"Petite" rue de la Roue : on ne passe plus !
Un petit tronçon bucolique relie sur environ 200 mètres la rue de la Roue à l’allée du Nord, aux confins de la cité des Chasseurs. Cette « petite » rue de la Roue est désormais interdite aux voitures, en attendant qu’un potelet ou une borne la transforme en impasse. L’interdiction à la circulation automobile a été réclamée…
Un petit tronçon bucolique relie sur environ 200 mètres la rue de la Roue à l’allée du Nord, aux confins de la cité des Chasseurs. Cette « petite » rue de la Roue est désormais interdite aux voitures, en attendant qu’un potelet ou une borne la transforme en impasse.
L’interdiction à la circulation automobile a été réclamée par l’AHQCJ (Association des habitants des quartiers Chasseurs et Joncs). En effet, cette petite voie sinueuse et étroite, dépourvue de trottoirs, n’a pour seuls riverains qu’un cheval et une chèvre. Elle est appréciée par les habitants du quartier, les enfants notamment, comme lieu de promenade à pied ou à vélo. Malheureusement, ce joli chemin subissait une circulation automobile envahissante et dangereuse, par exemple de la part de parents d’élèves de l’école Pourtalès qui s’en servaient comme d’un raccourci pour déposer leurs enfants. En plus, des vitesses excessives ont été observées et on a frisé l’accident (une voiture a roulé sur le pied d’un passant).
Depuis quelques jours, la circulation automobile est interdite dans les deux sens. Á l’extrémité Sud de l’artère, on a un panneau « impasse » suivi d’un sens interdit et au Nord un autre sens interdit. Normalement un obstacle physique de type borne ou potelet devrait bloquer définitivement l’accès aux voitures, tout en laissant un accès au propriétaire des animaux.
Détail cocasse (ou affligeant, selon votre humeur) : l’autre jour, alors que les panneaux d’interdiction étaient posés, une habitante du quartier a croisé dans cette rue réservée aux piétons et vélos… une auto-école !
Mise à jour : lisez la suite des aventures de la rue de la Roue !
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Très bonne réactivité de la municipalité pour régler ce souci, et qui évitera bien des soucis dans le futur.
Le seul bémol dans le récit, ce n’est pas l’association du quartier qui a fait la démarche (elle y a sûrement était associée par la suite), mais d’une seul(le) personne, avec le soutien de 2 ou 3 autres parents qui en ont eu assez de se faire bousculer par certains automobilistes un peu trop pressée car tjrs en retard.
La présidente de l’AHQCJ nous confirme que la demande a été faite par l’association bien avant que les parents d’élèves n’interviennent. Tant mieux s’ils ont eu la même idée.