Petite Orangerie (Voir ci-dessous)

Petite Orangerie (Parc de la)

Un article paru dans la rubrique  « Strasbourg il y a 50 ans » nous apprend que le parc avait été inauguré en juillet 1967. Ce parc fut longtemps non entretenu et non aménagé, voire peu fréquentable. L’aménagement du parc a eu lieu dans les années 2000 : « Ce vaste cheminement piétonnier paysagé deviendra une passerelle naturelle entre le cœur ancien de la Robertsau et les récentes constructions contemporaines …  » Aujourd’hui, il est très prisé notamment de par la proximité de l’école de la Robertsau, de la médiathèque, du foyer paroissial protestant, (du nouvel arrêt du tram E), il est très pratique pour les piétons et les cyclistes. (En savoir plus)

Perche (Rue de la)

Quartier sur le thème des “poissons”. 

Pauline De Metternich (Rue)

Pauline Clémentine Marie Walburge, comtesse Sándor von Szlavnicza puis princesse de Metternich-Winneburg zu Beilstein, (Vienne 1836-1921)  est une dame autrichienne célèbre pour son salon parisien pendant le Second Empire. (En savoir plus)

Peter Schwarber (Rue)

L’Ammeistre Peter Schwarber, dignitaire de la ville, (équivalent du maire) avait pris la défense de la population juive de la ville , avant qu’elle ne soit massacrée (massacre de la St Valentin 1349). Il y perd sa charge et une partie de sa fortune. (En savoir plus)

Petersgarten (Rue du)

Certainement comme la « Rue du Jardin Keck » (voir à ce nom : « Keck Michels Gaarte »), « Petersgarten » signifie « Jardin de Peter ou de Pierre ».

Peupliers (Place des) / Peupliers (Rue des)

Quartier sur le thème des “arbres”.

Phario (Pont)

Enjambe l’Ill et sépare la Robertsau de Bischheim, cité du Marais. Nous n’avons trouvé aucun élément explicatif pour cette dénomination « Phario »:  Un lecteur nous signale : « Il existait à cet endroit, un restaurant avec « Biergarten » dénommé « Bim Farius », il se pourrait que le pont ait été nommé en référence à ce débit de boissons ». Nous le remercions pour cette précision.

Philippe Thys (piste) / Philippe Thys (Rue)

Philippe Thys , né le 8 octobre 1889  et mort le 17 janvier 1971  à Anderlecht, est un cycliste belge, spécialiste des courses d’endurance qui fut professionnel de 1912 à 1927. Il fut le premier cycliste à remporter trois fois le Tour de France : en 1913 (à 23 ans ce fut un des plus jeunes vainqueurs du Tour), 1914 et 1920. Il aurait fait certainement bien mieux si la Première Guerre mondiale ne l’avait pas privé des meilleures années de sa carrière de cycliste. (En savoir plus)

Philippe-Jacques de Loutherbourg (Rue)

Philippe-Jacques de Loutherbourg, connu aussi sous les prénoms de Philip James et Philip Jakob, dit le jeune, né le 31 octobre 1740 à Strasbourg et mort le 11 mars 1812 à Chiswick (quartier de Londres) est un artiste anglais d’origine franco-suisse. Il apprend la gravure à l’Académie royale de peinture et de sculpture, puis fut élu à l’Académie et nommé peintre de Louis XV en 1766. Il devient ensuite responsable de la scène d’un théâtre londonien, et metteur en scène de pantomimes (spectacles narratifs, généralement accompagnés de musique). Son travail fut très remarqué, non seulement du grand public. (En savoir plus)

Pierre de Coubertin (Rue)

Bien que située de l’autre côté de l’Ill par le pont Germain Muller, nous avons choisi de traiter cette rue dans cet article. Un autre chapitre sera dédié au quartier Wacken, qui est rattaché à la Robertsau. Cette rue contourne le complexe sportif de l’Ill (Gymnase Ménora). Pierre de Coubertin, , né le 1er janvier 1863 à Paris et mort le 2 septembre 1937, destiné à une carrière de militaire ou d’homme de loi, découvrit sa véritable vocation en pratiquant le rugby en Angleterre. Il fut le rénovateur des Jeux olympiques de l’ère moderne en 1894 et  fonda le Comité international olympique, dont il est le président de 1896 à 1925. (En savoir plus)

Pierre Pflimlin (Boulevard)

Il en est de même, que précédemment, pour ce boulevard. Pierre Pflimlin, né le 5 février 1907 à Roubaix et mort le 27 juin 2000 à Strasbourg, est un avocat et homme d’État français, personnalité de la IVe République. Président du Conseil des ministres en 1958, il cède le pouvoir au général de Gaulle quelques jours seulement après son investiture. Il devient, à partir de 1959, maire de Strasbourg, poste qu’il occupera jusqu’en 1983. (En savoir plus)

Plan (Rue du)

Nous n’avons pas d’élément complémentaire, à part sa définition même i.e. une surface plane et sans relief qui qualifierait cette rue ?

Pourtalès (Rue de)

La famille de Pourtalès est une famille d’origine française. Elle est originaire des Cévennes et de confession huguenote. En France, où elle est toujours représentée, elle appartient à l’ancienne bourgeoisie. Au XVIIIe siècle elle s’installe à Neuchâtel en Suisse où grâce à sa réussite dans le commerce elle sera anoblie en 1750 par le roi de Prusse. Au XIXe siècle, on parle du « royaume Pourtalès »  tant cette famille est riche et puissante. Présentée à l’empereur Napoléon III par l’ambassadeur d’Autriche à Paris, Richard de Metternich, Mélanie de Pourtalès née Renouard de Bussierre, devient familière de la Cour, elle est la seule propriétaire du château de Pourtalès de notre faubourg. (En savoir plus) 

Prairie (Chemin de la)

Quartier sur le thème des “fleurs”.

R

Rad (Place du) / Roue (Rue de la)

Traduction de « Rad » par « Roue », perpendiculaire de la « Rue de la Roue ». Non loin, sur la Route de la Wantzenau au n° 245, l’auberge  » A la roue d’or ».

Redslob (Rue)

Famille de notables strasbourgeois, théologiens et professeurs, ayant possédé plusieurs campagnes à la Robertsau. Une nomenclature des habitants de la Robertsau établie en 1784 cite le nom de « Retzluff » et situe une habitation dans cette rue, à l’emplacement actuel de l’école de la Niederau.

