Robert Grossmann vote Studer
Robert Grossmann vient de nous faire parvenir un texte où il affirme donner sa chance de réussir au projet d’Emmanuel Macron en votant Bruno Studer.
Voici le texte de Robert Grossmann :
Les partis politiques traditionnels ont fait la preuve de leur impéritie, de leur inefficacité, de leur usure. Ce constat s’impose à tous.
Les désordres, les divisions et les fractures qui les traversent sont funestes.
Rivalités, affrontements, formation de clans, tout cela est loin de l’intérêt général.
Dans une grande vacuité intellectuelle et culturelle, ils ne réussissent plus à se rassembler autour d’une pensée forte, sur des valeurs, pour un grand dessein.
Ils ne sont plus que le champ clos de batailles pour le pouvoir, des fabriques de candidats et de carrières dans l’entre soi.
La situation d’aujourd’hui n’est d’ailleurs pas sans ressembler à celle des années 1958/1960 qui a conduit les français à rompre avec les caciques et les pratiques des partis de la 4ème République.
Rejeter le système des partis, se rassembler pour la France était un des mots d’ordre de de Gaulle.
C’est aussi de l’intérêt de l’Alsace et de Strasbourg qu’il s’agit et il suffit de songer à l’histoire du découpage régional, géré par ces vieux partis, pour avoir des hauts le cœur.
La rupture en faveur de nouvelles méthodes, de nouveaux comportements, d’une régénérescence de la vie publique est aujourd’hui nécessaire. Macron l’a engagée. Autour de lui tout est loin d’être parfait, il doit assainir certaines situations, mais la direction qu’il emprunte correspond à ce qu’attendent nos concitoyens.
Il n’était pas mon candidat, j’étais resté fidèle au Fillon que j’ai connu il y a longtemps, mais il est aujourd’hui président.
Pour ma part j’ai opéré la rupture il y a trois ans lorsque, excédé par la guerre des chefs et le vide intellectuel à l’UMP, j’ai quitté ce parti fracturé en reprenant ma liberté d’homme indéfectiblement fidèle aux messages du Général De Gaulle.
Dimanche je voterai pour une nouvelle majorité, je voterai pour le renouveau.
Pour autant je ne serai ni béat, ni aveugle. Je garderai toute ma liberté et je jugerai l’arbre Macron à ses fruits non sans lui avoir donné la chance de réussir avec une solide majorité.
Robert Grossmann