Petit bois : on ne rase pas gratis !
Les réactions sont quasi unanimes* : c’est un choc.
Certes, il y a dans le monde plus grave et plus important que quelques hectares de forêt, mais le symbole est fort : ça déboise, ça ratisse et ça construit.
Surtout, cette impression de vide à l’entrée de la Robertsau est choquante !
Ce petit bois était le symbole d’une ville harmonieuse où le bâti cohabitait avec des espaces verts (non jardinés SVP, vous savez le truc « la nature en ville » ) et en définitive, le moindre espace vert, dent creuse, sera exploité pour construire.
Les municipalités successives ont décidément un problème avec les arbres, qui semblent être de terribles ennemis des grands projets voulus pour la gloire de leurs créateurs. C’est vrai qu’un mandat ne dure que 6 ans et que les arbres mettent un peu plus de temps à pousser.
On se souvient des marronniers de Catherine Trautmann, des magnifiques arbres de l’avenue Jean-Jaurès sacrifiés pour que le tram ne vienne pas gêner les commerçants de la route du Polygone à Neudorf, et maintenant nous avons la chasse aux espaces verts à la Robertsau.
Et pour faire disparaître, voici l’arme absolue : l’expert ! Un rapport et hop vous avez le droit de tout faire, plus la peine d’accuser votre chien d’avoir la rage, on le fait pour vous !
* mise à part bien sûr les flagorneurs serviles.
Il y avait une fabrique de bougies ainsi que d’autres industries à cet emplacement avant. L’endroit était habitait depuis très longtemps certains mentionnent dès le 1er et 2ème siècle(?) Jamais il n’y a eu la mention de petit bois…celui ci est apparu suite à l’abandon du site après l’incendie de l’usine à bougies…
Donc?
oui, je me souviens de ces usines impressionnantes, dans
les ruelles, rue SCHOTT , également….à la ROBERTSAU.
Le docteur Pierre BUCHER a épousé la soeur de Georges HAEHL, Amélie, en 1895…..Un rêve de France…. » Dîner des TREIZE » avec Charles Spindler….
Une passion française au coeur de l’Alsace Allemande va -t -elle se transformer en passion EUROPEENNE à la place de l’usine de bougies V.HAEHL ?????
En quelle année a brûlé l’usine de bougies V.HAEHL/P GARDEIL ?????
On va pas se battre! Mais la fabrique se trouvait sur l’actuel emplacement des logements d’étudiant 🙂 Sur cet emplacement se trouvé trois maisons d’habitation appartenant à la fabrique, je sait car pendant longtemps j’y habitait avec ma maman, nous avons dû quitter car déjà à l’époque la C.U.S y prévoyait des changements! Pour la petite histoire, il y a un énorme décalage entre les décisions et le passage à l’acte avec nos administration, car j’aurais pu grandir à cet endroit, et ma maman y mourir tranquillement sans avoir à déménager! J’avais huit ans à l’époque où nous avons été obligé de déménager! J’en ai cinquante six aujourd’hui 🙂
Exactement sur l’emplacement des logements d’étudiants. Si mes souvenirs sont exactes les maisons d’ouvriers de l’usine se situaient Rue Lamasse. J’y ai vécue aussi dans les années 1960: d’abord avec mes parents (mon père travaillait à l’usine) et ensuite seule avec mon père. Je me souviens même de l’odeur si particulière qui flottait dans le quartier. A côté de nous dans la même maison je me souviens d’une amie qui s’appelait Malika. Mon père nous emmenait ma mère et moi prendre les douches dans les douches des ouvriers de l’usine. Je n’avais à l’époque que 3 ans mais je n’en souviens très bien.