Rue Boecklin : pas « friendly » du tout pour les vélos
La bonne réponse à notre quiz d’hier est 9 %. En effet, seuls 130 mètres, sur les 1500 de la rue, sont munis de pistes cyclables.
La bonne réponse à notre quiz d’hier est 9 %. En effet, seuls 130 mètres, sur les 1500 de la rue, sont munis de pistes cyclables.
Cela commence pourtant bien en arrivant de l’Allée des Droits-de-l’Homme, avec 110 mètres de belle piste à double sens. Il n’y a ni habitants, ni commerces sur ce tronçon, mais par chance elle est visible par les visiteurs et journalistes extérieurs au quartier qui ne s’aventureront guère au-delà. Les apparences sont sauves, c’est l’essentiel !
Ensuite, il y a encore un tout petit bout d’une vingtaine de mètres à l’angle de la rue du Chevalier-Robert qui ne sert pas à grand-chose, mais qui compte dans les statistiques de la « première ville cyclable de France ».
Voilà, c’est tout : environ 130 mètres sur 1500, soit moins de 9%. Et encore, c’est un cache-misère car sur les 600 mètres, entre la rue des Fleurs et la rue Mélanie, où se concentre l’essentiel des activités (commerces, services, mairie de quartier, marché…), c’est tout simplement un zéro pointé.
En espérant mieux avec le tram ?
Ce résultat en total décalage avec l’autosatisfaction ambiante pourrait prêter à sourire. Mais les cyclistes sont en réel danger sur cet axe incontournable. Un accident mortel a eu lieu il y a tout juste trois ans et on ne peut que recommander la prudence en espérant qu’un jour des aménagements soient réalisés. Il en est question, pour accompagner la mise en service de l’extension du tram. À suivre donc…
En attendant, nous vous rappelons qu’une enquête nationale est en cours pour établir le « baromètre des villes cyclables ». Nous vous avons déjà suggéré d’y répondre, jusqu’au 30 novembre. On peut notamment y signaler les secteurs « problématiques ». Alors, si vous aussi constatez que des endroits du quartier sont mal adaptés au vélo, dites-le.
Je crois qu’il y en a quand même un peu plus, non ? Le Chemin Goeb, la rue de la Lamproie, c’est à la Robertsau, non ?
C’est assez étrange, la position du vélo, à Strasbourg.
Il y a en effet des tonnes de vélos partout, mais on dirait qu’ils s’imposent dans une ville qui, en vrai, n’est pas faite pour eux. Contre le gré de la ville, en quelque sorte.
Il y a en effet beaucoup de pistes cyclables, mais c’est des itinéraires de balades, des chemins aménagés le long de quais ou de parcs, des trucs comme ça. Ou dans des zones pavillonnaires nouvelles, aussi, comme la rue de la Lamproie ou la rue de la Renaissance.
Mais pour rouler pour de vrai, en ville, pour aller au boulot ou faire des courses, il n’y a rien, ou très peu. L’allée de la Robertsau, par exemple, est vraiment dangereuse.
L’article portait exclusivement sur la rue Boecklin. Il y a effectivement, et heureusement, des pistes cyclables à la Robertsau.
Mais vous avez raison, il faut souvent faire des détours et certains grands axes comme l’allée de la Robertsau, ou une bonne partie de la route de la Wantzenau, sont difficiles à vélo. C’est au cycliste de faire des détours et de perdre du temps, alors que les voitures peuvent aller tout droit…
Bien résumé !
père Noël je voudrais une zone 30 et une piste cyclable rue Boecklin pour cette fin d’année.
ne trompe pas ma confiance
s’il te plait
Et le passage régulier de Hans Trapp pour châtier les contrevenants !
C’est exactement pour toutes ces raisons invoquées, que je ne prends plus le vélo depuis de nombreuses années ni à la Robertsau, ni en ville, rien n’est fait en cohérence entre les différents modes de déplacement, je n’ai jamais vu une ville où les modes de transports sont en perpétuelle concurrence !!!! Où est le bon exemple de la Ville de Strasbourg ? En nombre de kilomètres, elle peut peut-être se targuer d’avoir dessiner des pistes cyclables, conçues pour la balade familiale des bobos du dimanche, mais en aucun cas ces pistes n’ont été pensées pour un usage quotidien. Pourquoi d’ailleurs ? Serions-nous plus bêtes que les Hollandais ou les Allemands ??? Je pense que la France manque de courage politique pour repenser le tout et n’a qu’une « vision esthétisante » du problème posé par la cohabitation des différents usages et moyens de transport. Jamais de la vie, je ne circulerai à vélo Rue Boecklin !