Reichstett (Rue de)

Reichstett est une commune française située dans le département du Bas-Rhin, en région Grand Est.
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d’Alsace. (En savoir plus)

Reisseissen (Rue)

Famille de notables strasbourgeois ayant fourni un Ammeistre (Voir à la Rue de l’Ammeistre développée dans un article précédent), des juristes et des médecins.

Renaissance (Rue de la)

La Renaissance est une période de l’époque moderne associée à la redécouverte de la littérature, de la philosophie et des sciences de l’Antiquité, qui a pour point de départ la Renaissance italienne. (En savoir plus). Le quartier « Renaissance » s’illustre par des noms de rues empruntés aux fastes châteaux-palais de cette époque qui s’opposent radicalement aux châteaux forts du moyen-âge, si présents aujourd’hui dans la vallée de la Loire mais aussi ailleurs.  Nous retrouvons donc Amboise, Blois, Chambord, Chenonceaux, Montsoreau, Ussé , Sully, etc.

René Cassin (Allée)

René Cassin, né le 5 octobre 1887 à Bayonne, de parents juifs (sa mère, née Gabrielle Dreyfus, est d’origine alsacienne) et mort le 20 février 1976 à Paris, est un juriste, diplomate et homme politique français. Membre du gouvernement de la France libre (régime de résistance extérieure fondé à Londres par le général de Gaulle), pendant la seconde Guerre mondiale, il est l’un des auteurs de la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1948, vice-président du Conseil d’État de 1944 à 1959, et président de la Cour européenne des droits de l’homme de 1965 à 1968. En 1968, il reçoit à la fois le prix Nobel de la paix et le prix des droits de l’homme des Nations unies. (En savoir plus)

René Kuder (Rue)

René Kuder (Villé, 1882 – Strasbourg, 1962) est un artiste-peintre français. L’artiste, qui deviendra plus tard un maître de l’aquarelle, a été aveugle dans son enfance à la suite d’une maladie. Le père désirait faire de son fils un artisan, mais René désirait devenir artiste-peintre. Pendant plus de trois ans, René Kuder resta auprès de ses parents apprenant le métier de tourneur et consacrant ses loisirs à la lecture et à la peinture. Finalement le père céda, et, à 18 ans, René Kuder partit pour Strasbourg et s’inscrivit à la « Kunstgewerbeschule », aujourd’hui « École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg » ; il fut un élève remarquable. (En savoir plus) (Ses aquarelles)

René Pottier (Piste)

René Pottier (1879-1907), est un coureur cycliste français. Il gagne le Tour de France 1906, au cours duquel il remporte cinq étapes. Premier coureur à franchir le sommet du Ballon d’Alsace à l’occasion du Tour de France 1905, il est considéré comme le premier « roi de la montagne » du Tour à la suite de cet exploit. Sa carrière professionnelle ne dure que deux ans : il se suicide par pendaison dans les locaux du service de course de son équipe, Peugeot, quelques mois seulement après sa victoire dans le Tour de France, sans laisser d’explication. (En savoir plus)

Ripelin (Rue)

La famille noble des Ripelin était avec la famille noble des Swarber, à laquelle elle était souvent opposée, propriétaire, d’une grande partie des terres de la Robertsau, après le désengagement de la famille Bock, suite à la destruction de son château en l’an 1200.

Rœschwoog (Rue de)

Rœschwoog (anciennement « Reichewaux » et en allemand « Röschwoog ou Rosswaage », balance pour peser les  chevaux) est une commune française située dans le département du Bas-Rhin, en région Grand Est. Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d’Alsace. Comme beaucoup de communes en Alsace, Rœschwoog possède des ouvrages de la ligne Maginot. Depuis 2001, Rœschwoog est le point de départ d’un sentier de randonnée suivant le plus fidèlement possible la ligne Maginot jusqu’à Bitche. (En savoir plus)

Rohrwoerth (Chemin du)

La encore la dénomination « Woerth » provient des nombreuses iles de naguère. « Rohr » signifie « tuyau ». Situé à proximité de la forêt de la Robertsau encore aujourd’hui particulièrement humide et marécageuse (Hellwasser, Altwasser…). Pour anecdote la rue Mélanie fut autrefois nommée « Woerthgass ».

Roppenheim (Rue de)

Roppenheim est une commune française située dans le département du Bas-Rhin, en région Grand Est.
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d’Alsace. (En savoir plus)

Rouen (Rue de)

Rouen  est une commune du Nord de la France traversée par la Seine. Préfecture du département de la Seine-Maritime, elle est le chef-lieu de la Normandie réunifiée après avoir été, jusqu’en 2015, celui de la Haute-Normandie. (En savoir plus)

S

Saint-Fiacre (Rue)

Fiacre est  un moine d’origine irlandaise, fondateur, sans doute au VIIe siècle, d’un monastère proche de Meaux qui plus tard prit son nom et devint le centre d’un pèlerinage réputé. Il est fêté le 30 août. Fiacre fut un des saints les plus populaires de France, c’est le patron des jardiniers. (En savoir plus)

Sandre (Rue de la)

Quartier sur le thème des “poissons”. 

Sauer (Rue de la)

Appelée « Saarbach » en Allemagne, dans son cours supérieur, puis la « Sauer » en France, cette rivière franco-allemande longue de 70 kilomètres est un affluent en rive gauche du Rhin. (En savoir plus)

Saules (Rue des)

Quartier sur le thème des “arbres”. 

Schenkbecher (Rue)

Jean Schenkbecher, juriste et homme politique, ami de Jacques Sturm, membre du Magistrat perpétuel de la ville de Strasbourg au XVIIème siècle.

Schott (Rue)

Dénommée « Salzmanngasse » à son origine jusqu’en 1901, cette rue doit son appellation à Théodore Schott mort en 1866 qui y habita et que son métier de policier et sa fonction de messager public avait rendu populaire.

Schultz (Rue)

D’après une famille de la Robertsau, dont l’un de ses représentants, Théodore Schultz (1840-1905) était devenu, après avoir commencé sa carrière comme sous chef de musique au régiment des pontonniers à Strasbourg, directeur de conservatoire de musique du Mans. Compositeur de musique militaire surtout, il eut un fils qui fut Général.

