Médiathèque Mélanie de Pourtalès : on a pu la visiter en avant-première
Après deux mois de travaux, le Blog de la Robertsau a pu visiter la médiathèque Mélanie de Pourtalès. A l’occasion de sa réouverture aujourd’hui, mardi 6 octobre, revue en détail des nouveautés.
Après deux mois de travaux, le Blog de la Robertsau a pu visiter la médiathèque Mélanie de Pourtalès. A l’occasion de sa réouverture aujourd’hui, mardi 6 octobre, revue en détail des nouveautés.
Mine de rien, et on ne le devine pas forcement dans l’ambiance feutrée des médiathèques, 600 prêts sont réalisés par jour, soit environ 12 000 par mois ! C’est dire si les Robertsauviens sont attachés à leur médiathèque, 3 500 personnes se sont d’ailleurs inscrites directement à celle de la Robertsau. Un coup de neuf s’imposait pour gérer le flux toujours grandissant des demandes, d’où ces travaux.
1 / La médiathèque a ENFIN retrouvé ses lettres mais perd la Robertsau.
Signalé (entre autre) par le Blog de la Robertsau en octobre 2013 (voir notre billet : Les lettres manquantes de la médiathèque de la Robrtsau à Strsbourg !), le fronton de la médiathèque à enfin retrouvé ses lettres et porte fièrement son nouveau nom : Mélanie de Pourtalès. La Robertsau, quant à elle, est passée à la trappe. On s’amusera de la difficulté de trouver à la CUS (Eurométropole, on sait, mais c’est vraiment trop long à écrire) des lettres entières, en effet la charte graphique des médiathèque est de couper une partie des lettres… (une police d’occasion ?).
2 / Les livres sont pucés
Aussi étonnant que cela puisse paraître, il y a deux circuits de médiathèques à Strasbourg, celles de l’Eurométropole et celles de la Ville de Strasbourg. La Robertsau dépend de la Ville et la Médiathèque Malraux de la CUS, et pour simplifier les choses, les deux circuits n’avaient pas le même système de gestion informatique, particulièrement pour la prise et rendu des livres. La Ville avait un code barre et les médiathèques CUS des puces RFId (Radio Fréquence Identification).
Dans un grand mouvement d’harmonisation des prêts, la ville de Strasbourg est en train de de passer tous ses livres aux puces RFId. C’est un travail titanesque, car rien qu’à la Robertsau, ce ne sont pas moins de 25 000 livres qui ont été pucés (et au passage nettoyés) pour permettre le prêt automatique comme à Malraux. Il y a maintenant deux bornes à l’entrée de la Médiathèque à votre disposition.
3 / Des nouveautés à venir :
Maintenant que les livres sont pucés, vous allez bientôt pouvoir bénéficier de deux grosses nouveautés, très attendues par les usagers : le rendu des livres 24/24h et pouvoir emprunter un livre dans une médiathèque et le rendre dans une autre. Ces services seront mis en route certainement courant janvier 2016, la direction des médiathèques attend la fin des travaux dans les autres bibliothèques ; celle de l’Elsau devrait être la dernière.
Reconnu pour ses animations littéraires, la Médiathèque de la Robertsau propose de nombreux moments pour tous publics. Nous vous invitons à consulter régulièrement l’agenda du Blog de la Robertsau pour les connaitre.
On ne dit effectivement plus CUS mais « EMS » si vous ne voulez pas écrire Eurométropole! 😉
En réalité on en a assez des Euro-machins chouettes. A force de mettre Europe partout, on finit par galvauder le concept même d’Europe. Un festival de BD avec 3 pays ? Hop c’est un festival européen, une vente de brouettes avec des commerçants de Kehl et de Strasbourg et c’est la grande foire européenne des brouettes.
Une eurofoire des eurobrouettes?? Où ça, où ça? Au Wacken? Au Lieu d’Europe? Au foyer Saint-Louis? J’en cherche une pour mes travaux d’automne au jardin (pas une foire, une brouette…)!
Bigre…, le pape François à côté de Guy Gilbert, le curé des loubards: y a un nouveau rayon « Sédition » ou « L’Evangile en actes » à cette médiathèque? Ne me dîtes qu’on va y trouver l’encyclique Laudato Si, cantique papal à la gloire de la décroissance?!
Décroissance qui voudrait que les robots et autres écrans tactiles ne remplacent pas à terme les personnes très gentilles et compétentes, qui nous accueillent, nous conseillent et nous guident, dans les multiples trésors de cette médiathèque…
Cette « police d’occasion » est l’occasion de montrer que la partie supérieure des lettres minuscules fournit nettement plus d’information que leur partie inférieure. On peut même se passer du bas.
Cette typographie ne veut donc pas symboliser une langue qui coule. Enfin, je l’espère…