L’état pitoyable du dôme de la station tram Boecklin
Au terminus du tram E à la station Boecklin, les voyageurs peuvent s’abriter sour une tonnelle de verre. 10 ans après sa mise en service, elle est dans un triste état.
Elle a un air de famille avec l’horrible structure circulaire de la place de l’Homme de fer. En 1994 la place a été réaménagée pour l’arrivée du tram, avec une rotonde en verre, œuvre de l’architecte Guy Clapot (sources Archi WIki) Des fois, les urbanistes et les architectes ont des lubies…et elles vieillissent rarement bien. C’est le cas pour la rotonde ou tonnelle du terminus du tram à la Robertsau construite en 1997 par le cabinet d’architecte Denu & Paradon.
Il suffit de lever les yeux pour profiter du « spectacle ».
Il ne fallait pas être devin pour comprendre qu’il serait particulièrement difficile d’entretenir cette surface de verre à plusieurs mètres du sol. Toujours est-il qu’entre les agressions du temps, celles de vandales, et les résidus organiques… cet arrêt n’est pas de la première fraîcheur.
Gageons qu’avec la prolongation de la ligne cet arrêt sera refait à neuf !
Quel amalgame….
Il est clair que le projet architectural n’a pas intégré les contingences maintenance et entretien mais cela se savait lorsque le projet a été retenu sauf à ce que cela ait été fait avec légèreté.
Une chose par contre est patente, c’est le manque quasi complet d’entretien et de nettoyage de ces structures, que celui ci soit simple ou non.
Laissons à Cessa ce qui lui revient.
Pascal L
Article à charge ….
Si il est clair que la conception de cette station complique l’entretien courant de la superstructure, cela ne pouvait être ignoré de ceux ayant attribué le marché. L’architecte aurait du prendre en considération les aspects pratiques de maintenance et de nettoyage de cet ouvrage.
Il n’en est pas moins que ceux là même qui ont retenu le projet sont ceux qui auraient du en assurer la gestion en bon pères de famille, or force est de constater que l’état du bâtiment n’est pas imputable à une difficulté connue à l’avance mais bel et bien à une quasi totale absence d’entretien.
Pascal L