Réunion publique de la CREAT : non au tram jusqu’à L’Escale
Devant un peu plus de 150 personnes, une « coordination » hostile au tracé d’extension de la ligne de tram E a mobilisé les habitants, avec comme objectif d’empêcher le prolongement de la ligne jusqu’au centre socio-culturel de L’Escale.
Créée en juin, la CREAT (Coordination pour le Respect et l’Environnement et l’Amélioration des Transports) débute une mobilisation contre le tracé de l’extension de la ligne E du tramway tel qu’il est prévu par l’actuelle municipalité. La CREAT est pour une prolongation du tram jusqu’à la rue Mélanie, mais contre une extension au delà, avec un terminus prévu à l’Escale.
A l’aide d’une présentation, Christine Geiler, porte-parole de la la CREAT et présidente de la Carsan (une association de quartier), a patiemment détricoté les arguments de la Ville et de la CUS. Pour elle, le coût annoncé de 15 millions d’euros est sous-estimé, il serait plutôt de 25 millions, malgré la participation des crédits alloués par le contrat triennal avec l’Etat.
En outre, la CREAT s’appuie sur la faible fréquentation de la ligne E pour appuyer ses critiques contre la prolongation. Même si elle frémit, cela n’est à leurs yeux pas significatif ; et de souligner que le réaménagement des lignes de bus qui accompagnerait la construction du tram serait une source supplémentaire de désagréments.
Enfin, la CREAT ne croit pas que le tracé du tramway E jusqu’à L’Escale ferait diminuer la circulation automobile car il ne traverse pas de zones d’habitat dense.
En conclusion, Christiane Geiler ne croit pas à la sincérité de la consultation publique :
« La consultation a été bidouillée. Elle ne prend pas en compte la pétition que nous avons remise en réunion publique avec 117 signatures contre. Nous ne comprenons pas la sous-évaluation financière et encore moins pourquoi la consultation ne portait que sur le tram et pas sur les aménagements globaux (bus, tram et voirie)… »
Et de donner son sentiment :
« Il s’agit de mettre en place les pièces du puzzle pour accueillir une rocade de première couronne. »
L’enquête publique devrait avoir lieu mi-2014. De nombreuses voix se sont exprimées dans le public pour agir et modifier le projet. L’une d’entre elles propose de rencontrer le maire Roland Ries. Réponse cinglante d’un de ses voisins : « Il n’aime pas la Robertsau !». Voilà pour l’ambiance…
On parle de banderoles aux fenêtres, de tracts, d’une pétition et de rencontres avec les riverains, d’une collecte des avis et surtout d’interpeller les candidats à l’élection municipale. Luc Wehrung, président de l’Asser (une autre association de quartier), affirme qu’il a posé la question à Fabienne Keller (candidate UMP) et à François Loos (candidat UDI) et qu’ils lui ont répondu qu’ils étaient tous les deux pour un prolongement jusqu’à Mélanie seulement. Luc Wehrung a aussi tenu à égrener les engagements non tenus, selon lui, de Roland Ries en matière de transports.
Une dame prend alors la parole :
J’habite depuis 30 ans route de la Wantzenau, et c’est infernal ce que je vis tous les jours. Il est temps d’avoir une réflexion sur la circulation.
La réunion a pris alors une autre tournure : c’est en réunion de quartier que la soirée s’est terminée ; on y parlait des plans d’urbanisme et des aménagements d’ensemble.
on croit rever ….
une poignée de nantis de la Robertsau s’oppose a la prolongation d un tramway qui desservira 3 écoles , 2 hôpitaux, une crèche, une mediatheque, un centre socio culturel et des centaines de logements , sans compter une attractivité nouvelle tant pour le commerce que pour les loisirs. Les arguments de ces, soi disant ,défenseurs ,d’on ne sait quoi , si ce n’est de parcelles de terrains publics que se sont accaparés au fil du temps des « citoyens » peu respectueux du bien public. Comme souvent à la Robertsau , c est moins le tram , que les gens qu’il peut transporter, qui épouvantent cette petite poignée de privilégiés . c e n est pas du tram dont on ne veut pas a la Robertsau , ce sont des « pauvres « , usagers des transports en commun qui n ont rien a faire dans ce quartier (champion de l ISF a strasbourg )!
Je ne saurais trop vous conseiller de vous renseigner avant d’écrire n’importe quoi. Les raisons qui poussent les opposants à ce projet non préparé par la municipalité, se basent sur des éléments concrets et objectifs. Et non comme vous le faites sur une opposition basique et systématique. Pour être crédible il faut savoir peser le pour et le contre et non pas faire preuve d’agressivité gratuite comme vous le faites. On a l’impression à vous lire que vous vous engagez dans une lutte des classes aussi surréaliste qu’injuste. Votre jalousie mal placée vous égare manifestement. Que ça vous plaise ou non, sachez qu’une telle percée dans un cadre de verdure est un non sens écologique d’une part et un gouffre financier inopportun d’autre part en cette période de crise
Vous vous rêvez en Robespierre (bien vu le pseudo) et c’est vrai que votre discours pue la jalousie, mais vous trompez de débat. Que l’extension jusqu’à l’escale ait une centaine d’opposants, c’est logique. Ce sont surtout les riverains directement affectés par le tracé. On les comprend. Ailleurs qu’à la Robertsau, il en irait de même. Ceci dit, la ligne E a vocation à être prolongée à terme jusqu’à la route de la Wantzenau et il est donc peu probable que les riverains obtiennent gain de cause.
Poireauter, c’est faire le poireau, attendre. Le Laüch ne convient donc ni aux gens du voyage, ni aux trams. Par contre, les anciens jardiniers de la Robertsau associaient souvent carottes et poireaux !
On parle de banderoles aux fenêtres, de tracts, d’une pétition et de rencontres avec les riverains, d’une collecte des avis et surtout d’interpeller les candidats à l’élection municipale.
vu à la rue du PARC où chacun ne voit que son intérêt personnel: » OUI à l’environnement, non au béton » oui à l’architecture? et on se croit en guerre….. alors que ce ne sont que pressions et marchandages financiers: j’ai encore reçu une proposition malhonnête d’un voisin qui pourtant a bien obtenu un permis de construire pour sa piscine privée, rue du Parc, en totale contradiction avec ses panneaux dans la rue: commerce et argent et ????
où est l’intérêt général ? avec le tram et sa piste cyclable