Une Robertsauvienne et son expérience du vélo

Une Robertsauvienne et son expérience du vélo

Hier, dans les Dernières Nouvelles d’Alsace, un courrier d’une lectrice a particulièrement retenu notre attention : celui d’une Robertsauvienne qui parle de son expérience du vélo.  Nous l’avons contactée, et elle nous a autorisés à publier sa missive :  « Charmée par le discours municipal sur la “première ville cyclable de France”, j’ai enfin sauté le…

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Hier, dans les Dernières Nouvelles d’Alsace, un courrier d’une lectrice a particulièrement retenu notre attention : celui d’une Robertsauvienne qui parle de son expérience du vélo. 

Nous l’avons contactée, et elle nous a autorisés à publier sa missive : 

« Charmée par le discours municipal sur la “première ville cyclable de France”, j’ai enfin sauté le pas : bravant le froid et les particules fines, j’ai laissé ma voiture au garage et enfourché mon vélo pour me rendre sur mes lieux de travail au centre-ville, à partir du fin fond de la Robertsau.

Évidemment, j’ai emprunté instinctivement l’itinéraire le plus court, mais j’ai déchanté rapidement. Les voies directes, pratiques et rapides auxquelles j’étais habituée sont mystérieusement dénuées de pistes ou bandes cyclables : la route de la Wantzenau (dans sa partie la plus étroite et dangereuse), la rue Boecklin, l’allée de la Robertsau, l’avenue des Vosges, la rue Oberlin, le boulevard Clemenceau, le boulevard Wilson… Quand par chance je trouve refuge sur un bout de bande ou piste cyclable, elle s’arrête au bout de quelques dizaines de mètres et je me retrouve entre voitures, bus et camions sans la moindre indication pour poursuivre ma route en sécurité.

Rentrée chez moi miraculeusement indemne, j’ai étudié les cartes des itinéraires cyclables proposés par les services municipaux. Effectivement, je découvre une myriade de propositions pittoresques empruntant des venelles improbables et probablement charmantes. L’idéal pour des cyclotouristes dotés d’un bon sens de l’orientation, mais hélas hors de portée d’une citadine pressée avec un QI moyen.

Je reprends donc tristement mon auto. C’est humiliant : physiquement, j’étais au top mais je n’ai pas le niveau intellectuel me permettant de maîtriser le labyrinthe de la « première ville cyclable ».

Sonia Kempf

Les pistes cyclables ne sont pas respectées à Strasbourg

On ne peut, hélas, pas lui donner tort. Pour utiliser régulièrement le vélo, les rédacteurs du Blog de la Robertsau ne peuvent que constater que son espace est toujours grignoté par les voitures, les travaux… La preuve en images : 

Rue Brûlée, à deux pas de la mairie de Strasbourg
Petite rue de la Course à Strasbourg… un camion poubelle et une voiture sur la piste.
Derrière le centre administratif de Strasbourg. C’est quoi le logo sur la voiture ? 
Rue Jean Venger Valentin au Wacken… la piste sert de parking !

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