En piste pour un bout de piste
Les pistes cyclables se façonnent dans les villes en fonction des opportunités. Il n’est jamais question, même à Strasbourg, de réaliser de grands axes de circulation à l’échelle de la ville, et l’on continue à en faire quelques mètres par ci, par-là, sans souvent se préoccuper d’où les vélos viennent ni où ils vont. Oh…
Les pistes cyclables se façonnent dans les villes en fonction des opportunités. Il n’est jamais question, même à Strasbourg, de réaliser de grands axes de circulation à l’échelle de la ville, et l’on continue à en faire quelques mètres par ci, par-là, sans souvent se préoccuper d’où les vélos viennent ni où ils vont. Oh ne croyez pas que le cycliste crache dans la soupe, il se réjouit que l’on pense à lui, mais il y a quand même un léger malaise à sauter de joie dans ce Gymkhana urbain.
Donc les travaux pour la piste cyclable rue de la Papeterie et de la Renaissance vont bon train. Mais d’où viennent les cyclistes qui vont l’emprunter ? Le carrefour Papeterie est l’un des plus dangereux pour les deux roues, et les cyclistes n’ont toujours aucun moyen de passer la route de la Wantzenau (entre la pharmacie des 4 saisons et le supermarché Match).
Route de l’Ill, la piste qui part du pont Phario s’arrête au croisement de la rue Hechner, quant à la route de la Wantzenau, la piste s’arrête devant la cité universitaire d’un coté pour reprendre à la piscine. Est-ce que les urbanistes de la ville oseraient réaliser un bout de route pour les automobilistes sans ce soucier de sa continuité ? Non ? Alors pourquoi est-ce possible avec les vélos ?
PS : Les bandes cyclables, qui ne sont en fait que la matérialisation de l’espace de sécurité que doivent laisser les voitures vis à vis des cyclistes, ne sont bien évidemment pas une vraie réponse à la sécurité et nous ne les considérons pas comme des pistes cyclables.
Une piste c’est bien, mais on souhaite de la continuité !
Quel magnifique aménagement pour les vélos… sans se soucier de la sécurité.
Les cyclistes roulent maintenant sur les trottoirs du côté nord de la rue de la Renaissance, ce qui de ce fait, les obligent à traverser 3 rues, 3 PRIORITÉS A DROITE! (code la route français)
Bien entendu, les vélos ne respectent en aucun cas les règles de circulation et déboulent de droite et de gauche sans tenir compte que des rues qu’ils croisent.
J’ai faillit, encore une fois, prendre un vélo sur le capot lorsque celui-ci a sauté du trottoir sans même tourner la tête pour voir si d’autres usagers de la route arrivaient (piétons, vélos, voitures…)
Comme vous pouvez le voir sur la première photo ci-dessus, les croisements sont à angle droit et garni de haies de près de 2m de haut, aucune visibilité, ni d’un côté, ni de l’autre!
Il serait grand temps que la sécurité routière concerne tous les usagers de la route.
On risque bien une amende si on a bu de l’alcool et qu’on circule à vélo.
Pourquoi les piétons et vélos qui traversent au rouge ne sont jamais sanctionnés? (en voiture c’est 135€ et 4 points, il me semble).
Il faut partager la route, qu’on soit en voiture, à vélo, à pied, en skateboard, en roller…