Aucun tram E mercredi 21 juin depuis la Robertsau
L’intersyndicale CGT – FO – CFDT qui a déposé le préavis de grève demande « de vraies négociations salariales » et l’arrêt des externalisations de lignes. Avec un centre ville sous surveillance pour raison de sécurité, les agents de la CTS n’ont pas trouvé meilleure idée que lancer un préavis de grève pour le jour de la…
L’intersyndicale CGT – FO – CFDT qui a déposé le préavis de grève demande « de vraies négociations salariales » et l’arrêt des externalisations de lignes.
Avec un centre ville sous surveillance pour raison de sécurité, les agents de la CTS n’ont pas trouvé meilleure idée que lancer un préavis de grève pour le jour de la fête de la musique. On peut comprendre leur mouvement de grève, mais il aurait pu commencer jeudi.
Cela dit, dans une négociation, il faut être deux, et le moins que l’on puisse dire c’est que ce dossier est encore brillamment géré par le président de la CTS , Alain Fontanel. Et contrairement à son ralliement de dernière minute, les bus et tram ne seront pas « en Marche » à partir de mercredi 21 juin 2017.
En conséquence, les services de tram et bus ne fonctionneront que de 6 heures du matin à 14 heures. Rappelons qu’en outre, la circulation des véhicules sera interdite dans le centre-ville à partir de 16h.
Jusqu’au début de l’après-midi, les lignes seront ainsi cadencées selon un communiqué de la CTS, après 14 h, il faut se débrouiller.
- Ligne A, ligne B, ligne C, ligne D : un tram toutes les 30 minutes environ.
- Ligne G : un bus toutes les 30 minutes environ.
- Les lignes E et F ne circulent pas.
- L1 : un bus toutes les 30 minutes environ.
- Ligne 2 : un bus toutes les 30 minutes environ.
- Ligne 4 : un bus toutes les 30 minutes environ entre Capucins et Hoenheim Gare. Desserte de Wolfisheim Stade,
- Poteries et Reichstett Mairie toutes les 60 minutes environ.
- Ligne 6 : un bus toutes les 30 minutes environ entre Pont Phario et Marc Seguin. Desserte de Souffelweyersheim et Niederhausbergen toutes les 60 minutes environ.
- Ligne 12 : un bus toutes les 45 minutes entre 6h et 9h et entre 11h30 et 14h.
- Ligne 13 : un bus toutes les 45 minutes environ.
- Ligne 24 (itinéraire via Stade Michel Walter) : un bus toutes les 40 minutes environ.
- Ligne 67 : un bus toutes les heures environ.
- Ligne 71 (circuit 4 communes) : un bus toutes les heures. Les arrêts Lampertheim Lorraine, Bourgogne et Lampertheim Mairie ne sont pas desservis.
- Ligne 72 : un bus toutes les 1h20 environ entre 7h et 9h et entre 12h et 14h.
Plus d’information sur le site de la CTS
Depuis ce lundi, c’est le challenge Au boulot à vélo !, organisé par le CADR 67. Pas de trams, ni de bus et bientôt des restrictions de circulation pour les voitures pour cause de pollution : c’est l’occasion ou jamais de tester le vélo pour vos déplacements !
Le vélo, c’est économique, pratique, rapide, sain et non-polluant. Et on trouve désormais tous les vélos possibles, pour répondre au plus près à ses besoins (vélo pliable, vélo-cargo, tandem, vélo électrique, etc.). Bref, plus d’excuses !
Vous auriez pu DU préciser les raisons de la grève, décevant
elles sont précisées dans le chapeau du papier : « « de vraies négociations salariales » et l’arrêt des externalisations de lignes. »….
Les simples habitants et citoyens sont une fois de plus les otages d’une « caste » qui bloque la France depuis 40 ans (inutile de citer les noms, toujours dans le secteur public ou para-public…). En jeu, ce n’est malheureusement pas la lutte contre le chômage, ou l’insertion des jeunes, non plus prosaïquement le salaire (parce que la garantie de l’emploi ne suffit plus !).
Heureux êtes-vous, Melenchez, de ne pas avoir à vous battre pour améliorer vos conditions de travail ou défendre plus simplement votre emploi (car il s’agit bien de ça à la CTS, dont les emplois sont menacés par les projets d’externalisation de lignes,concoctés par son président, le macroniste Fontanel) !
