4ème vélorution à la Robertsau : y a-t-il quelqu’un pour entendre les cyclistes et les piétons ?
4ème vélorution samedi matin à la Robertsau. Alors que va s’ouvrir un colloque sur les villes cyclables jeudi à Strasbourg, les cyclistes et – pour la première fois – les parents d’élèves et les représentants de Piétons 67 viennent rappeler aux élus que la « com » ne peut remplacer une vraie politique volontariste. En maintenant la…
4ème vélorution samedi matin à la Robertsau.
Alors que va s’ouvrir un colloque sur les villes cyclables jeudi à Strasbourg, les cyclistes et – pour la première fois – les parents d’élèves et les représentants de Piétons 67 viennent rappeler aux élus que la « com » ne peut remplacer une vraie politique volontariste.
En maintenant la pression sur la rue Boecklin et ses dangers, le collectif « Vite des pistes cyclables » montre que le roi est nu et que la politique vélo s’arrête là où sont les intérêts de la CTS et des véhicules thermiques.
4 vélorutions… et une cinquième est en préparation. À l’heure où la ville relance les comités de quartier, faut-il rappeler que la démocratie ce sont des personnes qui se parlent, s’écoutent et se respectent ? Tout le contraire de ce qui se passe dans ce dossier où visiblement il n’y a pas d’interlocuteur.
Les Robertsauviens paient aussi par principe la sécurité de ceux qui vivent dans les autres quartiers de Strasbourg en matière d’aménagements et de dispositifs voiries qui sécurisent les piétons et les cyclistes mais la réciproque, autrement dit la redistribution de nos deniers publics au nom de l’intérêt général dans de notre quartier est plus que discutable face à des intérêts particuliers de la classe politique dominante, des entre-sois, des clientélismes, la culture du silence et de l’opacité, la corruption…=> Inégalités, dépossession démocratique, sous-citoyens.
(Il faut inventer un contrôle citoyen démocratique du capital de la municipalité derrière c’est nos efforts quotidiens, notre temps de vie et notre argent manipulés par « un petit nombre » et au final c’est notre vie qui est volée; vivre de la politique est la porte ouverte à toutes les transgressions)
G.D.