L’aventure a un nom : Chemin du Grand Belzwoerth
Le chemin du Grand Belzwoerth est dans un tel état que l’on se demande si ce n’est pas une activité de la ville pour cyclistes en manque de frissons.
Malgré son nom bucolique, le chemin du Grand Belzwoerth qui relie la route de la Wantzenau à la rue Kempf est devenu une « pénétrante est » pour les automobilistes des communes du nord qui veulent éviter le « bouchon de la Papeterie » aux heures de pointe. La voie est particulièrement empruntée le matin et devient presque, selon ses habitants, « une autoroute ».
Pourtant, le revêtement de la rue la fait ressembler à une route de campagne sibérienne après le dégel plutôt qu’à une artère de la capitale de l’Europe. Entre les nids de poule, les crevasses sont parfois rafistolées par des rustines de goudron qui confèrent à l’ensemble un relief bosselé qui met les amortisseurs à rude épreuve.
La ville laisse se dégrader la chaussée, dans sa partie « campagnarde », l’idée étant de ne pas créer un « aspirateur à voitures » en ne proposant pas de meilleures conditions de circulation. Est-ce vraiment dissuasif ? On peut en discuter.
Cette stratégie fait une victime collatérale : comme souvent, c’est le cycliste qui est pénalisé. Ce trajet, qui devrait être charmant et pratique, par exemple pour se rendre à vélo au parc Pourtalès ou au CINE Bussière en venant du nord, devient éprouvant pour le matériel et… les fesses.
Je vous rassure, laisser de dégrader cette route n’est pas une « stratégie » de la ville, tout simplement la manifestation du mépris pour notre quartier. En effet, bien que comptant une part significative de foyers fiscaux imposés, et donc de contributeurs aux mégalomanies bobo-écolos du socialisme municipal, nous avons le malheur de ne pas voter dans la bonne direction !
Il faut en parler aux riverains des rues Kempf et Mélanie, qui supportent le flux quotidien et croissant des pirates bagnolards empruntant ce chemin du grand Belzwoerth : à vous croire, ils votent tous écolo-bobo socialiste pour accepter une telle pression ! (…)
Soit la Municipalité aménage cette rue pour en faire une vraie voie carrossable, calibrée pour envoyer le flux de bagnoles traverser notre quartier et il faudra en accepter les effets néfastes, y compris (et surtout) pour les cyclistes.
Soit elle laisse cette rue en l’état, pour dissuader ce trafic, au bénéfice des riverains qu’il affecte, en obligeant les bagnolards à emprunter les nombreuses voies déjà aménagées pour eux (et d’ores et déjà payées par les contribuables, dont les cyclistes et piétons).
Dernière solution : la fermer aux bagnoles et la réserver aux cyclistes et aux promeneurs. Mais j’entends déjà hurler les bagnolards de tous poils et je ne vois pas qui, dans l’actuelle Municipalité, oserait prendre cette décision, la seule pourtant qui ne soit pas écocide.
Charlie et les bagnolards : le retour !
Comme le disait si bien Valérie, merci pour ce moment.
Parlez-en à l’ANSES, avant de nous carlottiser l’avenir :
https://www.anses.fr/fr/content/pollution-de-l%E2%80%99air-nouvelles-connaissances-sur-les-particules-de-l%E2%80%99air-ambiant-et-l%E2%80%99impact
La bagnole, c’est fini, faudra vous y faire.
Nous supposions que vous aviez été traumatisé dans votre jeunesse par des bagnolards pour leur vouer une telle haine aujourd’hui !
Le prêche intellectuello-bobo-gauchiste-post soixantehuitard, c’est fini, faudra vous y faire.
Allez M. Charlie, on arrête les voitures. Maintenant on vous écoute. On fait comment là demain…Pas de théorie fumeuse s’il vous plait…Juste là demain….Sinon ne vous adressez plus aux bagnolards mais aux politiciens de bagnolards (gauche, droite, ecolo…). Et arrêtez de culpabiliser des gens qui n’y sont pour rien.
