Thierry Roos met la pression pour que le Port aux pétroles déménage
Le conseiller municipal Thierry Roos co-signe avec Fabienne Keller une interpellation rappelant les dangers du Port aux Pétroles et des activités industrielles.
Le conseiller municipal Thierry Roos co-signe avec Fabienne Keller une interpellation rappelant les dangers du Port aux pétroles et des activités industrielles.
Il faudra faire preuve d’une grande patience pour entendre l’interpellation de Thierry Roos sur les dangers des installations industrielles au Port aux pétroles et au Port autonome lundi 25 au conseil Municipal de Strasbourg (à partir de 15h00).
De toute façon si les interpellations sont placées à la fin du conseil, c’est surtout pour que les oreilles des conseillers de la majorité n’entendent pas d’affreuses positions critiques. L’hémicycle est à ce moment-là quasi désert, et il y a fort à parier que la principale intéressée, Catherine Trautmann, soit aux abonnés absents.
Alors, on vous propose de découvrir le texte signé par Thierry Roos et Fabienne Keller sur les dangers des installations industrielles :
Monsieur le Maire,
Il y a 15 jours, Strasbourg a connu un drame impressionnant avec l’explosion d’un silo à grain situé dans la partie sud du quartier du Port du Rhin.
Nous souhaitons d’abord avoir une pensée pour les quatre personnes blessées lors de l’explosion. Nous leur exprimons tout notre soutien ainsi qu’à leurs familles. Nous tenons également à saluer l’ensemble des forces de l’ordre et de secours qui se sont mobilisées pour mettre un terme à l’incendie qui a suivi l’explosion et sécuriser le secteur.
Un sinistre de cette nature ne s’était pas produit à Strasbourg depuis 1991. Un explosion de ce type avait alors coûté la vie de l’employé d’un silo à grain le long du Bassin du Commerce.
Aujourd’hui, beaucoup de questions se posent après cet incident. Au-delà des leçons à tirer et des précautions à prendre afin d’éviter un nouvel accident, nous nous interrogeons sur l’impact qu’une nouvelle déflagration pourrait avoir sur les habitants de la métropole.
En effet, l’explosion du silo a provoqué une dissémination dans l’air de particules d’amiante présentes dans le toit du bâtiment. Les experts ont estimé heureusement que la concentration dans l’air de ces particules n’a pas atteint un niveau suffisant pour présenter un risque sanitaire sur les quartiers résidentiels à proximité.
Mais cet incident nous rappelle que la plupart des industries et bâtiments présentant des risques de danger installés au Port du Rhin ainsi qu’au Port au pétrole le sont à proximité immédiate de zones d’habitations actuelles ou futures.
La belle affaire… D’abord de la part de Fabienne Keller, dont il faut quand même se souvenir qu’elle n’a pas toujours été dans l’opposition municipale et métropolitaine. Elle fut aux affaires durant 7 longues années, pas si lointaines que cela, à vérifier même si elle ne fut pas présidente du Port à cette époque. On ne se souvient pas qu’elle usa des pouvoirs qu’elle reproche aujourd’hui à ses successeurs de ne pas utiliser pour faire avancer le déménagement des entreprises à risques. Ensuite de la part de Thierry Roos qui semble avoir fait de cette « cause » un leitmotiv de ses expressions, dont la démagogie sied si bien au héraut de l’opposition municipale qu’il cherche à devenir. Quoi de plus facile et populaire de dire : y a qu’à… renvoyer ailleurs ce qui gêne, pollue, nous fait peur. Oui, mais quoi ? Les industries, dont quasi toutes présentent un risque ? A partir de quel niveau de risques ? Pour les remplacer par quoi, encore des entrepôts logistiques avec leurs kyrielles de camions ? Par rien ? Et pour les envoyer où ou plutôt chez qui, vers quelles populations dont la sécurité serait moins précieuse que la nôtre ? Et tout ce chambard, aux frais de qui ?
Demander à ces gens de droite de remettre en cause le système économique qui a généré ces activités (le maïs qui sert à fabriquer du plastique, par ex), qu’ils cautionnent depuis le début, et d’en inventer un autre qui ferait qu’on n’en aurait plus besoin, au bénéfice d’autres plus écologiques, plus saines et plus sûres, est la seule utopie qui puisse répondre sérieusement à leurs craintes. Vous avez dit « utopie »…?
Le passé est ce qu’il est . Maintenant, il est clair que des industries dangereuses n’ont plus rien à faire aux abords immédiats des habitations et qu’il faut en déménager une bonne partie .
Il esr évident que déménager des industries existantes s’avère beaucoup plus complique que d’arrêter de construire aux abords ou a l’interieur de la zone dite « SEVESO » ! Mais l’appat du gain pour une minorité est toujours superieur a la securite de tout un quartier !!!