Seltz (Rue de)

Seltz est une commune française située dans le département du Bas-Rhin, en région Grand Est. Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d’Alsace. La ville de Seltz (« Selz » en allemand) doit son nom latin « Saletio » aux romains qui choisirent le site pour sa position géographique et stratégique au bord du Rhin, car la cité jouait le rôle de forteresse face aux tribus barbares . (En savoir plus)

Sessenheim (Rue de)

Sessenheim est une commune française située dans le département du Bas-Rhin, en région Grand Est. Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d’Alsace. Sessenheim a acquis une certaine notoriété dans l’histoire de la littérature à la suite de l’idylle nouée de 1770 à 1771 entre Johann Wolfgang von Goethe, alors étudiant en droit à l’Université de Strasbourg, et Frédérique Brion, la fille du pasteur du village. (En savoir plus)

Silberrath (Rue)

Dénommée d’après un conseiller des XIII (Conseil, composé de douze membres et présidé par l’Ammeistre, responsable des affaires étrangères et militaires), Samuel Silberrath, né et mort à Strasbourg (1713-1791) a possédé des biens à la Robertsau. 

Soufflenheim (Rue de)

Soufflenheim (en alsacien « Süfflum », anciennement « Sufflenheim ») est une commune française située dans le département du Bas-Rhin en région Grand Est, réputée pour son artisanat de poterie vernissée et la fabrication de produits réfractaires. L’argile y serait extraite et travaillée depuis l’âge du bronze. Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d’Alsace. On l’appelle aussi la cité des Potiers ou « Töpferstadt » en alsacien. (En savoir plus)

Station d’Epuration (Rue de la)

Cette route rejoint au niveau de la forêt de la Robertsau, la route du Glaserswoerth (encore un » woerth »…)  où est située la station d’épuration de la Wantzenau. Un peu d’histoire : En 1894, Strasbourg caresse le dessein de déverser ses eaux usées dans l’Ill. Le conseil municipal de la Wantzenau émet les plus vives protestations.  (« L’eau de l’Ill, qui coule directement dans notre village, deviendrait sale, polluée en général, et répandrait très probablement une odeur dégoûtante dans les environs lorsqu’il fait très chaud. L’eau de l’Ill est souvent utilisée par la population locale comme eau de boisson et de cuisine, et pour abreuver le bétail en le menant à la rivière, ce qui ne serait plus jamais possible. […] »). Mais la Wantzenau, qui ne fait vraisemblablement pas le poids vis-à-vis de Strasbourg, n’est pas écoutée. En 1928, les eaux usées de la Robertsau sont rejetées dans l’Ill, puis en 1933 c’est au tour de celles de Schiltigheim. L’Ill devient un cloaque. La station d’épuration a depuis rétabli la situation, elle recueille 98,5 % des eaux usées de la métropole de Strasbourg (Source Wikipédia). Comment fonctionne une station d’épuration.

Sully (Rue de)

Située dans le quartier de la Renaissance et ses châteaux, cette rue de Sully se rapporte certainement plus au château de Sully,  situé sur la commune de Sully en Saône-et-Loire, entre Autun et Beaune, qui est depuis le milieu du XVIIIe siècle la propriété et résidence de la famille des marquis de Mac Mahon, ducs de Magenta, (en savoir plus) qu’au ministre français du roi Henri IV de France et Duc dit  « Sully », né Maximilien de Béthune (1560 – 1641) (en savoir plus).

T

Tanche (Rue de la)

Quartier sur le thème des “poissons”.

Thur (Rue de la)

La Thur est une rivière alsacienne de la région Grand Est, affluente de rive gauche de l’Ill. Elle est voisine de la Doller (comme sur le plan d’ailleurs…) située dans la vallée de Masevaux. (En savoir plus)

Tilleuls (Rue des) / Tilleuls (Petite rue des)

Quartier sur le thème des “arbres”. 

Toreau (Rue)

Dénomination impropre par déformation de « Tharreau », nom d’un Général d’empire mort pendant la campagne de Russie en 1812, dont la veuve fut un temps propriétaire du Centre Culturel Saint Thomas. Elle longe le parc Saint Thomas.

Truite (Rue de la)

Quartier sur le thème des “poissons”. 

Tulipes (Rue des)

Quartier sur le thème des “fleurs”. 

U

Unterjaegerhof (Sentier de l’)

Du lieu dit « Unterjaegerhof » (« Cour du chasseur inférieur »). On peut y voir certains vestiges de la ligne Maginot : Carte interactive Wiki de la ligne MaginotPlan des chemins balisés pour une promenade dans la forêt de la Robertsau. Pour information l’« Oberjaegerhof » (« Cour du chasseur supérieur ») est situé dans la forêt du Neuhof (au sud de Strasbourg), accessible  depuis le quartier du Stockfeld ou de la Ganzau.

Ussé (Rue d’)

Le château d’Ussé se trouve à Rigny-Ussé, en Indre-et-Loire (région Centre, France). Il fait partie des châteaux de la Loire. Domaine privé ouvert à la visite, il appartient au 7ème Duc de Blacas. Il fait l’objet de multiples protections au titre des monuments historiques. (En savoir plus)

V

Victor (Rue)

Quartier sur le thème des “prénoms”. 

Vieille Ferme (Rue de la)

Comme son nom l’indique, abritait certainement une ferme ancienne, nous n’avons pas de précision. N’oublions pas que la vocation de notre faubourg était tout d’abord agricole… Ne l’ayant pas trouvée, lors de notre reportage photographique, nous pensons qu’elle a été remplacée par la rue Ettore Bugatti lors de la création du quartier « Constant Strohl ».

Villandry (Rue de)

Le château de Villandry est un ensemble entremêlant intimement architecture et jardins, situé à 15 km à l’ouest de Tours, dans le département français d’Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire. C’est le dernier des grands palais qui furent bâtis sur les bords de Loire au XVIe siècle. (En savoir plus)

Violettes (Chemin des)

Quartier sur le thème des “fleurs”. 