Bref on vous écoute avec fort intérêt. Jacques et Sylvie sont dans un pavillon à coté d’Haguenau car c’est moins cher (D’ailleurs ils n’ont pas trop le choix) et ils ne veulent pas vivre à la cité de l’Ill. Ils travaillent tous les 2 à Strasbourg. L’A35 étant tout le temps bouché, ils décident de prendre la route de la wantzenau et ses dérivations. Mais Charlie n’est pas d’accord. Expliquez leur Charlie.
Cette route présente l’intérêt d’offrir un accès à une des entrées majeures du parc Pourtalès et à la ferme Bussierre, qui accueille un centre d’initiation à la nature et à l’environnement. Dans quelques mois, de semaines espérons-le, la forêt sera enfin classée en réserve naturelle nationale et ce site sera une des entrées de cette future réserve. Cette fonction d’accueil du public sera incompatible avec un fort trafic automobile de transit, tel qu’il s’observe aujourd’hui. Il serait donc extrêmement utile et intéressant d’aménager ce site comme un lieu d’accueil digne de ce nom (parkings, circulations piétonnes, accès vélos, informations sur la réserve, etc.) et donc de n’y permettre que l’accès automobile aller et retour par la rue Kempf et par le chemin du Grand Beltzwoerth. Un accès et non plus un transit.
Cher Ted, vous avez raison, enfin un peu de fond. Voici donc mes conseils anti-bagnoles.
1. Pour TOUS les déplacements qu’on est amené à faire, se poser la question qui tue : comment je peux le faire SANS UTILISER ma bagnole ? Ca, c’est le plus dur, le culturel : imaginer un déplacement alternatif et surtout admettre de laisser sa bagnole au garage. Au besoin, on peut se faire assister d’un psy.
2. Trouver le mode de déplacement alternatif : marche à pied pour les trajets les plus courts, vélo bien sûr, puis train, puis tram, puis bus, puis les combinaisons entre ces divers modes, on appelle ça la multimodalité. C’est un peu compliqué au début (oui, faut penser à acheter un vélo), mais c’est là qu’on se rend compte que c’est possible de se passer de bagnole !
3. Et puis, se lancer, d’abord en tâtonnant bien sûr, puis on se rend compte des multiples avantages de se passer de bagnole : c’est moins cher, on est moins stressé (pas de bouchons, plus de retards) , on s’engueule moins avec le c… qui ne bouge pas sa caisse assez vite, on se bouge un peu le c… ce qui n’est jamais mauvais pour la santé (et même, on peut perdre du poids, au grand dam de son toubib ou de son cardiologue), etc.
Donc, pour vos potes Jacques et Sylvie, je dirais : marche à pied ou vélo ou trottinette jusqu’à la gare de Haguenau (il existe des petits vélos pliables qui vont super dans les trains, trams et bus) ; arrivés à Strasbourg, ils ont tous les choix : marche à pied, vélos, trottinettes, tram, bus à haut niveau de service, bus, faut arrêter de dire que rien n’existe. Si ça se trouve, avec un employeur intelligent, ils pourront se faire prendre en charge au moins la moitié de leurs abonnements TC ou vélo (Velhop), ce qui s’ajoutera aux frais d’essence qu’ils n’auront plus. Ne pas oublier le bouquin pour le train.
Et hop, deux bagnolards de moins !
Et vous, cher Ted ?
Mon cher Ted, après mes conseils pratiques, je réponds à un autre aspect de votre sollicitation : ces pauvres gens qui n’y sont pour rien et ces politiciens responsables de tout.
Je vous rappelle qu’on est en démocratie représentative. Dans ce système, les politiciens sont ELUS. Par qui ? Par vos pauvres gens qui, selon vous, n’y sont pour rien. Autrement dit : on a les élus qu’on mérite. Et quand on est bagnolard, on a tendance à élire des élus bagnolards. Quand on gueule contre les bouchons et qu’on réclame un GCO, on élit des élus qui vous promettent un GCO et finissent par le faire, même s’ils savent au fond d’eux-mêmes, que c’est une grosse connerie écocide, inutile et chère.
