Bétonite aigüe : la Robertsau au cœur de l’actualité
C’est ainsi, pour pouvoir être entendu par le Maire de Strasbourg, il faut montrer ses muscles. La conjonction de la tribune de Robert Grossmann et du dernier numéro de l’ADIR a forcé certains élus à sortir du bois.
C’est ainsi, pour pouvoir être entendu par le Maire de Strasbourg, il faut montrer ses muscles. La conjonction de la tribune de Robert Grossmann et du dernier numéro de l’ADIR a forcé certains élus à sortir du bois.
La tribune de Robert Grossmann sur l’épidémie de béton à la Robertsau a eu énormément d’écho dans la ville ; parallèlement l’ADIR reçoit de très nombreux messages de soutien suite à son dernier numéro de l’Echo de la Robertsau.
Les élus bétonneurs (Syamak Agha Babaei, Philippe Bies et Alain Jund) savent au moins sentir que le vent est en train de tourner. Ils ont signé une tribune publiée par les Dernières Nouvelles d’Alsace « Nous assumons notre politique du logement » en essayant de justifier leur politique du tout béton pour Strasbourg.
Tout d’abord il faut enfoncer des portes ouvertes avec cette magnifique lapalissade :
La Robertsau fait partie intégrante de la ville de Strasbourg et à ce titre, les politiques publiques qui y sont menées valent également pour la Robertsau, tout comme dans les autres quartiers.
Grande nouveauté, la Robertsau fait partie de Strasbourg. Il était effectivement temps de nous le rappeler. Et de rajouter :
Nous mettons en œuvre une politique de l’habitat qui a pour premier objectif de répondre aux besoins des habitants à toutes les étapes de la vie, en modifiant la manière de construire et en diversifiant les formes d’habitat.
Novelangue de bois qui veut rien dire ou tout dire ! Nos chers élus ont oublié au passage d’associer les habitants en mettant en place un minimum de démocratie locale. On ne construit pas la ville contre ses habitants.
Triste symbole de cet ouragan bétonier le consulat de Turquie.
et comme le rappel Robert Grossmann :
L’urbanisme écolo-socialiste à Strasbourg suit une ligne que l’on discerne maintenant de manière claire, celle des projets au fil de l’eau. Comme il n’y a pas de vision globale, les promoteurs proposent, le maire avalise.
Strasbourg était réputée pour sa qualité de vie, ses espaces verts, son cadre aéré. Une ville où il faisait bon vivre. Qu’en restera-t-il après cet ouragan immobilier ?
Ce qui a valu à Robert les honneurs de l’excellentissime Yannick Lefrançois
BRAVO DOCTEUR,
merci pour vos bons soins,
en fait comment s’appelaient les maladies des ouvriers sur les chantiers de la cathédrale?
des fortifications VAUBAN,
de la NEUSTADT avant les deux guerres mondiales où les hommes malgré-nous sont morts ou ont survécu …comment ???
avec quelles maladies ???? pour libérer la FRANCE du NAZISME !!!
Les femmes fondaient des armes de guerre et cultivaient la terre nourricière….
Avec la démographie de retour, où construire la ville désormais ?
comme aux siècles passés ???
Tribune municipale à relire à l’aune de l’affaire du foyer Saint-Louis : le dogmatisme du tout béton partout, défendu par Syamak Agha Babei (qui a voté pour la destruction du foyer), conduit au recul du vivre ensemble, à l’engorgement automobile, à la banalisation et à l’embourgeoisement du coeur du quartier.
Visiblement, la Robertsu a droit à « toute sa part » de l’effort en faveur du logement, mais pas aux espaces publics de qualité, propices à leur convivialité, tels qu’ils fleurissent dans les autres quartiers de Strasbourg.