La Vignette vendue à Cédric Moulot
C’est une petite révolution au plein cœur de l’été, le restaurant La Vignette a été racheté par le groupe de Cédric Moulot.
C’est une petite révolution au plein cœur de l’été, le restaurant La Vignette a été racheté par le groupe de Cédric Moulot.
Un des hauts lieux de la gastronomie à la Robertsau
Danie Douadic a fait avec passion et ferveur de La Vignette un des hauts lieux de la gastronomie à la Robertsau.
Nous savions que depuis quelques mois elle souhaitait passer la main. D’après nos informations c’est chose faite, et le nouveau propriétaire n’est autre que Cédric Moulot.
Avec son groupe, maisons de Strasbourg, il propose de belles tables (1741, le Crocodile, le Tire Bouchon) mais aussi des winstubs de qualité (Les Armes de Strasbourg, Meiselocker) et de la cuisine plus traditionnelle (Au bon vivant, la table de Louise). Voici donc un nouveau restaurant qui va rejoindre son groupe avec la Vignette.
Ci-dessous une interview de Cédric Moulot par Olivier Hahn sur Alsace 20 à l’occasion du lancement du 1741.
La Vignette va-elle garder son âme ?
Ce n’est pas le premier changement de propriétaire à la Vignette, mais il faut avouer que l’on y allait autant pour la cuisine que pour l’accueil de Danie Douadic qui a su imprimer son style : professionnel et chaleureux.
Il faut saluer son énorme travail. Une cuisine belle et généreuse, un cadre particulièrement agréable, l’une des plus belles terrasses de la Robertsau, et surtout l’animation d’une équipe prévenante.
Nous lui disons merci, bravo et bon vent pour ses nouvelles aventures !
Elle devrait pourtant rapidement quitter l’établissement pour laisser la place à une chef de rang issue du groupe de Cédric Moulot.
Nous vous invitons à revoir le portrait que le Blog de la Robertsau lui avait consacré en novembre 2014.
L’enjeu sera de taille pour Cédric Moulot
La Vignette est un établissement qui fonctionne très bien, mais il faut penser en priorité à garder l’âme du restaurant ainsi que la qualité de la cuisine. Bonne nouvelle, l’équipe est maintenue.
C’était l’une des priorités de Danie Douadic : pérenniser la vignette en restaurant en le protégeant des appétits des promoteurs immobiliers.
Enfin, il faut impérativement maintenir à la carte le filet de bœuf en croûte de pain, jus tranché à l’ail confit, champignons et mieseles. Une tuerie, le péché mignon de l’un des rédacteurs du Blog de la Robertsau.
Attention, danger ! Le capitalisme financier déboule sur une entreprise chaleureuse, menée avec passion par une patronne prévenante et investie, animant, en cuisine et en salle, une équipe au diapason de l’esprit de convivialité et de grande qualité qu’elle a insufflé dans ce lieu superbe.
La recherche de rentabilité rapide et de gains financiers conséquents sera-t-elle compatible avec tout ce qui nous a tant fait apprécier La Vignette ? Il est permis d’en douter.
Une page qui se tourne. Décidément à la Robertsau tout fout le camp!
Bientôt à Strasbourg, tout sera uniformisé et on n’aura plus d’autre choix que de manger ou boire dans un des établissements détenus par Moulot, Meunier ou Dron. Personnellement, je préfère un établissement où le patron est derrière le comptoir ou aux fourneaux. L’évolution à laquelle on assiste à Strasbourg n’est pas une bonne chose pour la restauration avec une qualité tirée vers le bas et des cartes standardisées pour une plus grande rentabilité et un profit optimisé pour encore racheter d’autres établissements en vente. On a vu ce que ça a donné par le passé avec l’effondrement de l’empire Dieterle qui avait été désastreux pour la gastronomie locale. Attention danger…
Attendons de voir ! Peut-être qu’il saura tenir ses promesses (cf. La vidéo de son entretien). On pourra toujours ne pas y mettre les pieds si ce lieu tant aimé devait perdre son âme.
Contrairement aux différentes appréciations sur LA VIGNETTE, j’ai personnellement toujours trouvé que sa réputation était surfaite comme nombre de restos « à la mode » fréquentes par les « bobos » !
Ce n’est pas la bonne cuisine qui compte ! Mais l’ambiance « bistro chic » !
En tous les cas le rapport qualité prix n’était pas top ! Et la patronne se montrait « avenante » qu’avec ses clients soigneusement sélectionnés !
Les autres comptaient « pour du beurre » !!!
Donc aucun regret et peut être qu’avec la nouvelle direction on trouvera de bonnes surprises ! A mon avis pas trop difficile !!!
Homonymie : Nous tenons à préciser que Marc Eckert qui s’exprime dans ce fil, n’a rien à voir avec le boulanger de la Robertsau. Il s’agit bien d’une autre personne, donc une homonymie.