Si vos Jacques et Sylvie se mettent à expérimenter des modes de déplacement non-bagnolards, ils se rendront compte de leur intérêt pour eux et leur porte-monnaie, mais aussi de tout ce qu’il faudrait faire pour les améliorer. Et peut-être qu’ils arrêteront de voter pour des candidats bagnolards, mais pour des candidats écolos, qui mettront plus de fric public dans les modes doux que dans les routes.
Rarement vu autant de mépris et de condescendance !
Typique d’une certaine gauche caviar et/ou bobo qui vit dans les beaux quartiers et raisonne pour les autres. Elle sait, elle, ce qui est bon pour nous : du sport, une touche verte, consommer local…
Gardez vos leçons pour vos vieux jours, M. Le Professeur, vous qui expliquiez il y a peu qu’il était normal pour les conducteurs CTS de faire grève le jour des épreuves du bac…
Car le voilà le hic, votre belle mécanique intellectuelle se grippe tout le temps dans notre pays.
Continuez de prêcher la bonne parole dans votre salon, à l’abri des soucis.
Ah, me voilà carlottisé, ce que je prends comme un honneur.
Ted me demandait mes conseils, je les lui donne. Il en fera ce que bon lui semblera, au milieu de quoi il peut y avoir rien. Vous, c’est cause perdue.
Habitué à prêcher dans le vide, Charlie est tout surpris de se heurter pour une fois à des contradicteurs non adeptes de la pensée unique !
Poursuivez donc vos cogitations de salon et agitez votre hargne dans votre coin, personne ne s’en préoccupe…
Bon courage.
Pathétique M. Charlie. On connait tout ça et ça ne fonctionne malheureusement que pour certaines situations. Ne vous inquiétez pas. les bonnes consciences moralisatrices médiatiques sont à l’œuvre depuis longtemps pour donner ce genre de conseils, ce n’est tout bonnement pas réaliste pour beaucoup d’entre nous…
Je suis adepte de ce genre de transport alternatif car j’en ai les moyens (enfant autonome, vie de quartier…) mais ça n’a pas toujours été le cas même avec la plus grande volonté.
Après vous pouvez continuer à ressasser contre les « bagnolards » mais c’est stérile. J’ai bien peur qu’il faille un jour vu l’augmentation du trafic (et non l’inverse comme on essaie de nous faire croire avec le tram, les BHNS, les piste cyclables…) ouvrir les routes alternatives de l’est de la Robertsau…Désolé, c’est le progressisme il parait…La croissance…
Quant aux politiciens, si vous croyez encore à la démocratie, vous êtes un des derniers alors. Il suffit juste d’ouvrir les yeux pour voir qu’il y a une très profonde crise de la représentativité politiques et médiatiques. Charli, je l’impression que vous du genre à savoir tout mieux que tout le monde, je me trompe ? Vous allez tomber de haut je pense un jour…
Plus on facilite l’accès des voitures, et plus ça fait venir des voitures et des bouchons et de la pollution.
Si on refait cette route, c’est évident qu’il y aura encore plus de voitures.
Ou alors il faut la refaire, mais réservée aux cyclistes uniquement.
Il faut décourager au maximum les déplacements en voiture, et encourager d’autres organisations de la vie, notamment et surtout tous ces gens qui habitent à 20, 30 km de leur lieu de travail, ce qui est ahurissant…
Mais c’est pas facile, on est bien d’accord.
Oui mais il faut se rendre à l’évidence…Nous sommes dans une société où la mobilité et la précarité professionnelles sont encouragées. Et ce ne va pas en s’arrangeant. Un jour on travaille au nord de Strasbourg, un autre au port du Rhin ou en Allemagne. Sans parler des activités de chacun dans la famille. On fait quoi ? On arrête la vie de famille et on déménage à chaque changement professionnel ? Tant que le système ne changera pas, vous ne ferez que des incantations. Vu la densification galopante de la Robertsau et le projet d’avenue urbaine de l’A35, on n’y échappera pas. Il y aura forcément un accès EST. Je ne le souhaite pas. Je constate.
