Les années 1940 d’un petit Alsacien (à la Robertsau)
La Librairie La Parenthèse accueille samedi 2 décembre à partir de 10h00 Maurice Ruch qui vient d’éditer aux éditions Bastian « Les années 1940 d’un petit Alsacien.
La Librairie La Parenthèse accueille samedi 2 décembre à partir de 10h00 Maurice Ruch qui vient d’éditer aux éditions Bastian « Les années 1940 d’un petit Alsacien.
« Maurice Ruch parle d’un temps que les moins de cinquante ans ne peuvent pas connaître, un temps où la télévision, le lecteur- graveur de DVD, lave-linge ou lave-vaisselle, le congélateur, four à micro-ondes ou fer à repasser électrique n’existaient pas.
Une époque où l’on vivait sans voiture, sans téléphone, portable, sans baladeur, sans supermarchés ni fast-food, sans escalators ni ascenseurs, sans ordinateur ni cartes de crédit, sans tous ces gadgets en plastique dont nous encombrons notre environnement immédiat et dont nous faisons déborder nos poubelles.
Cette époque semble remonter au Moyen Age. elle n’est pour- tant pas si lointaine : à peine soixante-dix ans en arrière !en nous entraînant sur les traces de Morissel, c’est en quelque sorte à un retour aux sources auquel l’auteur nous invite. »
L’histoire :
À la veille du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, un petit garçon naît à la clinique Sainte-Anne de Strasbourg-Robertsau. Ses proches l’appellent Morissel.
À six ans à peine, ce petit garçon a déjà derrière lui un an d’exil forcé à près de mille kilomètres de chez lui, cinq ans d’une terrible guerre et vient de changer de nationalité pour la deuxième fois.
Il a vécu successivement l’évacuation, l’occupation, la guerre, mais aussi la vie quotidienne de l’après-guerre dans son quartier de la Robertsau, qui était alors le faubourg maraîcher de Strasbourg.
Dans ce récit sensible, le narrateur nous entraîne sur le chemin de ses souvenirs : l’école et l’église paroissiale, le jardin de l’oncle Émile, le château de Pourtalès et la ferme de Bussière, les jeux et baignades au « Canal-des-Français » qui coulait à deux pas de chez lui …
Plonger dans l’histoire de Morissel revient à s’immerger dans un univers bien éloigné de notre mode de vie actuel. Ces « années quarante » évoquent un autre siècle, certains diront même un autre monde !
merci beaucoup pour ce beau témoignage, d’un autre temps, d’une autre Robertsau, sans jugement négatif sur l’évolution normale avec le monde actuel totalement différent. Comme nous, quand nous nous regardons dans la glace, nous ne retrouvons plus nos traits d’enfant. Nous ne retrouvons plus les traits de nos copains de maternelle, de primaire, de BOECKLIN, ceux de nos parents et de nos grands-parents, décédés. Nous évoluons, nous vivons, nous changeons, cherchons des emplois et des logements, parfois loin de la Robertsau de notre naissance. Merci MORISSEL pour ce beau récit objectif. Il nous a touchés.