Signature du premier bail rural à clause environnementale "Agriculture Biologique" à Strasbourg
A l’instar de la mise en place en 2012 d’un pâturage extensif de bovins rustiques au lieu-dit « Gläserswoerth » à la Robertsau, la ville de Strasbourg, avec l’appui de la Chambre d’agriculture et de l’OPABA, a défini les conditions d’attribution d’une autre parcelle de terrains agricoles située à proximité (2,5 ha), non loin des…
A l’instar de la mise en place en 2012 d’un pâturage extensif de bovins rustiques au lieu-dit « Gläserswoerth » à la Robertsau, la ville de Strasbourg, avec l’appui de la Chambre d’agriculture et de l’OPABA, a défini les conditions d’attribution d’une autre parcelle de terrains agricoles située à proximité (2,5 ha), non loin des fameux Highland Cattle.
Le terrain se trouve à coté de la ferme Bussierre, au début du chemin vers les Highland Cattle.
Ce terrain est cultivé selon les principes de l’agriculture biologique par une jeune agricultrice originaire de la Wantzenau.
Les fraises y seront à l’honneur !
Plantées sur 50 ares, elles seront en libre cueillette dès le mois de juin. Puis les surfaces en herbe seront progressivement mises en culture : fraises et autres légumes.
Source : http://www.strasbourg.eu
Sur 20 minutes Strasbourg, sous la plume de Thomas Calinon :
« La CUS nous a proposé ce terrain pour une culture disponible en libre cueillette en juin. On a pensé aux fraises qu’on connaît depuis 20 ans », raconte Anne Clauss, qui cultive déjà des céréales, dispose de pâturages et assure des productions maraîchères conventionnelles. Pour le moment, 60 ares sont plantés. Le reste sera utilisé l’an prochain pour des potimarrons et des cucurbitacées. « Cela permet de diversifier nos circuits de commercialisation, indique-t-elle. On n’avait pas de libre cueillette et on souhaitait développer ce type de vente. » C’est aussi pour elle « une phase d’apprentissage pour le bio ». Car avec le soutien de l’Opaba* et de la Chambre d’agriculture, la parcelle mise a disposition par la CUS entre en phase de conversion à l’agriculture biologique. « Avoir une partie seulement de l’exploitation en bio, c’est possible, ça permet de tester, d’y aller doucement », précise Hélène Clerc, de l’Opaba. « C’est une initiative qui nous va bien parce que ça nous nourrit, applaudit Denis Digel de la Chambre d’agriculture, estimant que les circuits courts correspondent à» l’attente sociétale «et» sont une plus-value pour les productions fruitières et légumières, en grande difficulté au niveau national «.