Réserve naturelle : l’enquête publique commencera le 22 janvier 2018
La préfecture du Bas-Rhin vient de publier le dossier complet pour le classement de la forêt de la Robertsau. Petite surprise, il n’y aura pas deux, mais une seule enquête.
La préfecture du Bas-Rhin vient de publier le dossier complet pour le classement de la forêt de la Robertsau. Petite surprise, il n’y aura pas deux, mais une seule enquête.
L’enquête commencera le 22 janvier et durera 33 jours, jusqu’au 23 février 2018 inclus. À l’origine, il devait y avoir deux enquêtes distinctes, une pour la création de la réserve, l’autre pour définir le périmètre.
Vous pourrez consulter le dossier au centre administratif place de l’Étoile du lundi au vendredi de 8h30 à 17h00, et le samedi de 8h00 à 12h00, mais également à la mairie de la Robertsau (dans les Algécos) ; attentions c’est précis : lundi et vendredi de 9h00 à 13h00 et le mercredi de 13h30 à 17h30.
Le dossier complet est à consulter sur le site de préfecture du Bas-Rhin.
La ville de Strasbourg devrait, on nous l’a confirmé, organiser une ou plusieurs réunions publiques.
Une seule enquête publique, mais pour 2 dossiers concomitants : la création de la réserve naturelle nationale elle-même délimitée par le plan illustrant votre billet + l’instauration d’un « périmètre de protection » de la réserve, qui concernera des zones non-comprises dans la réserve où seront appliquées des règles permettant d’assurer une cohérence de gestion avec les objectifs de la réserve (exemple : l’étang du Blauelsand).
Les gens pourront se prononcer sur l’un ou/et l’autre dossier. L’avis de la commission d’enquête sera lui aussi distinct.
Et elle a du souci à se faire la réserve ! Période de confinement, parcs et forêts fermés au public, le public s’est trouvé des chemins de traverse. Profitant du débroussaillage récent de l’emprise du gazoduc de la rue de l’Afrique à la rue Mélanie, le public a tracé une nouvelle piste traversant les anciens jardins familiaux du fond de la rue de l’Afrique, franchissant quelques champs ensemencés en fourrage pour arriver rue Mélanie.
Sur le trajet, une bambouseraie a un réel succès. Il ne se passe pas un jour sans que le public ne prélève de quelques tiges à une camionnette complète. Les repousses de l’année sont allègrement piétinées et les oiseaux qui avaient installé leur nid dans les cimes le retrouvent au sol.
La police municipale sollicitée un dimanche de gros prélèvement ne trouve rien à y redire. L’an passé c’était l’ail des ours qui a subi un prélèvement massif, des cueilleurs repartaient jours après jours avec de gros sacs pleins et on avait l’impression que des sangliers avaient retourné le sous-bois. Cette année, c’est au tour des bambous.
A quand le décret de classement de la réserve ?