W

Walewski (Rue)

Alexandre Florian Józef Walewski, né le 4 mai 1810 au château de Walewice (Pologne) et mort le 27 septembre 1868 à Strasbourg, est un militaire, diplomate et homme politique franco-polonais. Fils naturel de Napoléon Ier, il est ministre et sénateur sous le règne de son cousin Napoléon III. (En savoir plus)

Wantzenau (Route de la)

La Wantzenau est une commune française située dans le département du Bas-Rhin, en région Grand Est. Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d’Alsace. Elle est bien évidemment limitrophe de notre faubourg par cette route qui y mène… (En savoir plus)

Waeldel (Chemin du)

Traduction littérale « petite forêt/petit bois ». Longe le parc de hôpitaux universitaires de Strasbourg (Hôpital de la Robertsau) / (Annuaire)

Z

Photo Roland Burckel, https://www.archi-wiki.org/index.php?curid=101696

Zaepfel (Allée) 

Remplacée en 1988 par le nom « d’Allée René Cassin » (Voir ci-dessus lettre R). Elle portait auparavant le nom de Louis Zaepfel (Zaepffel) (1745-1822), qui habitait la Robertsau et fut le 186ème et dernier Ammeistre de Strasbourg. Son fils, François-Louis, devint baron d’Empire. (En savoir plus). Tout d’abord du nom du lieu-dit : « Zäpfelsbleich » (« lieu de blanchiment du linge des Zaepfel » / les Zaepfel possédaient un bateau lavoir au bord de l’Ill) ; puis « Zäpfelallee » (1876) ; allée Zaepfel (1918, 1945) ;  enfin Allée René-Cassin (1988). Nous souhaitions nous en rappeler…

Zaepfel  (Pont)

Historique du pont : En 1853, une passerelle a dû exister pour permettre le halage des bateaux sur le canal ouvert la même année.  Un ancien pont tournant (« Drehbrücke »),  avait été installé pour la continuité d’un chemin de halage, après qu’un barrage avec une écluse fut établi à côté du Canal de la Marne au Rhin. Il a été reconstruit en  1959 et est nommé en 1998 « Pont Zaepfel ».  En 2006, le tablier du pont a été démoli et reconstruit, avec une largeur de 20 m, pour permettre le passage du tramway. Aujourd’hui, le pont n’est emprunté que par le tram et les vélos, à l’exclusion des automobiles. (En savoir plus)

Notre visite de la Robertsau se termine sur un souvenir d’une allée qui n’est plus. Nous espérons tout au long de ce voyage avoir été précis dans cette revue alphabétique des voies de notre faubourg. Nous souhaitons qu’elle vous ait tout autant enchanté que nous-mêmes, car, de notre côté, nous avons appris beaucoup de choses et mieux encore compris les liens qui nous lient à notre quartier. Ses rues sont chargées de légendes et de souvenirs. Lorsque nous les empruntons au quotidien, nous nous rendons compte que nous-mêmes faisons également partie de l’histoire… et possédons ainsi quelque-peu la capacité d’en changer le cours…

 

Nous vous proposons la visite des odonymes du quartier Wacken, quartier rattaché à la Robertsau-Cité-de-l’Ill à la suite du nouveau découpage administratif des quartiers strasbourgeois  instauré en 2013.

** Sources : Site Archi-Wiki, (site collaboratif fonctionnant sur le principe du Wiki qui a l’ambition de devenir une sorte de Wikipédia de l’architecture, en constituant une base de données en perpétuelle évolution).

Le quartier est limité à l’ouest par l’avenue Herrenschmidt (qui marque la séparation avec le quartier Gare – Tribunal), l’Aar et l’Ill qui le sépare de Schiltigheim et Bischheim au nord-est et la place de Bordeaux au sud.

L’île du Wacken, qui a lui donné son nom, est située à l’emplacement d’anciens lits du Rhin. Elle s’est constituée par l’apport de nombreux cailloux, graviers et galets charriés par le fleuve durant plusieurs millénaires. Le terme Wacken proviendrait du dialecte strasbourgeois « Wacke », qui signifie pavé et de « Wackele », qui peut se traduire par galet ou caillou. Dans le « Wortenbuch der Strassburger Mundart » Strasbourg 1896 sous la plume de Charles Schmidt, nous lisons « Wackele, Wackenstein, masculin pierre assez volumineuse, arrondie, usée par le frottement dans le lit d’ un fleuve ». (En savoir plus)’

Le Wacken et les institutions européennes

(Source Strasbourg.eu)

Le quartier du Wacken est une île aussi vaste que l’ellipse insulaire de Strasbourg, entre l’Ill et l’Aar coupée en deux par le canal de la Marne au Rhin depuis 1850. Il est situé à proximité de la place de Bordeaux, nouvelle entrée de la ville depuis la construction de la Neustadt.

Le Wacken ne compte que deux secteurs résidentiels : le quartier Tivoli, composé essentiellement de villas datant en majorité du début du XXe siècle, et la cité Ungemach, bel exemple de cité-jardin des années 1930, avec ses 140 maisons individuelles entourées de jardins de 3 à 5,50 ares. Aujourd’hui propriété de la ville, la cité, dont les maisons sont toujours très demandées, est gérée par Habitation moderne.

Photo Alsace-Lorraine / Photo Wikimedia

La Wacken est un quartier  principalement constitué d’équipements et d’institutions :

  • L’île du Wacken est destinée aux activités sportives : Piscine, Tennis-Club de Strasbourg (où se déroulent les Tournois de tennis de Strasbourg), stades de football… La patinoire a fermé en 2005, remplacée par l’Iceberg à Cronenbourg. Le Hall du Rhénus Sport réaménagé par la SERS à la fin des années 1980, pour pouvoir accueillir des salons, des expositions, des spectacles et des compétitions sportives, dont une partie aménagée en salle omnisports, est dédiée principalement au club de basket-ball de la SIG, avec un projet d’extension baptisé SIG Arena.
  • Le Maillon « Centre culturel du Maillon » qui avait ouvert ses portes en 1978 dans une des mailles de Hautepierre, installé et pérennisé en 2003 au Wacken, puis désormais situé à côté de l’Hôtel de Région dans une boîte de béton anthracite de 88 mètres de long sur 60 de large, doté de deux salles, au 1 Boulevard de Dresde. (En savoir plus) / (Site du Maillon)
  • Le Palais de la Musique et des Congrès (PMC) est construit en 1975 au nord de la Place de Bordeaux. Une extension est achevée en 1989. Le 21ème sommet de l’OTAN, les 3 et 4 avril 2009, s’ y est déroulé. Une nouvelle extension est réalisée entre 2013 et 2016 tandis que le reste du bâtiment a été rénové et modernisé. (En savoir plus)
  • Le Wacken acquiert une nouvelle vocation d’agglomération depuis l’installation de la Foire-exposition en 1927, devenue Foire européenne en 1933. Chaque année, un pays est invité à faire découvrir aux visiteurs ses traditions, ses coutumes et ses autres particularités.  (Site Foire Européenne)

  •  Un quartier d’affaires, construit dans les années 1970 : Sièges du Crédit Mutuel Centre Est Europe, du CIC-Est, un site principal de MMA, ainsi que le la Maison de la Région, siège du Conseil régional d’Alsace…
  • Le quartier européen de Strasbourg : Le bâtiment Louise-Weiss (1998), siège du Parlement européen est au Wacken, les autres bâtiments du Parlement européen ainsi que le Conseil de l’Europe se trouvent à l’ouest du quartier de l’Orangerie, la Pharmacopée européenne ou Direction européenne de la qualité du médicament (2007) et Cour européenne des droits de l’homme sont à la Robertsau.

