99 % de déchets en moins, c’est possible !

99 % de déchets en moins, c’est possible !

L’expérience « sans objet, sans déchet » menée pendant un an par une famille robertsauvienne de quatre personnes s’achève sur un bilan impressionnant : oui, on peut vivre (presque) sans acheter de biens durables et en n’utilisant jamais sa poubelle bleue !

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L’expérience « sans objet, sans déchet » menée pendant un an par une famille robertsauvienne de quatre personnes s’achève sur un bilan impressionnant : oui, on peut vivre (presque) sans acheter de biens durables et en n’utilisant jamais sa poubelle bleue !

La famille Hoffsess nous avait présenté son projet en septembre 2017 autour d’un apéritif dans le jardin d’Apollonia. On la retrouve un an après, dans ce même cadre convivial. Essayez d’imaginer le volume de déchets non recyclables que vous jetez dans votre poubelle bleue en une année, et regardez ceci…

C’est tout, en un an ! (la table et les pots de fleurs derrière sont à Appolonia)

À l’aide d’un pèse-personne, Marc Hoffsess procède à la pesée en public. Total : 7,5 kg, soit environ 1,9 kg par personne, à comparer aux 253 kg de déchets que ramasse l’Eurométropole par habitant (donnée 2016). On est à moins d’un centième de la moyenne !

Pour comprendre en détail l’organisation domestique qui a permis d’arriver à ce résultat, plongez-vous dans les articles du blog qui a été tenu durant toute l’année : les articles sont toujours instructifs et souvent cocasses. Pour résumer l’essentiel :

  • Tous les déchets alimentaires ont été mis au compost (les bacs situés à l’Escale).
  • Les produits alimentaires ont été achetés systématiquement en vrac, en refusant tout emballage, sauf des bouteilles consignées. La famille s’est approvisionnée exclusivement dans les commerces de proximité de la Robertsau et les remercie de s’être fort bien adaptés à cette demande atypique.
  • Les achats non alimentaires ont été réduits au strict minimum, en privilégiant la réutilisation de l’existant (vêtements), le bricolage, l’emprunt d’équipements, de biens culturels…

Chaque membre de la famille avait sa propre poubelle dans un bac transparent ; les enfants ont parfaitement joué le jeu, puisque ce sont eux qui ont produit le moins de déchets : à peine 400 grammes chacun.

Ça y est on vide enfin les bacs, c’est fini, on a réussi !

Globalement, les déchets les plus lourds sont constitués par quelques éléments de vaisselle cassée. Le plus gros volume est celui des sacs d’aspirateurs usagés, « mais on n’allait pas jeter notre aspirateur en état de marche pour acheter un modèle sans sac », explique Marie. On se rend compte que les fournitures scolaires imposent des emballages volumineux de type blisters, qui seraient évitables si d’autres circuits d’approvisionnement étaient proposés. On apprend aussi que l’institution scolaire préfère l’achat d’une ardoise neuve en plastique fonctionnant avec des feutres jetables, plutôt que le réemploi d’une « vraie » ardoise avec des craies.

Une fois les bacs et la poubelle vidés, voilà ce qui reste !

Le « poubellomètre » soigneusement tenu montre aussi que les déchets dits recyclables (mais pas inoffensifs non plus) de la poubelle jaune sont réduits de 80 % par rapport à un ménage moyen de l’Eurométropole. C’est bien une attitude globale vis-à-vis de la consommation qui permet ce résultat.

Alors, évidemment, le public épaté par la performance écologique se demande tout de même si cette année de frugalité n’a pas été un enfer au quotidien. La réponse est sans doute le plus bel argument en faveur du « sans objet, sans déchet » : « On a passé une année géniale, on a vécu un tas de choses qui ne seraient jamais arrivées autrement ».

Le poubellomètre final !

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