On peut baisser la lumière rue des Maraîchers ?
De passage l’autre soir rue des Maraîchers, nous avons pu constater que l’éclairage public était… aveuglant ! Depuis plusieurs mois, la Ville d’Illkirch-Graffenstaden expérimente une extinction de l’éclairage public : « La ville d’Illkirch-Graffenstaden, au sud de Strasbourg, veut réduire son budget de consommation électrique annuel de 250 000€ à 210 000€. La solution choisie est…
De passage l’autre soir rue des Maraîchers, nous avons pu constater que l’éclairage public était… aveuglant !
Depuis plusieurs mois, la Ville d’Illkirch-Graffenstaden expérimente une extinction de l’éclairage public :
« La ville d’Illkirch-Graffenstaden, au sud de Strasbourg, veut réduire son budget de consommation électrique annuel de 250 000€ à 210 000€. La solution choisie est radicale : « et si on éteignait tout ? » Enfin quasiment tout, puisque la ville expérimente une extinction de son éclairage public entre 1h30 et 4h30 du matin. Seuls les axes principaux (rue du 23 Novembre, route de Lyon, route Burkel, rue des Vignes, rue des Roseaux et avenue Messmer) sont gardés éclairés »
Cette idée pourrait être largement reprise à la Robertsau où l’éclairage plein phare de certaines rues la nuit ne se justifie pas. Comme par exemple la rue des Maraîchers où l’on peut constater que cela brille de mille feux… Un éclairage dispendieux et surtout inutile.
Outre les économies pour les finances de notre ville, c’est également une baisse de la pollution lumineuse.
Pourquoi ce qui est possible à Illkirch-Graffenstaden ne le serait pas à la Robertsau, dont les similitudes avec la ville du sud de notre agglomération sont nombreuses, ne serait-ce que par le nombre d’habitants ?
L’idée est assez simple. La Ville éteindrait tous les lampadaires entre 1h30 et 4h30. Ces horaires sont calés sur ceux des transports en commun, avec une marge de 30 min pour tenir compte du temps que mettent leurs usagers à les rejoindre. Pour des raisons de sécurité routière, les axes à grande circulation (rue Boecklin, rte de la Wantzenau) resteraient éclairés. On imagine aussi que les rues menant au Port aux Pétroles le resteraient également.
La Robertsau est un quartier dont les limites géographiques sont assez marquées (canal et Ill), ce qui devrait permettre cette expérimentation sans trop avoir à chercher où elle commencerait ou s’arrêterait.
Comme à Illkirch, on pourrait imaginer une période d’expérimentation, avec un processus de consultation citoyenne, avant que nos élus décident de pérenniser ou non l’extinction.
Bien sûr qu’il faudrait réduire, voire éteindre ces éclairages superflus, dispendieux et polluants ! Mais, là aussi, le courage manquera à nos élus strasbourgeois, alors que ceux d’autres communes voisines (Illkirch-Graffenstaden, Holtzheim,…) montrent l’exemple.
Bonjour,
Ceci n’est pas une réponse à votre idée qui géniale par ailleurs, mais une constatation faite ce matin du 6 avril 2024 à 6h40:
– rue du Commandant Reibel et rue Schott
– 6h40 du matin et il fait jour
– très surprenant de voir les lampadaires allumés
– à 6h45 du matin ils sont éteints
Questions:
– ne serait-il pas judicieux de les éteindre bien avant ?
– n’avez-vous pas une gestion d’heure hiver/printemps ?
– n’avez-vous pas une gestion centralisée de l’éclairage publique ?
– ne trouvez-vous pas dérangeant de voir les lampadaires allumés dans les rues alors qu’il fait jour et que l’on nous rabâche sans cesse le coût de l’électricité ?
– ne pouvons-nous pas mettre un peu de bon sens en action car on souhaite éteindre de 1AM à 5AM pour faire des économies alors qu’à 6h40 tout est allumé alors qu’il fait jour ?
Bonne journée
Charles
Hier soir, au CINE de Bussierre, la Nuit des Etoiles a démontré, une fois de plus, les multiples avantages qu’il y aurait à baisser nos éclairages nocturnes, que ce soit celui de nos rues et aussi les trop nombreux éclairages privés (dans les copropriétés, par ex) : santé, économies, faune nocturne, sécurité (oui, sécurité, les méchants ayant aussi peur du noir), etc.
Vous considérez qu’il y a des avantages à éteindre l’éclairage public. Mais avez vous pensé aux inconvénients? Avez vous fait l’expérience du noir complet? Je vous invite à la faire et on en reparlera. j’espère que les communes financeront lampes frontales et système de télésurveillance. Moi j’ai été cambriolé alors que l’éclairage public était éteint, je ne vous souhaite pas d’avoir à vivre le même traumatisme…
Désolé pour votre cambriolage, je comprends que ce soit un traumatisme. Mais, dans toutes les communes qui ont éteint totalement ou partiellement leurs éclairages publics, les autorités de police n’ont constaté aucune recrudescence des actes de délinquance, quels qu’ils soient. 90 % des cambriolages ont lieu en plein jour, la motivation des cambrioleurs semblant plutôt guidée par l’absence ou non des occupants d’un domicile, plutôt que par le fait qu’il fasse jour ou nuit.
