Claude Sandrin tire sa révérence pour laisser la place à… des Sandrin

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C’est peu de dire qu’avec Claude Sandrin le courant passe. Le jeu de mot est facile, mais il caractérise pourtant tellement bien le personnage. Toujours affable, près à vous offrir un café derrière sa longue table au fond de sa boutique et à parler de la vie du quartier. Nous l’avons rencontré il y a quelques jours… il nous parle de son métier, et de ses projets :

Pourtant, si l’on veut bien gratter un peu, on se rend compte que l’existence d’un magasin d’électricité et d’électroménager dans un quartier tient lieu d’un véritable l’exploit à l’heure des zones commerciales qui proposent des choix démesurés, des contrats de « confiance » à la pelle et à celui d’internet aux prix toujours plus bas. C’est qu’à la barre, il y a Claude qui a su tisser des relations commerciales profondes avec ses clients… Et aujourd’hui, il va passer la main à ses fils et à sa belle-fille.

L’histoire commence en 1887

L’histoire de l’entreprise commence en 1887 quand Alfred Sandrin obtient son brevet de maîtrise de monteur électricien. Il s’installe à son compte en 1919 place St Etienne au centre ville de Strasbourg.

Puis l’entreprise passera au fils Lucien, puis à un deuxième Lucien pour finalement être reprise par Claude. Mais il avait d’autres rêves que l’électricité : Claude voulait être commissaire de police. Une carrière d’inspecteur qui sera contrariée par un grave accident du grand-père qui l’oblige à faire son apprentissage à la place des études de droits.

En décembre 1980, il choisira de s’installer rue Mélanie à la place d’une ancienne boucherie.

Tout le monde me disait que l’électroménager cela ne fonctionnerait pas. Mais ce que cherchent les gens, c’est bien sûr un prix correct, mais surtout d’avoir le service pour l’installer. Et quand on est à proximité, c’est un vrai plus.

Aujourd’hui ce sont en fait trois sociétés : Electricité Sandrin (le magasin), Electricité by Sandrin (installation) et ArcLight (à destination des professionnels). Le tout emploie près de 20 personnes… !

On connait également Claude Sandrin pour son engagement politique. Conseiller municipal de 1995 à 2001 avec Catherine Trautmann, il a presque failli obtenir le mandat de Conseiller Général en 2002… face à Yves Le Tallec. Il s’est également investi à l’ASL Robertsau, au Racing, à la SIG, au lycée Marie-Curie… Enfin il est connu comme le loup blanc auprès des services de police et de gendarmerie !

Une nouvelle génération aux manettes. Le changement dans la continuité

Cela fait déjà quelques années que ses enfants Pierre et Olivier s’impliquent dans l’affaire, aujourd’hui rejoints par Vanessa qui s’occupera du magasin. La nouvelle équipe qui semble très complémentaire continuera de travailler sur le long terme, et a des idées de développement pour le magasin, notamment une petite activité de quincaillerie, d’art de la table et de droguerie.

Nous souhaitons une belle retraite à Claude et bonne chance à la nouvelle équipe dans la reprise.