L'histoire aux portes de la Robertsau
C’est en faisant une simple recherche sur google avec le mot clef « Robertsau » que j’ai découvert le site de http://www.lignemaginot.com : une base de données très bien faite sur tous les monuments de la ligne Maginot. La richesse de ce site m’encourage à les contacter et c’est un courriel je ne vais pas regretter. Quelques…
C’est en faisant une simple recherche sur google avec le mot clef « Robertsau » que j’ai découvert le site de http://www.lignemaginot.com : une base de données très bien faite sur tous les monuments de la ligne Maginot.
La richesse de ce site m’encourage à les contacter et c’est un courriel je ne vais pas regretter. Quelques jours plus tard, rendez-vous est fixé avec Antoine Schoen de l’association « Les gardiens du Rhin» à la Robertsau.
Il va me faire découvrir des endroits de la Robertsau dont je ne soupçonnais pas l’existence.
Ci dessous, le film (12 minutes) de cette journée.
L'histoire aux portes de la Robertsau par blogrobertsau
La visite commence par un fortin de la ligne Maginot rue Bussière.
Quelques mètres plus loin, les restes d’emplacement de quatre pas de tir de DCA… et pourtant je suis passé par ce chemin des dizaines de fois, et je ne les avais jamais vus !
Puis direction la forêt de la Robertsau, à la lisière du Waldhof, pour une série de fortins construits par les Allemand à partir de 1880. Extraordinaire, à quelques mètres de la route, des constructions massives et en très bon état.
Puis à la frontière avec la Wanztenau, la digue très empruntée par les promeneurs du dimanche, et ses fameux forts, connue grâce à la piste des forts, mais le plus passionnant ce sont les traces d’une vieille redoute de 1700.
Antoine Schoen est l’auteur d’un ouvrage « Les abris de la ligne Maginot» aux éditions SPH que vous pouvez commander en cliquant ici.
Pour plus de renseignements :
Le film évoque le blockhaus du port au pétrole qui a été enlevé à la fin des années 60 si je me souviens bien, lors des grands travaux d’endiguement. Mon père me racontait comment ces énormes blockhaus ont été dynamités après la guerre : on les aurait murés et remplis d’eau pour rendre l’explosion plus efficace. Les blocs de béton sont restés sur place et c’était un formidable terrain de jeu pour les enfants que nous étions car rien de plus amusant que d’aller dans les endroits dangereux et interdits d’accès…
La casemate du Port aux pétrole, située sur la berge, n’est plus qu’un tas de ruines, mais les débris étaient encore visibles.