Autre chose : la nuit n’est jamais totale, en milieu urbain, sauf coupure générale de l’électricité. Mais ses avantages sont, une fois encore, nombreux, pour la collectivité et pour chacun d’entre nous.
Les commentaires précédents, même contradictoires, sont pertinents. Mais notons qu’entre les « pleins feux » et le noir complet, il y a pas mal de nuances de gris…
Dans beaucoup de villages hors CUS, la lumière baisse vers 23 h : on éteint un lampadaire sur deux, c’est déjà ça.
La pollution lumineuse est aussi une affaire de type de lampadaire. La dernière génération envoie toute la lumière au sol, très peu sur les maisons alentour et rien du tout vers le ciel. C’est drôlement efficace pour voir un piéton éclairé sur fond sombre.
Je ne sais pas quand ont lieu la plupart des cambriolages ; mais de nuit, ce sont toujours les maisons avec des recoins sombres (+ d’autres critères facilitateurs) qui sont visitées en premier. On peut se passer de l’éclairage public avec plusieurs puissants halogènes à détecteurs.
Ceci dit, ceux qui ont cambriolé de nuit mes parents à la Robertsau il y a quelques années étaient bien passés par l’arrière sombre de la maison ; ils étaient multirécidivistes d’après la police qui les avait arrêtés en flagrant délit ; la sécurité n’est pas qu’une histoire de lumière.
Sauf que la consommation des spots sont à la charge des occupants de la maison tout comme les systèmes de télésurveillance qui devraient être déductibles des impôts (coût: 800 euros/an)
Nous sommes passés la nuit de samedi à dimanche vers 3 heure à Munster et l’éclairage public était éteint, c’est surprenant, mais en voiture cela ne pose pas de problème, on circule peut-être un peu moins vite. Les piétons et cyclistes sont eux par contre moins visibles surtout que rares sont ceux qui ont des éléments réfléchissants dans leurs vêtements, mais c’est aussi le cas en ville de nuit ou par mauvaise visibilité.
Sur l’autoroute à Strasbourg, cela fait maintenant un bon moment qu’il n’y a plus d’éclairage et après un temps d’accoutumance, nous nous y sommes aussi habitués.
Je suis également totalement pour la réduction de l’éclairage publique, cela permettrai une baisse des dépenses en énergie et cette baisse des dépenses pourrait par exemple permettre de renforcer la sécurité par l’embauche de plus de policiers et gendarmes pour compenser l’hypothétique baisse de sécurité. Couper l’éclairage public permettrai donc de réduire la pollution lumineuse, environnementale mais également de créer des emplois.
Si nous (les habitants) faisons entendre notre voix assez fortement, je ne vois pas pourquoi la ville s’opposerait à un essais qui ne coûterai rien, au contraire.
Solution intéressante car des économies sont nécessaires .
Les avis précédents sont pertinents. Et si tout simplement on laisserait
allumer un luminaire sur 3 ou 2 si c’est réalisable. Dans tous les cas il faut être
Source de proposition pour économiser dans tous les domaines.
Est ce que notre chère municipalité va s’accaparer de ce sujet ?
Je rebondis un peu sur tous les messages postés entre temps.
Soyons réalistes, il y a quand même des économies plus conséquentes à réaliser ailleurs. Pour moi, l’expérience (vécue) d’extinction n’est pas concluante et présente des dangers. Dire que l’insécurité n’augmente pas, c’est de la connerie: normal, les gens ne sortent plus de chez eux tellement c’est lugubre. Sauf à se munir d’une lampe frontale, on ne voit plus où on met les pieds et le risque de se prendre un nid de poule ou une bordure n’est pas à minimiser.
En fin de compte, et sans jeu de mots, ce seraient des économies de bout de chandelle mais avec des répercussions négatives sur la vie de nos concitoyens.
On pourrait faire, par exemple, des économies d’énergie en jouant les matches de foot l’après-midi plutôt que le soir comme c’est le cas en Allemagne. De l’autre côté du Rhin, notamment chez les amateurs, on joue le samedi après-midi et les terrains, souvent, ne sont même pas équipés de projecteurs. Pourquoi des matches de CFA/CFA2 à 18h alors qu’on pourrait les mettre à 15h?
En conclusion, il faut être très prudent avec une telle mesure; on n’est pas dans un pays où le niveau d’insécurité est suffisamment faible pour se lancer dans de telles expériences.
Si au moins les riverains étaient consultés en amont, en temps et en heure, certaines décisions prises par nos honorables ingénieurs dans les bureaux de la Place de l’Étoile pourraient être différentes.
Pour passer souvent dans la Rue des Maraîchers, nous pouvons constater également un éclairage urbain particulièrement généreux !
Il aurait été intéressant que le blog se renseigne auprès des instances de la ville si ce type de lampadaires sera déployé partout à l’avenir ? Quel en est le coût d’acquisition et la consommation sur une année ?
Puisque nous en payons la facture par nos impôts locaux.