Le salon de thé Lucien fermé !
Après 22 ans de bon et loyaux services, Lucien Kaesmann vient de prendre une retraite bien méritée. Le salon de thé est fermé depuis le 8 février.
Certains vont regretter la sympathique ambiance qui pouvait régner dans le salon de thé de Lucien, car comme le chantait Jacques Brel « C’est pas grand, mais il y a de la place ».
On pouvait tranquillement y boire un café tout en dégustant une pâtisserie. Mais depuis le 8 février 2016, les clients tombent sur ce panneau :
À 61 ans, Lucien Kaesmann a décidé de prendre sa retraite. Ce pâtissier de formation qui travaille depuis l’âge de 14 ans a choisi de profiter à juste titre de la vie avec son épouse.
Ce que l’on sait moins, c’est qu’il a été chef de village au Club Med pendant plus de 20 ans. Il a voyagé dans plus de 42 pays différents, et c’est le fondateur historique du Club Med, Gilbert Trigano lui-même, qui lui a offert, en reconnaissance des services rendus, le fonds de ce commerce du 64 rue Boecklin. Il a par exemple été le chef de village du Club de Punta Cana qu’il a inauguré en 1978.
Souhaitons une belle et heureuse retraite à Lucien, et remercions-le pour l’animation de son salon de thé.
Que va devenir le salon de thé ? Pour l’instant Lucien Kaesmann reçoit beaucoup de propositions… Il semble prendre son temps pour choisir son successeur.
Tiens, c’est à côté du foyer Saint-Louis… Icade n’est pas intéressé ? Quand le collectif Un coeur pour la Robertsau dit que ce secteur historique et central du quartier est en train de bouger, dans le sens d’une bétonnisation, on reste béat devant l’absence de volonté de la Ville d’en maîtriser l’avenir, pour en faire un espace de vivre ensemble, au bénéfice de tous les Robertsauviens.
Il y a une erreur dans votre billet. Lucien était tout sauf sympathique. J’ai rarement vu un commerçant qui dénigrait autant ses clients et confrères.
Je tiens à remercier la personne qui a écrit cet article gratifiant et sympathique.
En effet, durant 22 ans j’ai oeuvré pour maintenir un commerce avec tout ce que cela comporte; répondre aux attentes de mes clients et préserver une bonne ambiance au sein de mon salon.
Pour que cela perdure il fallait rester vigilent et ainsi éconduire de manière ferme mais commerciale des clients mal intentionnés, mauvais payeurs et qui risquaient de compromettre cette bonne ambiance que d’autres privilégiaient.
C’est également ceci, être commerçant : savoir choisir ses bons clients et leur apporter toute mon attention.
Je peux à présent profiter de ma retraite avec le sentiment que durant ces 22 années j’aurais contribué au « BON VIVRE A LA ROBERTSAU » ce qui a toujours été mon ambition.
Merci à vous tous !
LUCIEN
Vous rigolez, j’espère ? Jamais vu un commerçant aussi peu aimable. Il nous a plusieurs fois enguirlandé, et sur un ton vraiment agressif, parce qu’on avait acheté notre pain ailleurs que chez lui, « et qu’il l’avait bien remarqué ».
Sans compter toutes les fois où il nous avait servi sans même interrompre sa conversation au téléphone, bonjour la politesse…
Du coup, on n’a plus jamais acheté notre pain chez lui.
J’y suis allée une fois, pas deux ! Je n’avais qu’un billet de vingt, désolée, cela peut arriver, pour payer mon pain, j’ai eu droit à la soupe à la grimace et une remarque désobligeante.
Bon vent Monsieur Lucien
Alors ça, c’est une bonne nouvelle ! Adieu le vendeur ronchon !