Une Vélorution route de Bischwiller
A la Robertsau, la rue Boecklin n’est toujours pas aménagée pour les transports doux. C’est un point commun avec la route de Bischwiller. Les cyclistes y manifestent samedi 27 mars à 14h00
Comment rendre l’axe principale d’un quartier accessible aux transports doux et surtout pacifier les coeurs d’activités ? En les aménageant pour les vélos et les piétons. (voir notre article : Aidons les commerçants de la Robertsau : diminuons la place de la voiture !).
Les villes du nord de l’Europe ont fait ce choix de simplifier et protéger les parcours pour les piétons et les vélos au détriment de la voiture, il s’imposera de toute façon naturellement avec les conséquences du dérèglement climatique et la lutte contre la pollution de l’air.
Ce problème n’existe pas qu’à la Robertsau, les riverains de la route de Bischwiller le rencontrent également, c’est pourquoi le collectif Vélorution organise une manifestation samedi 27 mars à 14h00 pour faire une place au vélo sur cet axe.
Nous emprunterons la route de Bischwiller et transformerons cet axe hostile en une vélorue joyeuse et festive. Nous passerons devant les mairies de Schiltigheim, Bischheim et Hoenheim où nous proposerons des actions symboliques pour interpeller les élu·e·s sur l’urgence d’aménager cet axe uniquement dédié aux véhicules motorisés.
A Schilick, une concertation pour le plan vélo a été proposée en novembre 2020 mais après déjà 4 réunions, les associations qui expriment des demandes convergentes depuis début 2019 attendent toujours du concret. A Bischheim et Hoenheim, on assiste un statu quo depuis trop longtemps pour les cyclistes.
Combien sommes-nous à traverser quotidiennement cet axe, vestige d’un vieux monde, que ce soit à pied, à vélo ? Insécurités, incivilités, nuées de particules fines toxiques, nuisances sonores, angoisse et stress… Qui laisserait ses enfants ou ses parents traverser ces limbes urbaines pour qu’ils se rendent à l’école ou faire leurs courses ?
Le budget de 100 millions d’euros sur le mandat annoncé par l’Eurométropole et une volonté affichée sur le papier par les élus écologistes ne suffisent pas. Les cyclistes du quotidien sont toujours en attente d’actes concrets pour en finir avec cet enfer cyclable qu’est le nord de la métropole !
Et de rappeler :
Nous rappelons que l’Eurométropole est une des rares agglomérations à ne pas avoir (ou si peu, 200 mètres !) expérimenté de pistes transitoires en 2020 malgré nos demandes récurrentes.
N’attendons plus, agissons !
Alors Mesdames et Messieurs les élu.e.s, nous comptons sur vous pour rendre nos villes marchables, cyclables mais surtout respirables et vivables. Venez en selle avec nous pour vous rendre compte ou alors rendez-nous des comptes !
Et rendez-vous à tou·te·s le samedi 27 mars pour une déambulation militante, festive et en musique.