Diaphanie : visite de l’exposition avec l’équipe du Blog de la Robertsau
Vous avez encore un mois pour visiter la formidable exposition proposée par Apollonia : Diaphanie. L’équipe du Blog de la Robertsau a eu la chance de se faire présenter l’exposition par le directeur du site, Dimitri Konstantinidis.
L’eau, thématique centrale de la collection de la Fondation François-Schneider est interrogée grâce à différentes sensibilités et sous diverses formes. Certains artistes ont une conscience aigüe des questions climatiques, d’autres utilisent la figure poétique de l’eau quand d’autres encore l’abordent par l’angle scientifique.
Paul Souviron veut capter l’éphémère avec sa vague de Plexiglas délicatement dressée sur des pilotis de bambous.
Olivier Leroi fige la faune aquatique en soufflant lui aussi le verre.
Le duo portugais Sandra & Ricardo a travaillé sur la métamorphose et l’utilisation de l’eau. Il est notamment question des inégalités quant au partage de ce bien naturel et vital. 2000 sacs plastiques contenant de l’eau forment un bassin éphémère dans lequel le visiteur peut se contempler.
Marion Schutz, elle, nous présente une ville engloutie.
Hélène Mugot nous émeut avec la fragilité et la délicatesse de ces larmes : un mur de près de 400 gouttes de cristal composent son installation. Les larmes de joie, de douleur, coulent de manière quasi christique.
Des îles poussent doucement dans l’installation de Manuel Diemer.
Gustavo Millon enregistre et archive les couleurs du ciel. Un dégradé de teintes, qui selon lui doit être transmis aux générations futures.
Diaphanie révèle la clarté, la pureté et la métamorphose de l’eau. Le temps et la lumière s’écoulent, se reflètent et deviennent une fenêtre sur les différentes préoccupations des plasticiens de notre époque.
(*) Diaphanie : caractère diaphane, transparence