Jusqu’à nouvel ordre, le droit de grève reste un droit fondamental, qu’on exerce rarement avec légèreté. Et c’est vrai qu’aucune grève n’est populaire, puisque son principe même est de perturber pour gêner les patrons.
Quant à votre logorrhée anti-fonctionnaires, on aimerait l’entendre aussi, quand les agriculteurs déversent des tombereaux de purin dans nos rues, quand les camionneurs brûlent des pneus aux barrages ou quand les Bretons vandalisent des portiques d’écotaxe : sont fonctionnaires, ceux-là ?
Si vous étiez fonctionnaire, vous sauriez 1.que la sécurité de l’emploi n’est plus du tout une garantie, après les atteintes multiples qui l’ont précarisée, ces dernières années, et que 2. elle est annulée par une rémunération qui n’a rien à voir avec celle des postes et compétences équivalents dans le privé (demandez, par ex., leur avis aux personnels non-madarins des hôpitaux publics).
Mais, soyez rassurés, il n’y aura bientôt plus de ces maudits privilégiés, ni dans les transports publics, ni dans les écoles, ni dans la police, ni pour ramasser nos déchets et balayer nos trottoirs… le mainstream libéral est à l’oeuvre, dogme budgétaire européen oblige. Pour bénéficier du même service, il faudra batailler ou payer, les riches (dont vous êtes sans doute) s’en sortiront.
C’est très bien le vélo !
Mais Strasbourg contrairement a ce que certains disent !
N’est pas la Ville du vélo !!!
Observez les exploits que les cyclistes sont obligés de faire en ville et les piétons qui sont en danger permanent de se faire renverser par un vélo sur les trottoirs !
Le vélo en Allemagne et en Hollande avec des pistes cyclables en « site propre » !!! Oui ! Mais pas à Strasbourg !!!
@CHARLIE : Vous ne semblez pas réaliser l’absurdité de votre raisonnement : si les fonctionnaires ou assimilés ne bénéficiaient plus de la sécurité de l’emploi et gagnaient moins que dans le privé, pourquoi alors les administrations ou entreprises publiques chercheraient-elles à externaliser ou à recruter hors statut ??? Particulièrement en ce qui concerne les salaires, les cadres sont effectivement beaucoup moins bien payés dans la fonction publique que dans le privé, mais les personnels moins qualifiés sont bien mieux payés, et cela sans même compter les avantages sociaux (RTT, congés spéciaux, dans le cas de la CTS transports gratuits pour le conjoint et les enfants, etc …) .
Et non, cette grève n’a comme d’habitude pas beaucoup gêné « les patrons » comme vous dites. Par contre, les lycéens passaient les épreuves de maths mercredi matin et de LV2 l’après-midi, les étudiants en médecine passaient le concours de l’internat … Et bien sûr il y a toutes les personnes qui ont besoin des transports en commun pour aller travailler et qui ne bénéficient pas, eux, de la garantie de l’emploi. A côté de cela, la fête de la musique paraît un peu futile, mais il faut la mentionner quand même.
Je sais que de défendre les services publics, les fonctionnaires et le droit de grève relève de plus en plus de la gageure, dans notre société désormais « moderne », où tout le monde, même les paralytiques, sont sommés de se mettre « en marche ». Mais je vais insister, n’espérant nullement vous convaincre.
D’abord, je ne dis pas que la garantie de l’emploi n’existe plus dans les fonctions publiques. Historiquement, elle est justifiée par le besoin de pérennité du service public, pensé comme devant s’affranchir des aléas du marché de l’emploi. Je dis juste qu’elle est fragilisée et pas seulement dans les esprits macronistes ou ultralibéraux, mais concrètement par les politiques d' »austérité » et de « rigueur » suivies depuis au moins 15 ans, dans ce pays.
On réduit les effectifs et on externalise à tour de bras, croyant faire des économies sur les dépenses de fonctionnement. Le dogme de la réduction de la dépense publique est passé par là, venu de Bruxelles, où il a été instillé par les Reagan, Thatcher et autres Blair et aujourd’hui Schaüble : moins d’investissements publics, moins de fonctionnaires et que ça saute, sinon les banquiers vont pleurer. Et puis, l’entreprise privée, c’est tellement plus efficace, souple et rentable (essayez juste de changer de téléphone et vous vous en rendrez compte).