Eh, les gars, 40° et plus, ça vous dit quoi ? Moi, je prêche peut-être dans le vide, mais j’essaie d’avoir les yeux ouverts sur ce qu’on vit déjà et surtout sur le pire qui se profile. Le pire, ce sera 50° en 2050 (dans 20 ans) à Strasbourg, juste un exemple. Pas un jour sans que quelque chose paraisse qui nous explique et nous alerte sur ces périls. Personne ne pourra dire qu’on ne savait pas ou que gnagnagna on savait pas quoi faire et que gnagnagna les politiciens, les bobos, les écolos… et tout ce qui justifie qu’on ne change rien.
Deux façons de faire : soit on fait comme Carlotta et on continue dans son petit confort individualiste mais droit dans le mur, en traitant de tous les noms celles et ceux qui essaient des solutions; soit on s’ouvre un tout petit peu les yeux et l’esprit et on se dit qu’on peut / doit changer nos façons d’habiter, de se déplacer, de consommer…, pour peser, à notre échelle, sur notre avenir collectif. Et ce qui est sûr, c’est que, dans cet avenir, il n’y aura plus de bagnoles. Donc, profitez-en bien.
Et pour aller au bout de ma logique et être cohérent, je vous annonce la fin de Je suis Charlie, pour deux raisons : 1. marre de me coltiner les cons et 2. chaque clic sur Internet consomme une énergie de dingue qui contribue, de façon croissante (merci le streaming, Facebook et cie), au dérèglement climatique. Donc, disparaitre de ces forums de discussion stériles, c’est sauver la planète. A bon entendeur…
M. Charlie, vous êtes un pur produit Greta Thunberg 🙂 C’est surtout le streaming vidéo qui pompe l’Energie…Vous devriez tout arrêter car le moindre service que vous utilisez utilise des datacenters directement ou indirectement. Même derrière un abonnement cts, vous avez du nucléaire et des datacenters. Ca devient ridicule. C’est marrant quand il fait 5jours 40° en été c’est le dérèglement climatique. Quand il fait 20, c’est juste la météo…Pathétique.
Enfin une bonne nouvelle !
Adieu Charlie, so long…
Hans Jonas était le premier philosophe à avoir introduit le concept de responsabilité des générations présentes vis-à-vis des générations futures, concept qui est à la base des principes de développement durable. (Wiki)
Dans Le Principe responsabilité (1979), Jonas fait savoir qu’en matière de survie de la planète, il s’agit d’en finir avec la raison des Lumières qui n’a rien produit, sinon des catastrophes, et qu’il faut désormais opter pour « une heuristique de la peur ». Autrement dit : il faut dramatiser, inquiéter, amplifier, exagérer, faire peur, c’est-à-dire tout le contraire de penser, examiner, réfléchir, débattre. On ne pense plus, on récite ; on n’examine plus, on assène ; on ne réfléchit plus, on psalmodie ; on ne débat plus, on insulte, on excommunie, on anathèmise. On ventile… [paragraphe copié sur le blog de Michel Onfray]
Merci Schulmeister, mais à la base, on parle du chemin du grand Belzwoerth !
Ayant fait une demande début juin à la mairie de Strasbourg pour la remise en état du chemin du grand Beltzwoerth, la ville m’a répondu dans un premier temps qu’elle allait faire un « patchwork »
( comprenez :bouchez les trous!) sur ce tronçon mais qu’il fallait d’abord trouver une entreprise qui veuille bien effectuer cette tâche, car la ville ne fait pas ce genre de travaux?
La seule réaction de la mairie à ma demande a été de placer des panneaux au début et à la fin du chemin indiquant »chaussée Déformée » le 14 juin 2019.
vu l’état de ce chemin , je propose de refaire l’enrobage, de mettre plusieurs ralentisseurs ‘ gendarmes couchés ‘ afin de calmer les ardeurs des automobilistes qui emprunteraient ce chemin comme raccourci vers la ville.
Et nous les voisins pourrions accéder au château de Pourtalès tranquillement sans polluer ces chers riverains qui ne souhaitent rien changer !
bonne journée à Tous et Toutes