La mutation de ce secteur se poursuit avec le projet Wacken-Europe, rebaptisé « Archipel ».

Mais pourquoi « Archipel »? [C’est évident !… NDLR]. Rue 89 Strasbourg l’a également compris ! Voir ci-dessous :

« Nous sommes partis de Wacken, qui veut dire galet, donc avec la notion de terroir, dans un quartier où l’eau et la terre se rencontrent ; explique Jean Dagré, le publicitaire qui a travaillé sur le sujet. C’est aussi un quartier à multiples usages, comme les multiples îles d’un archipel, multiple mais avec une cohérence. »

Mais… Revenons à notre sujet initial… Que signifient ces odonymes ? En route…

Nous poursuivons notre visite des lieux, certains chargés d’histoire, par ordre alphabétique…
La visite sera relativement complète et riche, mais non exhaustive. Alors, suivez nous dans notre voyage !

Comme à la Robertsau, les rues sont également fleuries ou arboricoles, voire champêtres :

  • Acacias (Place des)
  • Anémones (Rue des)
  • Cerises (Rue des)
  • Bocage (place du)
  • Fraises (Rue des)
  • Glycines (Place des)
  • Iris (Rue des)
  • Jacinthes (Rue des)
  • Jasmin (Rue du)
  • Lilas (Rue des)
  • Muguets (Rue des)
  • Pâquerettes (Rue des)
  • Pervenches (Rue des)
  • Primevères (Rue des)
  • Romarin (Rue du)

Et bien évidemment nous retrouvons ici des noms d’archipels (**) (noms nouvellement attribués en 2017 aux allées perpendiculaires au Boulevard de Dresde et à l’Allée du Printemps entre les différents bâtiments du site) :

 

Puis illustrent des personnages, des lieux…

A

Abbé Wetterlé (Rue de l’)

Emile Wetterlé, né à Colmar le 2 avril 1861 et mort à Ouchy près de Lausanne (Suisse) le 24 juillet 1931, est un prêtre, journaliste et homme politique français d’origine alsacienne. Nommé vicaire dans une paroisse ouvrière à Mulhouse, où il n’était vraiment pas à sa place, il s’occupa surtout de journalisme et de politique. (En savoir plus)

(**) Açores (Allée des)

Les Açores (« autours des palombes » en portugais, ce rapace figure d’ailleurs sur le drapeau) sont un groupe d’îles portugaises qui se trouvent dans l’Atlantique Nord, à environ 1 450 km à l’ouest de Lisbonne, et à 2 446 km à l’est-sud-est des côtes orientales de l’île de Terre-Neuve. Les Açores font partie des régions ultrapériphériques de l’Union européenne et sont une région autonome du Portugal. (En savoir plus)

Adrien Zeller (Place)

Adrien Zeller, né le 2 avril 1940 à Saverne et mort le 22 août 2009 à Haguenau, est un homme politique français. Maire de Saverne et député à l’Assemblée nationale, il devient secrétaire d’État chargé de la Sécurité sociale dans le gouvernement Jacques Chirac II, en 1986. Président du conseil régional d’Alsace de 1996 à sa mort, il est le seul président de région de droite à être réélu aux élections régionales de 2004. Se définissant comme un  » démocrate-social », Adrien Zeller, d’abord membre du CDS et de l’UDF, avait adhéré à l’UMP en 2002. (En savoir plus)

Alcide de Gasperi (Promenade)

Alcide De Gasperi (aussi orthographié Degasperi), (1881- 1954), est un homme d’État italien. Après la Seconde Guerre mondiale, il fonde la Démocratie chrétienne (Parti politique italien centriste, fondé en 1942) . Président du Conseil des ministres (principal détenteur du pouvoir exécutif), de 1945 à 1953, soit huit mandats, il est considéré comme l’un des Pères de l’Europe (groupe historiquement défini de sept personnalités politiques qui ont été les premiers promoteurs de la construction européenne au XXe siècle conduisant à l’actuelle Union européenne). (En savoir plus)

Andrieux (Rue)

Jacques Andrieux (1917-2005) est un militaire français, Compagnon de la Libération (membre de l’ordre de la Libération, créé le 16 novembre 1940 par le général de Gaulle). Aviateur refusant la défaite en 1940, il s’enfuit en Angleterre et combat pendant toute la guerre aux côtés de la Royal Air Force, remportant plusieurs victoires en combat aérien. Après le conflit, il exerce diverses fonctions au profit de l’armée de l’air puis, après sa retraite militaire, occupe des postes de direction et d’administration de sociétés civiles. (En savoir plus)

Antonin Magne (Piste)

Antoine Marius Magne dit Antonin Magne, (1904- 1983), est un coureur cycliste français, professionnel de 1926 à 1939. Vainqueur du Tour de France en 1931 puis en 1934, il y gagne neuf étapes en dix participations, et s’y classe troisième en 1930 et deuxième en 1936. Travailleur et méticuleux, celui qui est surnommé « Tonin le sage » ou encore « Tonin la méthode », est reconnu comme un précurseur dans les domaines de l’entraînement sportif et de la diététique. (En savoir plus)

ARTE (Passage d’)

Dès 1988, le projet d’une chaîne franco-allemande à vocation culturelle est soutenu par le Président François Mitterrand et le Chancelier Helmut Kohl lors du Sommet franco-allemand de Bonn. En 1991 sont établis les statuts d’ARTE, financée à 95% par la contribution à l’audiovisuel public perçue dans les deux pays. ARTE est composée de trois entités, la Centrale ARTE GEIE à Strasbourg et deux pôles d’édition et de production, ARTE France à Paris et ARTE Deutschland TV Gmbh à Baden-Baden. Des partenariats seront ensuite noués avec d’autres télévisions publiques. Le 30 avril 1991,la chaîne culturelle européenne A.R.T.E. (Association Relative à la Télévision Européenne) est fondée à Strasbourg. Le Contrat de formation lui donne pour mission de « concevoir, réaliser et diffuser ou faire diffuser (…) des émissions (…) ayant un contenu culturel et international au sens large, et propres à favoriser la compréhension et le rapprochement des peuples en Europe ». Aujourd’hui tous les genres audiovisuels à caractère culturel se retrouvent sur ARTE : Environ 55 % sont des documentaires, 25 % des films de cinéma et de fiction, 15 % des programmes d’information et 5 % de la musique et des spectacles vivants. Les deux tiers des programmes diffusés sur ARTE sont inédits. (En savoir plus)

© ARTE/Patrick Bogner. Le siège d’ARTE est l’expression d’un triple symbole : symbole de la réussite d’une chaîne qui a su s’affirmer dans le paysage audiovisuel européen, symbole d’une amitié fructueuse entre la France et l’Allemagne, et symbole d’une ouverture enthousiaste et déterminée sur l’Europe.

