Vous avez remarqué ? Il y a un petit détail…
22 septembre 2017 par Rédaction du Blog de la Robertsau
Le diable est dans les détails, mais celui-ci nous a fait sourire en passant devant l’église St Louis.
Le diable est dans les détails, mais celui-ci nous a fait sourire en passant devant l’église St Louis.
Dans l’affaire du Foyer St Louis, la paroisse et son curé rabâchaient sans cesse qu’il s’agissait d’une affaire privée… et qui ne regardait en rien les Robertsauviens. Pourtant quand on regarde bien l’église St Louis, on peut y remarquer un détail qui contredit cette thèse…
On peut admirer sur le clocher de l’église St Louis un magnifique écusson… celui de la ville de Strasbourg ! Effectivement, il s’agit bien d’une propriété de la ville… Mais là, la preuve est éclatante !
Marc 12:17 Alors il leur dit : Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Et ils furent à son égard dans l’étonnement.
9ème commandement : Tu ne porteras pas de faux témoignage !
Traduction : tu ne mentira point !!!
Mais ce n’est peut être qu’un « pieux mensonge » !!!
Dans toute cette affaire, la paroisse et la Ville ont fait semblant d’oublier les contraintes du Concordat, notamment le fait qu’il organise la responsabilité municipale à l’égard des éventuels déboires d’une paroisse. D’où le statut d’établissement PUBLIC du culte, qui s’applique aux fabriques paroissiales.
Qui dit caractère PUBLIC, dit représentation du maire au conseil de fabrique et contrôle par le conseil municipal des affaires immobilières des paroisses, à travers un avis formel sur toute transaction. Après cet avis municipal, c’est le Préfet, représentant de l’Etat qui autorise ladite transaction. C’est ce qui s’est passé pour le foyer Saint-Louis : comment peut-on parler d' »affaire privée », quand tout passe par l’avis et l’autorisation d’instances publiques ?
Du coup, le projet de la paroisse devient aussi celui de la Ville, puisque cette dernière lui donne son aval ou non. Du coup, ce projet peut très légitimement être combattu par les citoyens, tout comme tant d’autres projets municipaux.
C’est cette dimension citoyenne de sa démarche que la paroisse a méprisé, oubliant que le foyer n’était pas un simple objet immobilier, mais un bien collectif auquel beaucoup de Robersauviens sont attachés.
Au final, le Concordat est une bonne chose, en tant qu’il préserve la collectivité des dangers d’un repli communautaire, où les églises seraient livrées à elles même, hors de contrôle. Il organise le contrôle citoyen des affaires des églises, ce qui, par les temps qui court, est loin d’être négligeable.