Atelier de projet "Cœur de la Robertsau" : la politique du CD
Un atelier de projet pour parler du cœur de la Robertsau, sans parler du foyer St Louis, c’est la nouvelle « schnaps idée » de la ville.
Un atelier de projet pour parler du cœur de la Robertsau, sans parler du foyer St Louis, c’est la nouvelle « schnaps idée » de la ville.
Les réunions de « concertation » de la Ville de Strasbourg, c’est comme les réunions de famille, il y a des sujets qu’il est interdit d’aborder. Dans un courrier aux associations et aux collectifs, l’adjointe à la démocratie locale Chantal Cutajar et l’adjointe de quartier les invitent à un atelier de concertation « portant sur l’avenir du centre historique du quartier ».
Un avenir particulièrement plombé par le massacre du foyer St Louis qui sera le sujet interdit.
Une invitation en forme de convocation
De l’existence de l’amour, il n’y a pas de preuves, il n’y a que des signes. Quand vous recevez ce genre de courrier, vous comprenez que la démocratie locale a encore un long chemin à faire :
- La personne volontaire s’engage à participer à l’ensemble du processus : ok mais quelles dates ? Comment s’engager sur des dates que l’on ne connait pas, comment les réserver ?
- Il n’y a qu’une personne qui peut y participer. C’est à vous de vous arranger, une association ne peut pas être représentée par plusieurs personnes en cas d’empêchement.
Quels critères ? Mystère.
Enfin, un processus de concertation doit être clair et transparent. Là on ne connait que vaguement le sujet ; qui d’autre va y participer ? Mystère… Quels moyens de faire avancer une idée ? Sur quels critères une décision sera prise en compte ou non… encore mystère.
Finalement, comme toujours, on demande de signer un chèque en blanc, sachant qu’à la fin c’est « Monsieur le maire qui aura le dernier mot ».
Le collectif « Un cœur pour la Robertsau » ne s’y est pas trompé et vient d’envoyer un courrier aux adjointes :
Comment peut-on sincèrement parler de l’avenir du cœur de notre quartier quand on le bétonne ?
Si la Ville souhaitait apporter de la crédibilité à son atelier de projet, elle aurait, au minimum, imposée un moratoire sur la destruction du foyer et la construction de la maison paroissiale.
Le collectif « Un cœur pour la Robertsau » se bat pour sauver ce lieu de vie au centre de notre quartier. Assister à cet atelier de projet, c’est cautionner sa destruction.
En conséquence, aucun représentant du collectif « Un cœur pour la Robertsau » n’assistera à cette pseudo concertation et nous continuerons de toutes nos forces à mobiliser les habitants pour sauver le foyer St Louis.
Vous vous trompez, Le Blog, beaucoup de choses restent possibles pour préserver ou restaurer la vitalité du coeur historique de notre quartier : dégager les bagnoles de la place du corps-de-garde pour en faire une vraie place; déménager le cimetière Saint-Louis (que le curé trouve trop éloigné de son église) pour en faire un parc public; démolir les hideuses barres de la rue du Dr-Freysz et ses garages merdiques pour les remplacer par un silo à voitures qui permettrait d’interdire le stationnement dans tout le centre (le coeur de la Robertsau, zone piétonne !);…
Rien d’impossible donc, qui justifie pleinement que la Municipalité laisse place à l’imagination des habitants ! Nul doute que les petites soldates Dreyer et Cutajar ont mandat de Ries et Fontanel pour cela.
C’est bien, j’espère qu’ils ont fait le même courrier à d’autres associations qui croient représenter les robertsauviens alors qu’ils représentent une petite majorité d’habitant qui sont opposés à tout changement..
Ça évitera à certaines associations non representative de monopoliser l’ensemble du débat..
Ah, la fameuse « représentativité »…, qui se base sur l’idée qu’on n’a raison que quand on est nombreux à dire la même chose. Quand bien même ce qu’on dit est une connerie sans nom.
Quelques sujets de méditation, hop, faisons marcher nos neurones, c’est bientôt la période des examens :
A partir de quand une association est-elle « représentative » ?
Une association doit-elle être « représentative » pour que ses membres puissent dire des choses intéressantes ?
Une personne seule peut-elle avoir de bonnes idées et/ou raison contre la majorité « représentative » ?
Faut-il être membre d’une association pour être intelligent ? Comme dirait l’autre, tous les cons ne sont pas membres d’une association et tous les membres d’une association ne sont pas cons…
A Kingersheim, le maire Jo Spiegel s’inquiète-t-il de la « représentativité » de ses interlocuteurs, quand il dit « chercher et trouver un accord de tous sur tout » ?
Vous avez quatre heures…, Mme Cutajar.
Je partage totalement la vision sur la place du corps de garde ou la voiture n’a plus sa place. Cependant il risque d’y avoir une opposition des commerçants.. Une zone 30 rue boecklin avec une piste cyclable, une place du corps de garde vidée de ces voitures, un Tram efficace qui rentre au cœur du quartier pour nous amener vers la Gare, un magasin Coop remplacée par une association de maraîchers et producteurs, des bornes pour les véhicules électriques partagés, moins de banque et plus de commerces de proximités…
??? La Place du corps de Garde est malheureusement le seul endroit où un automobiliste peut encore trouver « miraculeusement » une petite place pour stationner le temps d’une rapide course au centre de la Robertsau !!
Mais il est vrai d’après nos « notables » qu’il faut se déplacer avec des « transports doux » !!! A pied, vélo, bus, tram ! En espérant que ces mêmes personnes se déplacent elles mêmes avec ces moyens !!!
Pourquoi ne pas proposer à la ville de classer le coeur de la Robertsau comme « éco-quartier ». C’est possible puisque cela a été fait pour le quartier Danube de Strasbourg. Le quartier Danube comme tous les autres éco-quartiers sont des quartiers neufs. Qu’est ce qui intéresse la mairie? c’est d’être réélue. Qu’est ce qui intéresse les habitants? c’est de conserver l’esprit du lieu. Ce serait un merveilleux terrain d’entente et un beau coup médiatique pour la mairie. Cela a déjà été expérimenté à Forcalquier… alors pourquoi pas chez nous.???
De classer la robertsau en éco-quartier cela aurait plusieurs avantages: règlement plus écologique et controlé pour la construction des promotions (réel déficit), pensé globale pour les espaces de rencontre, lieux partagés, jardins, piste cyclable, toit habité (serre, jardin, cour, au lieu d’en faire des zones techniques), parking regroupé, … Il est encore possible de ne pas laisser les promoteurs mercantiles maquiller nos paysages urbains. Pourquoi ne pas faire de chaque promotion un concours d’architecte avec un cahier des charges stricte?
Un monde meilleur est possible à « strasbourg optimiste »