Pour ne pas avoir de PV, il suffit de se garer comme une merde.
La preuve est faite… il est plus facile d’avoir un PV au centre de Strasbourg sur une place de stationnement qu’en se garant comme des merdes à la Robertsau.
Mardi 31 mars, 11h00 du matin. On se gare rue du Jeu des Enfants au centre ville de Strasbourg sur une place de stationnement payante. Un peu par provocation, on ne prend pas de ticket, pour voir… Il n’a pas fallu 1/4 d’heure pour qu’un agent de la ville commence à relever notre plaque pour dresser une contravention. Quoi de plus logique, c’est normal.
Mais alors pourquoi peut-on se garer en toute impunité comme des merdes à la Robertsau et ceci tous les jours ?
Ainsi va la politique de la Ville de Strasbourg qui préfère sanctionner des voitures qui ne payent pas un parcmètre – qui ne sont pas en stationnement gênant – et laisser libres les voitures en stationnement gênant dans les quartiers.
Comme pour les champignons, il doit y avoir pour les voitures qui souhaitent se garer comme des merdes des coins plus sympas, comme ce passage piéton, ce trottoir, un contre sens et un panneau électrique. Garé comme une merde de compétition !
Il y a un réel problème à la Robertsau qui va même au-delà de ce que vous évoquez très justement.
Tout le plan de circulation devrait être revu et réorganisé. Ma dernière remarque est orientée vers les petites rues ou ruelles qui se situent un peu partout dans le quartier. Beaucoup encore sont à double sens au niveau de la circulation avec des voitures garées de part et d’autre de la rue sur les trottoirs.
Il est bien souvent impossible de pouvoir rouler si une voiture vient en face.
Il faudrait un sacré coup d’organisation dans tout cela:
– Voie en sens unique pour les rues pas assez larges
– Matérialiser les places pour se garer dans les rues et ruelles (Actuellement c’est un peu tout et n’importe quoi)
– Mieux signaler les « Zone 30 » (actuellement, c’est un peu la loterie)
Bref, il y a du boulot !
Vous voulez dire que l’actuelle adjointe ne fait pas le job ?
Très clairement, NON !
Tout à fait d’accord. Mais aussi pour commencer une réelle volonté de répression.
Il n’y a quand prenant les gens via le porte monnaie que les choses commencent à bouger. 2 ou 3 mise en fourrière en calmeraient certains.
Mais encore faut-il que la police daigne se déplacer jusqu’à notre lointain quartier.
Encore un peu de liberté dans ce quartier, profitons-en, les oppresseurs sont en marche !
Je ne voudrais pas mal comprendre ce commentaire : mettre les piétons et le cyclistes en danger en stationnant sur les trottoirs et les pistes cyclables, c’est « la liberté » d’après vous ? Et faire respecter la loi est une oppression ??
L’automobile est, sans conteste, l’invention qui a rendu le plus de gens cons. Chacun peut en faire l’expérience, soyons honnêtes: à peine assis au volant, on devient con, égoïste, râleur, bref, toutes caractéristiques que seul un gros coup de bâton, aussi bête et méchant que sa cible, pourra calmer. Aujourd’hui, le vrai courage politique ne consisterait pas seulement à verbaliser systématiquement et mettre à la fourrière les véhicules garés comme des merdes, -ce qui serait le début de la paix sociale-, mais aussi d’arrêter de « penser voiture » dans tout ce qu’on entreprend. Arrêter de faciliter la circulation et le stationnement automobiles, de créer ou d’élargir des voies ou des parkings (cf. la proposition de Fontanel-Kohler de créer un parking supplémentaire à l’entrée de la Robertsau, on croit rêver!). Arrêter de croire, comme au siècle dernier, que « No parking, no business », pour enfin privilégier résolument les modes de déplacement doux et actifs (tram, bus, vélo et marche à pied). Ras-le-bol de ces engins envahissants, polluants et agressifs! D’ailleurs, on observe que certains qui sont les premiers à défendre le « cachet » de la Robertsau, ses petites rues fleuries et ses belles petites maisons, sont aussi les premiers à vouloir y circuler plus facilement avec leurs gros cubes, mais, peu importe, les bagnolards n’en sont pas à une contradiction près! Que dire des millions d’€ qui vont être dépensés pour laisser les pauvres parents de l’école européenne larguer leurs mômes pile poil devant son entrée, alors qu’aucune école de Strasbourg n’est autant accessible à pied, vélo, tram et bus?! Arrêtons d’entreprendre quoi que ce soit pour la voiture, compliquons la vie des bagnolards, harcelons les merdes qui se garent partout, et tout le monde se sentira mieux.
À la Robertsau c’est chaud ! Pourtant les voitures s’arrêtent au feu rouge là-bas ? C’est déjà pas mal. Il ne me semble pas non plus qu’elles roulent en contre sens pour dépasser la file ? Et il me semble aussi que les voitures de police dépassent rarement le 70 km/h ? Alors sortez de votre banlieue tarte et cessez de vous plaindre
j’aime lire ce que jesuischarlie a dit le 8 avril
non, je ne suis pas une bagnolarde, mais autrefois…
j’ai aimé conduire, je l’avoue sans rougir –
avoir son permis et unechosequiroulesur4pneus
c’ était s’émanciper –
aujourd’hui, je vois beaucoup de jeunes
qui pensent encore comme autrefois,
désolée pour eux, ils étoufferont !
devant le 35 rue Doller, il y a régulièrement des voitures à l’arrêt du bus, obligeant le chauffeur du car qui transporte des handicapés de trouver une possibilité de charger et décharger ces enfants le matin vers 7h45 et le soir vers 17h, malgré les signalements à HM et Police
C’est facile de s’en prendre aux voitures, tout les robertsauviens ne se pavannent pas en Porsche Cayenne pour aller chercher une baguette de pain à 200 mètres de chez eux. Personnellement je travaille dans la zone de Vendenheim, c’est un lieu mal desservi à partir de la Robertsau et mes horaires ne me permettent pas de prendre autre chose que la voiture.
Ensuite permettez moi de pousser un petit coup de gueule parce que c’est toujours les horribles automobilistes contre les gentils cyclistes, sauf que non, combien je croise de vélos le soir qui n’ont aucune signalisation lumineuse, qui ne s’arrêtent pas au feux rouges ni aux stop, qui roulent à 3 cote à oote sur la route ou avec les écouteurs sur les oreilles (je ne parle même pas des scooters avec pots trafiqués et faisant des acrobaties sans casques).
J’adore également, quand je marche tranquillement pour faire mes courses dans le quartier, me faire insulter par un cycliste qui veut que je me pousse pour rouler sur le trottoir, alors qu’il y a deux magnifiques pistes cyclables à cet effet (je n’ai pas la berlue, il en existe bien route de la Wantzenau entre la cité U jusqu’au croisement de la rue Boecklin).
Il y a aussi les piétons (et souvent avec des enfants à la main) qui traversent sans regarder.
Mais des fois il n’y a pas le choix, je peste quand je suis obligée de marcher sur la route avec la poussette parce qu’un crétin s’est garé de travers sur le trottoir et que je dois le contourner. Ou celui qui a failli me faucher sur le passage piéton en déboitant sauvagement derrière la voiture qui elle s’était arrêtée pour me laisser traverser…
Le problème s’appelle discipline et savoir vivre en fait, qu’on soit « bagnolard », cycliste ou piéton.
Eh bien Jodie67, je suis bien d’accord avec vous !