Comment ça marche, une externalisation : on choisit une entreprise sur la base d’un marché public; l’entreprise lauréate est souvent la moins-disante, càd celle qui proposera de faire le job au moindre coût; moindre coût signifie souvent personnel mal payé et surpressé et finalement… viré parce que boulot moins bien fait. Entre-temps, on aura viré ces fainéants de fonctionnaires, qui connaissaient le boulot et le faisaient plutôt bien (cf. toutes les notations de nos services publics). En définitive, l’autre nom de l’externalisation, c’est dumping social. C’est, tout bien pesé, le même esprit que celui d’une multinationale qui part au Bangladesh, pour faire des économies…
Bien sûr, pour les collectivités qui « dégraissent », c’est moins cher. A court terme. Parce qu’à plus long terme, le service est moins bien fait ou plus cher (certaines le réinternalisent, d’ailleurs) et, globalement, c’est inefficace en termes de chômage (ça se saurait, non ?). Sans parler des coûts sociaux divers et variés, de la Sécu aux allocations-chômage, ou des « déserts » territoriaux qui nous coûtent aussi de plus en plus cher… Tous ces dégâts connexes, sont, du coup, vraiment externalisés, des collectivités vers la Collectivité.
Très joli, les « externalisations », non ?
Ensuite, les petits avantages. C’est drôle, mais on trouve toujours le type d’à côté mieux loti que soi. Vous voulez vraiment qu’on fasse le comparatif des avantages sociaux ou autres dans les différents métiers et professions ? On aurait quelques surprises, mais c’est toujours ces maudits fonctionnaires qui en ont le plus. Par exemple, dans les hôpitaux : des milliers d’heures supplémentaires qui ne seront jamais payées, bel avantage en nature, non ?
Enfin, la grève. Moi je persiste et je signe : bravo, les syndicats de la CTS d’avoir choisi ce jour et ce moment pour faire grève et pour défendre leurs droits et leur emploi. Une grève qui ne dérange personne n’en est pas une. Elle m’a gêné aussi, bigre, j’ai dû prendre mon vélo pour aller bosser, un vrai scandale. Je respecte cette grève, comme toutes les grèves, parce que je sais qu’un jour, j’aurai peut-être aussi besoin de faire grève. Pas vous ? Heureuse êtes-vous.
Charlie, ne vous en déplaise, il y a grève et grève :
– Quand les salariés d’une entreprise privée lambda se mettent en grève, ils bloquent le fonctionnement de leur entreprise, en connaissant les risques que cela induit sur la santé de l’entreprise et au final sur leur propre emploi. Ces salariés ne se mettent pas en grève à la légère.
– Il y a les hôpitaux. Quand le personnel soignant est en grève, les opérations non urgentes sont reportées mais l’essentiel du personnel est réquisitionné au nom de la continuité des soins et a simplement le « droit » de porter un brassard « en grève ». Il y a eu récemment des grèves de sage-femmes et d’internes, ils travaillaient quand même. Ces catégories de personnels sont-elles exclues de votre vibrant plaidoyer pour le droit de grève ou souhaitez-vous que les soignants puissent eux aussi cesser leur travail et abandonner leurs patients hospitalisés ? Et accepteriez-vous de trouver porte close aux urgences de l’hôpital parce que le personnel s’est mis en grève suite à une n-ième aggression (à comparer avec la cts ou la sncf …) ? Soyez honnête. Et je ne connais pas la situation des forces de l’ordre vis-à-vis du droit de grève mais j’imagine mal une cessation de travail massive dans ce domaine.
– Et puis il y a d’autres services publics et spécialement les entreprises de transports publics, dont le personnel use et abuse du droit de grève car le pouvoir de nuisance de la grève sur le public est énorme du fait d’une situation de monopole et parce qu’il bénéficie de toute façon de la garantie de l’emploi, contrairement à la plupart des gens qui subissent les conséquence de leur grève. Désolée, mais je ne trouve pas ce chantage légitime. Et je ne critique pas en soi la garantie de l’emploi des fonctionnaires et assimilés, j’estime simplement qu’elle devrait entrainer une certaine responsabilité/modération au lieu d’abus.
Et tant mieux pour vous si votre état physique vous permet de prendre votre vélo, qui plus est lors d’un épisode de canicule et de pollution. Figurez-vous que beaucoup de gens ne sont pas dans votre cas. Et tout le monde n’a pas non plus les moyens de se déplacer en taxi.