Cette année j’achète mon beau sapin à la Robertsau !

Cette année j’achète mon beau sapin à la Robertsau !

Indispensable symbole, il sera pour un temps illuminé et paré de mille boules, guirlandes, givrages et autres décorations. Le roi de votre salon sera le témoin de vos délicieux et recherchés repas de fêtes, échanges de cadeaux et embrassades de Noël. Mais où l’acheter cette année ?

Publicité

Nous avons fait le tour des marchands de sapin de notre quartier pour vous présenter les produits de nos enseignes permanentes mais également ceux des vendeurs itinérants qui se sont arrêtés chez nous pour nous proposer leurs produits résineux.

Voici donc le circuit des sapins proposé par le blog de la Robertsau

  • Les Jardins de Marthe, 9 chemin Goeb : Vente de sapins tous les jours du lundi au dimanche de 9 heures à 19 heures

  • Fleurs Roth, 52 rue Jeanne d’Arc, ouvert tous les jours de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 19 heures (18 heures le samedi) et de 10 heures à 12 heures le dimanche. Vous y trouverez sapins, couronnes de l’Avent, fleurs et décorations.

  • Stand devant le cimetière Saint Louis, place du Corps de Garde : Vente de sapins tous les jours du lundi au dimanche de 8 heures 30 à 18 heures. Sàrl Charles Riehl à Ergersheim. Provenance plantations des Vosges. Ce marchand proposait un second stand les années précédentes à la Papeterie, qui n’existe plus cette année. Présente également des décorations de table, houx, gui, etc.

Sans oublier vos fleuristes habituels pour vos décorations et vos bouquets :

  • Étamine 72 rue Boecklin
  • Au gré du vent 83 route de la Wantzenau
  • Le pavillon des fleurs 1 rue des Peupliers

Un peu d’histoire

La coutume du sapin de Noël moderne remonte à la Renaissance, essentiellement dans les pays germaniques, mais certaines théories acceptent l’idée qu’elle remonte à des temps plus anciens. À savoir, une des plus anciennes mentions d’une décoration de sapin est évoquée en date de 1521, par un document de Balthazar Beck (1580-1641), né en Bavière.

Le symbole est tout d’abord païen et signifie « le renouveau de la vie » , avant qu’il soit assimilé au christianisme. Il a longtemps été le symbole du solstice d’hiver comme l’indiquent des symboles remarqués sur nombre de gravures rupestres notamment en Scandinavie.

Quelles variétés ?

Chez nous, en France, on distingue deux espères principales :

  • L’épicéa (Picea abies) qui perd rapidement ses aiguilles, mais dont le parfum est plus prononcé, il reste le sapin le moins cher.
  • Le Nordmann (Abies nordmanniana) dont l’odeur est un peu moins prononcée que l’épicéa mais dont les aiguilles sont moins piquantes et peuvent tenir plusieurs mois. Ses branches sont plus souples, moins friables, et peuvent soutenir des décorations souvent volumineuses et pesantes.

Nous pouvons trouver également les variétés suivantes, un peu moins communes mais plus récemment proposées sur nos étals :

  • Le sapin nobilis (Abies procera ou Abies nobilis) qui résistera d’avantage à la chaleur, d’odeur plus prononcée que le nordmann il tiendra assez longtemps ses aiguilles mais pas autant que ce dernier.
  • Le sapin pungens ou sapin bleu (Picea pungens) dont la particularité est sa belle couleur bleue, il sent bon Noël, tient relativement bien ses aiguilles et résiste assez à la chaleur.

Quel impact sur l’environnement ?

Le choix de la provenance de son sapin doit rester un choix écologique et éthique, il est préférable de choisir local c’est à dire une filière qui génère des emplois locaux et un arbre qui soit issu de plantations aménagées et non de forêts. Si votre souci principal est écologique vous pourrez opter pour un sapin en pot qui pourra être replanté dans un jardin après les fêtes, et éventuellement réutilisé chaque année.

Il est ainsi paradoxal de croire qu’opter pour un sapin artificiel (souvent en PVC et importé de Chine) aura moins d’impact sur l’environnement qu’un sapin naturel. Une étude ACV (analyse du cycle de vie) démontre qu’il faudra utiliser ce sapin pendant au moins vingt ans afin qu’il n’ait pas d’impact sur l’environnement.

Mais après Noël, une fois la bûche digérée et les aiguille tombées, que faire de l’ancien roi de votre salon ?

Rappelons que l’abandon d’un sapin sur la voie publique est punissable et il risque de vous en coûter 150€ d’amende.

Alors comment le recycler ?

Si vous avez une cheminée il pourra être utilisé en bois de chauffage, ce n’est pas le meilleur certes, car s’il est très imposant, ses résines risqueront d’encrasser votre foyer ; mais il vous fournira un peu de chaleur et surtout une bonne odeur dans votre maison. Ses aiguilles desséchées sont parfaites pour allumer le feu, et au printemps vos barbecues.

  • Vous pouvez déposer votre sapin dans une des déchèteries de la Ville, et bien évidemment à la déchetterie de Strasbourg Robertsau, rue de Lübeck, ouverte du lundi au samedi de 8h à 19h et le dimanche de 8h à 12h (sauf certains jours fériés dont le 1er janvier)
  • Le ranger dans un sac à sapin (et c’est une bonne action, en faveur d’Handicap International), entièrement biodégradable, vous les trouverez dans les grandes surfaces, et le déposer dans les bacs de déchets verts (déchèterie ou autre)
  • Le déposer à la collecte dans certaines jardineries
  • Le déposer aux collectes proposées par certaines associations de quartier (Stra.ce située place Broglie, Neudorf, Cité Rotterdam,). Ce service n’est pas encore proposé à la Robertsau
  • Le déposer, coupé de préférence s’il mesure moins de 1m50, dans les poubelles collectives bleues de votre habitation
  • Le déposer dans les bennes prévues à cet effet dont le calendrier est publié sur le site de l’Eurométropole
  • Participer à une crémation de sapins sur la place du village (ceci n’est pas encore proposé à la Robertsau, mais à Sélestat, Molsheim, Epfig et dans d’autres communes d’Alsace)

Et pour ne pas salir votre voiture, voici un moyen bien écologique pour déposer votre sapin usagé à la déchetterie. À bon entendeur… 

 

Instagram

threads

threads

Archives

abonnez-vous à nos chaines
Youtube Blog de la Robertsau
Dailymotion Blog de la Robertsau
En savoir plus

Sur le Blog de la Robertsau : 

 

 

 

 

Publicité
Publicité