Cours du foyer Saint-Louis : on s’approche de l’aménagement définitif
Avec l’arrivée des cabanes, les cours du foyer Saint-Louis s’approchent de leur aménagement définitif. Un bel espace à vivre au cœur de la Robertsau
Nous très heureux de voir s’achever les aménagements des cours Saint-Louis. Quel bonheur de voir ce lieu se construire petit à petit alors qu’il était promis par Roland Ries et ses amis à la bétonisation, sans oublier la destruction du foyer Saint-Louis, de la mairie de quartier, de la vente du 119 rue Boecklin et de la disparition du jardin du curé.
Ce qui était le 66 rue Boecklin est déjà accessible avec des tables et bancs qui vous invitent à la détente ou à prendre un petit repas (acheté chez un commerçant voisin évidemment) entre amis ou collègues.
Le visage définitif de la grande cour est presque sous nos yeux. Les cabanes qui serviront de lieux de stockage pour le matériel des scouts et guides de france et ceux du service animation de la Ville de Strasbourg viennent d’arriver. Le tout sera complété par des plantations d’arbres qui seront faites à la bonne saison et quelques finitions, à priori en novembre 2025 d’après nos informations.
Il faut souligner la démarche exemplaire de concertation particulièrement innovante qui a permis de créer l’aménagement de ces cours. Une nouvelle façon de créer du consensus longue et innovante qui n’a pas été facile, mais riche d’enseignements aussi bien pour les citoyens que pour les services de la collectivité et les élus. Le rôle du médiateur « Repérage urbain » y a été essentiel, mais c’est aussi parce que la ville a offert un espace de possibilité. C’est à souligner.
Voilà qui clôture très positivement une aventure commencée en juillet 2012 où l’ancien curé Mutzinger voulait balafrer la Robertsau et détruire son patrimoine. L’ADIR, avec le soutien du collectif Un Cœur pour la Robertsau (Dont Robert Grossmann était membre) Patrimoine et Modernité et bien sur les centaines de Robertsauviens qui nous ont soutenu en manifestant, signant des pétitions ou en nous soutenant financièrement pour les recours juridique qui peuvent être fier.
De cette « aventure » nous pouvons tirer quelques enseignements. Faire association cela fonctionne, mais cela nécessite un temps long. Peu de personnes auraient pariés sur cette heureuse issue au début de l’affaire Saint-Louis. Pour se battre face aux collectivités il faut pouvoir avoir les moyens de s’adapter à leurs rythmes. Le collectif était là pour animer, mais l’implication de l’ADIR a été déterminante dans les très nombreux recours juridiques. C’est pourquoi il est important de soutenir des associations qui s’engagent vraiment et ne se contentent pas de mots, mais vont jusqu’au bout des choses. L’ADIR est de celles là et cela fonctionne pour notre quartier.
Mais dans un tango il faut être deux pour danser, et c’est aussi parce qu’un ancien membre du collectif un cœur pour la Robertsau est devenu élu référent du quartier de la Robertsau. Sans Marc Hoffsess aux responsabilités le dialogue aurait été plus rugueux. Dans ce dossier il a porté la voix des Robertsauviens et cette heureuse issue lui doit beaucoup.
On ne se rend pas toujours compte des heures, des jours, des nuits, des XE de travails qui ont été nécessaires pour sauver le foyer Foyer Saint-Louis et de la détermination dont ils du faire. Personnes ne cherchent de médailles, mais ce que vous avez sous vos yeux entre la rue des Jardiniers et la rue Boecklin est le fruit d’une formidable mobilisation de femmes et d’hommes, connus ou anonyme sur plusieurs années. Cette mobilisation a permis 13 ans après de transformer le coeur de la Robertsau et d’offrir un lieu pour que toutes les générations puissent se rencontrer.








