Qui va chercher le pain a fermé ses portes
On savait que ça n’allait pas très fort pour la boulangerie-pâtisserie « Qui va chercher le pain ». Six ans après la reprise de Veit, elle vient de fermer ses portes.
La nouvelle est tombée lundi 18 mars, la société « qui va chercher le pain », en redressement judiciaire depuis juin 2018, n’a pas réussi à remonter la pente. Le tribunal de commerce a donc décidé sa liquidation.
La boulangerie est d’ores et déjà fermée avec un mot sur la vitrine :
Nous on aimait son pain et ses pâtisseries (particulièrement sa tarte aux pommes). On souhaite bonne route à l’équipe et on espère qu’ils pourront rapidement rebondir.
Les travaux réguliers dans la rue n’ont pas aidé, c’est sûr, ni l’absence de dépose minute devant l’enseigne. Rajoutons à cela l’ouverture d’une grande enseigne de supermarché le dimanche… et cela peut faire la différence d’un côté comme de l’autre.
Une reprise avortée
Il y avait pourtant une société sur les rangs pour une éventuelle reprise : les chocolats Gross d’Obernai. Ils avaient même déjà posté une annonce pour recruter du personnel.
Merci à la lectrice du Blog de la Robertsau qui nous a signalé l’annonce sur le site de Pôle Emploi :
Dans le cadre de l’ouverture d’une boulangerie pâtisserie confiserie à la Robertsau
- Mettre en place les produits au sein des vitrines, avec rigueur et précision.
- Accueillir nos clients, les fidéliser, identifier leurs besoins et les conseiller sur les produits et services.
- Suivre l’état des stocks, identifier les besoins en approvisionnement et établir les commandes avec l’équipe de production.
- Effectuer l’entretien du magasin, du plan de travail et du matériel.
Envoyez votre candidature par mail à l’attention de Mme Mouna MANNANI.
D’après nos infos, l’offre faite par les chocolats Gross a été jugée trop faible par le tribunal. Elle a été rejetée. Au moment d’écrire ces lignes l’annonce était toujours en ligne.
Ben mince !! Leurs petits pains au thé me manqueront ainsi que leurs pizzas !!
Il faut dire qu’en terme d’offre, la Robertsau n’est pas en reste, entre boulangeries traditionnelles et supermarchés alimentaires. Par ailleurs, même si cet argument est inaudible pour les bobos écolos qui pullulent dans le quartier, l’impossibilité de se garer à proximité immédiate pénalise ce type de commerce…Tout le monde est capable d’ aller chercher sa baguette à pied en effet, mais celui qui revient du boulot, qui a cherché ses enfants à l’école, qui passe devant la vitrine avant de rejoindre la Wantzenau ou Schiltigheim et qui ne peut s’arrêter…ira au Match.
Peut-être faudrait-il envisager de rendre payant ce dernier ? Les services autorisés de la Ville (ingénieurs et sachants) devraient se pencher sur la question.