B

(**) Baléares (Allée des )

Les îles Baléares sont l’une des communautés autonomes d’Espagne. Il s’agit d’un archipel situé en mer des Baléares qui comprend cinq îles principales, dont quatre habitées, ainsi que de nombreux îlots, répartis en deux groupes géologiques. La population totale de l’archipel est de 1 113 114 habitants en 2012. La capitale, Palma, est situé sur l’île la plus grande et la plus peuplée, c’est-à-dire Majorque. (En savoir plus)

Bordeaux (Place de)

Citée ici car elle délimite le quartier Wacken du quartier Centre-ville et Gare-Tribunal. A l’époque de sa construction, la place était délimitée au nord par la Porte de Schiltigheim (« Schiltigheimer Tor ») par laquelle on devait passer pour se rendre au Tivoli et au Wacken. Après la démolition des remparts, la place s’est prolongée vers cette direction. La ville de Bordeaux est à l’honneur sur cette place car après la défaite de 1870, l’assemblée nationale quitte provisoirement Paris pour Bordeaux. Lors de la « proposition » de cession des territoires alsaciens et de la Moselle, des députés protestataires ont refusé l’annexion à l’Allemagne. Les noms de quelques députés protestataires se retrouvent donc à proximité de la place de Bordeaux (Rues Jacques Kablé, Edouard Teutsch , Boulevard Gambetta, Lauth, Charles Appell, Jacques Preiss, Charles Grad, Paul Déroulède , Chanoine Winterer) (En savoir plus)(En savoir plus sur les députés protestataires à l’annexion) (***)

C

Chanoine Winterer (Quai du) (***)

Quai dénommé en 1902 « Illthorstaden » « quai de la porte de l’Ill » puis en 1919, quai du Chanoine Winterer. Landelin (ou Landolin) Winterer (né le 28 février 1832 et décédé le 30 octobre 1911) était curé à Mulhouse ainsi que chanoine de la cathédrale de Strasbourg. Il a également été député protestataire d’Altkirch au Reichstag à partir de 1874. (En savoir plus) 

Charles Grad (Rue) (***)

Charles Grad, né le 8 décembre 1842 à Turckheim et mort le 3 juillet 1890 à Wintzenheim-Logelbach, est un homme politique catholique, député protestataire, et écrivain scientifique alsacien, auteur de nombreux ouvrages, articles de presse et d’un journal intime tenu tout au long de sa vie. (En savoir plus)

(**) Cyclades (Allée des)

Les Cyclades sont un archipel de Grèce situées dans le Sud de la mer Égée, dans la périphérie de l’Égée-Méridionale. L’archipel comprend environ 250 îles, îlots et îlots-rochers. Seules 241 îles sont habitées. On les appelle Cyclades car elles forment un cercle autour de l’île sacrée de Délos. Les petites Cyclades, au sud de Naxos entre les îles d’Ios et d’Amorgos, font partie des Cyclades et comptent 6 îles principales. (En savoir plus)

D

Dresde (Boulevard de)

Dénommé en  1861  « Wackenweg », « chemin du Wacken », il était en 1922 une voie  traversant le terrain de la Foire. Inauguré en octobre 1995, par Catherine Trautmann et Herbert Wagner maire de Dresde, en raison du jumelage de Strasbourg avec la ville de Dresde en 1990. La ligne de tram E emprunte cette voie vers la Robertsau depuis 2007. Dresde (en allemand  Dresden) est une ville-arrondissement d’Allemagne, capitale politique et deuxième ville la plus peuplée de la Saxe derrière Leipzig. Elle se situe dans le bassin de Dresde, entre les parties supérieures et médianes de l’Elbe et la plaine d’Allemagne du Nord. En 2018, elle compte plus de 560 000 habitants. Au classement de la superficie des grandes villes allemandes, Dresde occupe la quatrième place. (En savoir plus)

E

Edouard Teusch (Rue) (***)

Édouard Teutsch (né le 5 novembre 1832 à Wingen-sur-Moder et mort dans cette même ville le 14 octobre 1908) est un maître verrier. Il a été élu au Reichstag en 1874 en tant que député protestataire de Saverne. (En savoir plus)

F

Frederic Guillaume Raiffeisen (Rue)

Nouvelle appellation de la rue du Wacken depuis 2018, en hommage à Frédéric-Guillaume Raiffeisen, l’initiateur des banques coopératives (la rue abrite plusieurs banques). Son nom réel est Friedrich-Wilhelm Raiffeisen (1818-1888), homme politique et économiste allemand, il donne naissance à des caisses de crédit, ou caisses rurales, où les prêts sont permis grâce à la solidarité de tous les sociétaires. Ces caisses sont à l’origine de différents organismes bancaires, comme par exemple, le Crédit Mutuel en France. (En savoir plus)

G

Gustave Brion (Rue)

Gustave Brion, né le 24 octobre 1824 à Rothau (Bas-Rhin) et mort le 3 novembre 1877 à Paris, est un peintre et illustrateur français. Peintre régionaliste, il produit notamment des scènes de genre alsaciennes. Il illustre également « Les Misérables » de Victor Hugo. (En savoir plus)

H

Herrenschmidt (Avenue)

De Jean Gustave François Herrenschmidt (1789 – 1868), tanneur et fondateur de la tannerie du Wacken. Avant l’arrivée au Wacken, de la famille Herrenschmidt en 1812, l’ île était inhabitable car infestée de moustiques. Pour aller au Wacken il fallait un bateau. L’ île n’était fréquentée que par des bateliers, il n’y avait ni routes, ni ponts, uniquement des maraîchers du quartier de la Porte de Pierre, des bûcherons, des pêcheurs qui ne faisaient que passer. Ce n’est qu’en 1727 que l’ on commençait à s’ intéresser au Wacken et qu’il a été construit un pont muni d’une porte et d’un cadenas. Il y avait déjà une mégisserie [le mégissier travaille les petites peaux (agneaux, moutons et chèvres), au contraire du tanneur qui transforme les peaux de grandes tailles (veaux, vaches, taurillons, taureaux, buffles], qui a été rachetée et a été à l’origine de la tannerie. La famille s’installa à l’extrême ouest de l’ île, dans la boucle de l’ Aar, sur la rive droite. Ce n’est que petit à petit,  que les bornes ont été déplacées par Gustave-François et ses descendants pour former un tout d’ une surface d’ environ 10 hectares. (Source)

