Kartier Nord : 3ème saison culturelle au Kaysersguet
L’association Kartier Nord qui défend la création d’un lieu de culture au Kaysersguet, lance le 12 mai sa 3ème saison. Au programme , des expositions, des concerts… « Kartier Nord a organisé dès septembre 2010 des expositions d’artistes dans le pavillon vitré situé dans le parc du Kaysersguet se proposant de faire découvrir au public la…
L’association Kartier Nord qui défend la création d’un lieu de culture au Kaysersguet, lance le 12 mai sa 3ème saison. Au programme , des expositions, des concerts…
« Kartier Nord a organisé dès septembre 2010 des expositions d’artistes dans le pavillon vitré situé dans le parc du Kaysersguet se proposant de faire découvrir au public la création dans ses aspects contemporains.
Alors que les contenus à apporter au futur “lieu d’Europe” prennent peu à peu forme, l’association a le plaisir de renouveler son invitation faite au public de venir y rencontrer artistes et oeuvres de création. Après deux années d’engagement au service de la Robertsau et plus généralement de la cité, nous avons pu mesurer à l’aune de la fréquentation du public et de ses nombreux témoignages d’encouragement, tout le sens de notre action. Celle-ci partage le souci de la municipalité de Strasbourg de voir naître au sein de notre quartier un lieu d’Europe à la fois ouvert en proximité aux habitants et au plus loin sur le monde.
Avec une détermination intacte nous avons réitéré auprès de la mairie la proposition de nous associer à la réflexion et de continuer à apporter au projet l’étendue de nos idées. En effet, la maison de l’Europe ne saurait se résumer à la seule fonction d’informer sur les institutions européennes et leurs mécanismes. Kartier Nord a toujours défendu l’idée d’un lieu pour l’Europe de la création. D’un lieu qui montre l’Europe qui s’invente et ainsi s’actualise, non d’un lieu d’Europe muséifiant les institutions. C’est en ce sens que notre action s’inscrit, avec la ferme intention de montrer tout l’intérêt d’un lieu vivant, dédié à la production plus qu’à la conservation, un espace en mouvement pour pratiquer la pensée et en élargir les frontières. En somme donner vision d’un lieu en capacité future d’articuler à chaque manifestation création, transmission, documentation ou archives et d’inviter les visiteurs à l’incorporer. Tout cela bien sûr n’est pas du seul ressort de Kartier Nord et de ses moyens, mais dépend de tous ceux qui partagent cette vision.
12-13 mai 2012 “Crise sur la cerise” • photographie, installation
L’un photographe, l’autre plasticien, travaillent ensemble depuis quatre ans sur les problématiques de la photographie. Ils utilisent des techniques variées pour questionner la temporalité et la réalité de l’image. Philippe Paret s’attache à la captation d’images par différents moyens (Sténopé, appareils fabriqués soi-même, photogrammes). Mohammed El Mourid explore le rapport entre l’image et son support (peau, graisse, lait congelé) et sa vie propre selon la nature du support et la vie de la trace laissée par l’encre, par le sang ou par l’émulsion liquide. “Crise sur la cerise” est une installation qui se propose d’inclure le spectateur dans l’expérience d’une représentation temporelle et sensorielle fugitive et déformée. En jouant avec les sensations, l’installation souligne le caractère provisoire des images.
les autres manifestations :
2 et 3 juin Ingrid Rodewald • installation collages
L’installation et les collages d’Ingrid Rodenwald sont constitués d’affiches actuelles, de grande taille. Contrairement aux enjeux esthétiques du Pop art, l’artiste est attirée par les jeux de plans successifs par lesquels elle construit un univers opposé au message publicitaire initial. La surface lisse du matériel devient multidimensionnelle. Par l’assemblage de déchirures et de fractures, elle crée des images qui reflètent des lieux calmes. L’exposition, faite pour le pavillon vitré du Kaysersguet montrera une réalité bien éloignée du monde publicitaire, monde ici regardé de près et filtré. Les oeuvres d’Ingrid Rodewald sont opposées au caractère éphémère de la publicité. Elles invitent les visiteurs à réfléchir sur les images et le réel qui nous entoure, à regarder de près pour aller plus loin.
2 juin à 17 h Concert de Imena trio • jazz d’improvisation
Un groupe de jeunes musiciens de talent issus de la classe de jazz du conservatoire de Strasbourg jouent leurs compositions et proposent d’étonnantes improvisations.
23 et 24 juin Sophie Usunier • installation
L’oeuvre de l’artiste Sophie Usunier (France, vit et travaille à Milan et en Lorraine) est peuplée d’images et d’objets du quotidien qu’elle met en circulation de manière à déstabiliser les repères archétypaux et classiques de nos sociétés. La tension qui unit tous les travaux est le questionnement, de la part de l’artiste, sur l’usage de l’apparence, sur la contradiction entre ce que nous voyons et ce que nous expérimentons.
8 et 9 septembre François Génot • “Black grass”
En dessinant, à l’échelle, des fragments de nature spontanée François Génot réhabilite les friches, ces “zones invisibles” du quotidien en leur donnant la vitalité et la complexité propre aux jungles d’horizons plus lointains. C’est aussi une manière de questionner l’état de nos emprises dans des paysages que l’on croit toujours maîtriser… Mais nous ne faisons que passer …
Vendredi 28 septembre Boeuf Jazz
Rencontre de musiciens qui improvisent sur des standards de jazz de 18h à 22h. Pour les musiciens qui souhaitent participer à cette jam session, merci de contacter au préalable Thierry au 06 80 66 56 06