Consulat de Turquie : immense et imposant
Les travaux du consulat de Turquie, commencés en janvier dernier, montrent un bâtiment très impressionnant. Trop peut-être.
Les travaux du consulat de Turquie, commencés en janvier dernier, montrent un bâtiment très impressionnant. Trop peut-être.
Vous aimez les bâtiments en béton hauts et imposants ? Vous êtes donc gâté avec le nouveau consulat de Turquie !
On peut même maintenant voir son sommet depuis le parc de l’Orangerie. Vous êtes nombreux à vous plaindre de ce bâtiment particulièrement imposant à l’entrée de la Robertsau. Cet endroit qui marquait par un peu de verdure la présence de la « ceinture verte » va devenir la ceinture de béton, tellement les constructions se succèdent. Prochain projet, le consulat de Chine en face du centre St Thomas.
Il est en plus prévu que la rue Thoreau passe à double sens et que le quai Jacouteau soit réservé jusqu’à son croisement aux cyclistes et aux vélos. L’Adir sera vigilante que cela ne devienne pas une une voie privée à l’usage du consulat.
Il y a les pays qui ont les moyens de construire ; et ceux qui doivent vendre…
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/colere-de-l-autriche-quand-la-france-vend-son-patrimoine-au-qatar_1710065.html
La surprise, c’est que contrairement au projet de modification N°33 du POS, ce grand terrain est entièrement réservé au consulat de Turquie, celui de Chine va être construit sur le tout dernier très grand terrain libre de ce secteur rue de la Carpe Haute. Après, il restera les parcs, les bois, les jardins familiaux et les champs pour construire les 100 bâtiments de 10.000 m2 que la Ville prétend encore avoir le droit de construire dans la Ceinture Verte. A moins que les tribunaux valident notre calcul des droits à construire qui stopperait définitivement les constructions dans cette Ceinture Verte. D’ici là, c’est la course contre la montre pour construire le plus possible et le plus rapidement possible (Deux Rives, QAI, PEX, etc…). Il ne restera à la fin du mandat municipal que les yeux de nos enfants pour pleurer sur leurs espaces de nature perdus et la disparition de cette nature en ville.