I

Ile Jars (Rue de l’)

En 1714 naît la première construction sur l’Ile Jars, celle réalisée par Antoine d’Andlau appelée le château de l’Ile Jars. La rue occupe actuellement le lit comblé de l’ancien canal de dérivation. Certaines constructions actuelles, le long du square, datent de 1900,  la rue se nommait alors  « Jarsstrasse ». Deux hypothèses pour l’origine du nom : il s’agit soit d’une déformation de l’Aar qui coule à proximité, soit plus probablement, d’une allusion aux élevages d’oies prospères dans le secteur. A ce propos, sachez que le foie gras est  né au Tivoli : En 1778, le Marquis de Contades a embauché un jeune chef cuisinier, Jean-Pierre Clause, et a exigé de lui une cuisine résolument française. Clause s’exécuta et confectionna une croûte ronde, farcie de foie gras entier, complétée de farce de veau et de lard, le tout recouvert d’un couvercle et mis au four à feu doux. Ce fut un succès, une acclamation parvenue très vite aux oreilles du roi Louis XVI et du célèbre Brillat-Savarin. Jean-Pierre Clause poursuivit par la suite sa carrière de producteur de foie gras rue de la Mésange à Strasbourg. (Source)

J

Jean Wenger Valentin (Rue)

Bordée d’immeubles de bureaux, réaménagée en 2000 pour le passage du tram sur une plateforme engazonnée avec les voies de circulation de part et d’autre. Anciennement dénommée « Rue du Wacken » et, depuis 1981, baptisée Rue Jean Wenger Valentin (1892-1975), grand acteur économique strasbourgeois. En 1919 il participe à la création d’une banque, devenue en 1931 le Crédit Industriel d’Alsace et de Lorraine (C.I.A.L.). Il est fondateur de la première société de développement régionale en Franc, la SADE. De 1955 à 1967, il a été président de la chambre de commerce et de l’Union des chambres de commerce rhénanes. (Source)

Jean-Jacques Rousseau (Rue)

Autrefois dénommée « Kössler’s Mühlweg » « Chemin du moulin Kössler », puis vers 1910 « An der Aar » « Le long de l’Aar », et vers 1918 « Rue Jean-Jacques Rousseau », (1712 -1778), du nom de l’écrivain, philosophe et musicien genevois francophone. Orphelin de mère très jeune, sa vie est marquée par l’errance. Si ses livres et lettres connaissent à partir de 1749 un fort succès, ils lui valent aussi des conflits avec l’Église catholique et Genève qui l’obligent à changer souvent de résidence et alimentent son sentiment de persécution. Après sa mort, son corps est transféré au Panthéon de Paris en 1794. (En savoir plus)

Joseph Bech (Pont)

Joseph Bech, (1887-1975), était un homme politique et avocat luxembourgeois. Il est aussi considéré comme l’un des Pères de l’Europe. Tout au long de sa carrière, Bech reste hanté par le souvenir de la Grande Guerre, c’est ainsi qu’il participe au nom du Luxembourg à toutes les négociations multilatérales qui se tiennent pendant et après la Seconde Guerre mondiale, et œuvre à l’intérieur de son pays pour faire accepter l’adhésion du Grand Duché aux organisations internationales nouvellement créées : Benelux en 1944, ONU en 1946, OTAN en 1949. (En savoir plus)

L

Lauth (Rue) Lauth (Pont) (***)

Ernest Lauth (1827-1902) est issu d’une vieille famille strasbourgeoise. Ce banquier fut maire de Strasbourg de 1871 à 1873, puis député protestataire au Reichstag à partir de 1874. (En savoir plus)

Léon Boll

Georges Léon Boll, journaliste (1862-1918). Études au Grand Séminaire de Strasbourg, Boll entra dans la rédaction du journal catholique conservateur “L’Union d’Alsace-Lorraine”. Après avoir épousé une fille d’un propriétaire viticole, Boll s’occupa de la commercialisation des vins d’Alsace, puis revint au journalisme en 1902. En 1904 devint rédacteur en chef, puis en 1905 directeur du “Journal d’Alsace-Lorraine”, qui fut interdit en 1914. Boll réussit à passer à Paris dès la fin du mois du juillet. De 1914 à sa mort, il collabora au journal de Clemenceau, “L’homme libre, l’homme enchaîné”. (En savoir plus)

Levant (Rue du)

Située dans le quartier des « fleurs », elle était autrefois (1940) nommée « Schneeglockelweg » « chemin des perce-neige », rebaptisée en 1945 en rue du levant, elle a conservé ce nom. Le Levant désignait traditionnellement en français les pays bordant la côte orientale de la mer Méditerranée : en premier lieu le Liban et la Syrie  également Israël , la Jordanie, l’Anatolie, la Mésopotamie et l’Égypte. Le Levant est aujourd’hui plus souvent désigné sous le nom de « Proche-Orient » ou même de « Moyen-Orient », par alignement sur l’anglais « Middle East ». (En savoir plus)

Lucien Febvre (Rue)

Lucien Paul Victor Febvre, (1878 – 1956) est un historien moderniste français qui a eu une forte influence sur l’évolution de cette discipline, notamment à travers l’École des Annales, revue d’histoire et de sciences sociales qu’il a fondée avec Marc Bloch. (En savoir plus)

M

(**) Marquises (Allée des)

Les îles Marquises (en marquisien Fenua Enata, soit la « Terre des hommes ») forment un des cinq archipels de la Polynésie française. D’une superficie totale de 997 km2, elles constituent un des archipels les plus étendus de la Polynésie française. Elles se situent dans le Nord de l’océan Pacifique Sud. (En savoir plus)

O

(**) Orcades (Allée des ) 

Les Orcades, sont un archipel subarctique situé au nord de l’Écosse à 16 km de la côte de Caithness. Cet archipel compte 67 îles légèrement vallonnées, dont 16 seulement sont habitées. Les quelque 20 000 Orcadiens vivent pour la plupart sur l’île principale, Mainland, d’une superficie de 523,25 km², dans les villes de Kirkwall et Stromness. (En savoir plus) 

P

Printemps (Allée du)

Dénommée en 1900 « Seufzetallee » « Allée des soupirs », puis en 1927, ce qui coïnciderait avec la première foire exposition, « Allée du Printemps ». A l’arrière de cette allée, se trouve la « cité jardin » avec ses rues aux noms de fleurs.

R

Richard Strauss (Rue)

Cette rue occupe l’emplacement d’un ancien canal de dérivation. Longeant le Palais de la Musique et des Congrès cette voie a été dénommée en l’honneur du compositeur et chef d’orchestre allemand Richard Strauss en 1987. Né à Munich le 11 juin 1864 et mort à Garmisch-Partenkirchen le 8 septembre 1949, Richard Strauss est surtout un spécialiste et connaisseur hors pair de l’orchestre. Il n’existe aucun lien de parenté entre le Bavarois Richard Strauss et les deux Johann Strauss (père et fils), originaires de Vienne (Autriche) et surnommés les rois de la valse. (En savoir plus)

Roseaux (Berge des)

La berge des Roseaux longe les rives de l’Aar. Il s’agit d’un petit chemin bucolique situé entre les jardins des maisons de la cité Ungemach et en face les jardins des maisons du Tivoli. Cadre enchanteur avec canards et ragondins tout au long du chemin, à deux pas de la ville, du tram, et des institutions. (En savoir plus)

Par Fabien Romary, https://www.archi-wiki.org

S

Sandor Petofi (rue) Sandor Petofi (square)

Rue et petit square situés entre l’hôtel Mercure et la place de Bordeaux où se trouve une stèle (œuvre de Roman Gerstenkorn de Budapest) à l’effigie du poète Sándor Petôfi  (1823-1849). Protagoniste actif de la Révolution hongroise de 1848, il est également un représentant de premier plan du courant romantique et du mouvement des nationalités dans l’Europe de la première moitié du XIXe siècle. (En savoir plus)

Schutzenberger (Avenue)

Charles Schutzenberger, né le 1er février 1809 et mort le 22 septembre 1881 à Strasbourg, est un médecin alsacien, professeur à la Faculté de médecine de Strasbourg. Il devient membre de la Société des amis du muséum d’histoire naturelle de Strasbourg, qui a pour but de « mettre en lumière les progrès des Sciences, promouvoir leur diffusion et contribuer ainsi à leur rayonnement ». (En savoir plus)

Soupirs (Allée des)

Ancien nom de l’Allée du Printemps qui était dénommée en 1900 « Seufzetallee » « Allée des soupirs ».

Stade (Chemin du)

Il s’agit du stade du Tivoli sur lequel est construit « Le Maillon ». En 1890 quelques gens créent un club de foot au Wacken et emménagent en 1912 au vélodrome qui vient d’être construit et qui sera démoli au lendemain de la Première Guerre mondiale. Le stade subsiste et une tribune est construite en 1922. En 2006 l’ASS quitte les lieux pour la Rotonde, le foyer est démoli en 2013. (Source)

T

Théophile Schuler (Rue)

Jules Théophile Schuler, né à Strasbourg le 18 juin 1821 et mort dans la même ville le 26 janvier 1878, est un peintre romantique, un illustrateur et un graveur français, fortement ancré dans la tradition alsacienne. Ses illustrations de plusieurs œuvres de Jules Verne, Victor Hugo ou Erckmann-Chatrian, entre autres, ont contribué à sa notoriété bien au-delà de sa région natale. (En savoir plus)

Tivoli (rue du)  Tivoli (Parc du)

Agréable petit parc entouré partiellement de belles maisons typiques. Autrefois lieu-dit entouré d’eau où se trouvait une brasserie avec jardin d’été, lieu prisé des strasbourgeois en quête de distractions musicales. La dénomination du jardin en 1890 « Tivoli Garten » fait sans doute allusion à la ville italienne de Tivoli, connue pour ses jardins et cascades. (En savoir plus)

Archives de la ville et de l’Eurométropole :  Le parc de nos jours au printemps  / Entrée principale du restaurant vers 1930

U

Ungemach (Passerelle)

Construite en 1920, cette jolie passerelle surplombe l’Aar et relie la rue des Iris à la rue Jean-Jacques Rousseau. Du nom de l’industriel alsacien Leon Ungemach (1844-1928), créateur en 1888 de l’usine historique de la ville de Schiltigheim de confection de conserves et de produits (café, chocolat, escargots…) qui a existé jusqu’en 1983, soit presqu’un siècle d’activité. Lequel est également à l’origine de la « Cité Ungemach », quartier de cité-jardins pour ouvriers et employés, dont certains dirent qu’il s’agissait de faire oublier ses activités spéculatrices durant la guerre.

V

Voltaire (Rue)

François-Marie Arouet, dit Voltaire, né le 21 novembre 1694 et mort le 30 mai 1778 à Paris, est un écrivain et philosophe français qui a marqué le XVIIIe siècle. Représentant le plus connu de la philosophie des Lumières, Voltaire domine son époque par la durée de sa vie, l’ampleur de sa production littéraire et la variété des combats politiques qu’il a menés. Son influence est décisive sur la bourgeoisie libérale avant la Révolution française et pendant le début du XIXe siècle. Son œuvre littéraire est riche et variée. (En savoir plus)

W

Wacken (Rue du) (Chemin du) (Place du)

Le site d’exposition du Wacken en 1930 / © Archives Eurométropole

La revue du quartier Wacken est terminée.

Nous pourrions dire que le quartier Wacken est bien hétéroclite, endroit chargé d’histoire qui révèle timidement encore, de par son patrimoine et son architecture le charme du passé. Mais, en quelques mètres, nous passons d’une extrême à l’autre et l’ambiance village aux maisons cossues, laisse place à un style ultracontemporain, voire » intergalactique » où s’expriment les rêves les plus audacieux et les plus fous des architectes urbains d’aujourd’hui.

Rappelons nous le Moyen-âge, où des dizaines de cathédrales gothiques sortent de terre, plus majestueuses et grandioses les unes que les autres… Ces bâtisseurs étaient également téméraires et qualifiés d’aliénés, rappelons nous qu’en 1439, la flèche de la cathédrale de Strasbourg atteint les 142,15 mètres. Cet exploit architectural (il s’agit d’une réalisation innovante et exceptionnelle, entièrement ajourée, elle rompt avec les projets classiques de l’époque), resta inégalé jusqu’au XIXe siècle…

 

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