"Ils étaient une fois… les bushmen" projection et rencontre avec le réalisateur au CINE

"Ils étaient une fois… les bushmen" projection et rencontre avec le réalisateur au CINE

L’association SINE (Strasbourg Initiation Nature et Environnement) organise au CINE (Centre d’initiation à la Nature et l’Environnement) de la ferme Bussièrre 155 rue Kempfs à Strasbourg – Robertsau, une projection et une rencontre avec le réalisateur du film « Ils étaient une fois… les bushmen » le vendredi 4 mai à 20h30. Ils étaient une fois… les…

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L’association SINE (Strasbourg Initiation Nature et Environnement) organise au CINE (Centre d’initiation à la Nature et l’Environnement) de la ferme Bussièrre 155 rue Kempfs à Strasbourg – Robertsau, une projection et une rencontre avec le réalisateur du film « Ils étaient une fois… les bushmen » le vendredi 4 mai à 20h30.

© photo Sabine Trensz

Ils étaient une fois… les Bushmen Un film documentaire de Pierre Mann «Tourné au Botswana et en Namibie, ce film est plus qu’un reportage, c’est une immersion dans le mode de vie d’un des derniers peuples de chasseurs-cueilleurs qui continuent à chasser avec des arcs. Ce documentaire, magnifique d’humanité, décrit un “peuple premier” qui incarne nos origines. Il raconte les démêlés des Bushmen avec le léopard et le lion, leur rencontre avec l’éléphant. Il témoigne des phénomènes extraordinaires des transes chamaniques et des rites de guérison.Un documentaire ethnique et engagé qui s’inscrit dans la lignée des oeuvres du cinéaste Jean Rouch, basées sur le respect de la personne filmée. L’histoire des bushmen, premiers habitants d’Afrique australe, est identique à celle des indiens d’Amérique.

Mais si la conquête de l’ouest américain a fait l’objet d’innombrables ouvrages et de films, l’histoire des treakkers sud-africains est bien moins connue. Les envahisseurs n’ont jamais estimé que la qualité de premiers occupants des Bushmen leur donnait quelques droits élémentaires. La faible stature, la couleur de la peau et la stéatopygie (développement graisseux des fesses) des Bushmen furent dénigrés comme autant de caractéristiques propres aux branches inférieures de l’espèce humaine. Les colons sur leurs chevaux, tuaient les Bushmen, la main gauche posée sur la bible, la main droite sur le fusil. Les bushmen vivent encore dans une grande mesure comme leurs ancêtres. Ils ne sèment pas une graine, ne pratiquent pas d’élevage. Ils font partie des rares habitants de la planète qui tirent leur subsistance de la cueillette et de la chasse. Mais le terme chasseurscollecteurs me semble mieux approprié puisque la collecte ne se limite pas uniquement à l’extraction des racines et la cueillette des fruits ou des feuilles, mais aussi à d’autres produits comme les insectes, les chrysalides, les reptiles, le miel et les oeufs.

Ces sociétés ne représentent pas un stade infantile et inférieur de l’humanité, mais des organisations complexes qui n’ont rien à envier aux nôtres en termes d’élaborations intellectuelles et culturelles. Les Bushmen couvrent leurs besoins naturels en quelques heures de travail quotidien, le reste du temps étant consacré aux relations sociales et familiales et aux rituels.

A plus d’un titre, leur éthique est enviable. Au sein de la tribu chacun a sa place, personne ne cherche à dominer l’autre, seul l’intérêt collectif compte. La non-violence est une valeur jamais transgressée. Une autre valeur importante est l’hospitalité, avec mon équipe nous nous en sommes rendus compte au cours de nos nombreuses visites en 4 années. Ils éduquent leurs enfants par l’exemple, par les récits mythiques et l’apprentissage des tâches.

S’ils ne connaissent pas l’écriture, la tradition orale transmet la mémoire collective. Les Bushmen ont le sens de l’humour, sont de nature très gaie et savent se moquer gentiment les uns des autres. Aux hommes appartient le domaine de la mort, aux femmes celui de la vie, à travers le cycle reproductif et la nourriture.

Au fil des semaines et de mes visites successives, j’ai pu établir avec les Bushmen une relation de confiance. Avec mon équipe, nous avons été reçus en amis, pas en voleurs d’images. Aucune image n’a été captée à leur insu. Toute représentation artificielle de la réalité a été exclue. Préserver les peuples premiers au milieu du monde moderne, promouvoir la connaissance de cultures différentes de la nôtre, n’est pas une utopie. Respecter ces ethnies et leur manière de vivre est un signe de civisme, de progrès et de tolérance.»

Prix d’entrée : 5 euros Tarif réduit (étudiants, demandeurs d’emploi) : 3 euros Gratuit pour les moins de 16 ans au CINE de Bussierre 155 rue Kempf • 67000 Strasbourg Robertsau Projection le vendredi 4 mai 2012 à 20 h30

A propos de l’auteur : 

Auteur-réalisateur et guide professionnel, Pierre Mann, né à Strasbourg en France, réside dans sa ville natale. A travers ses films, il ne cesse de s’investir dans un combat pour la vie sauvage et les ethnies menacées de la planète. Pierre Mann est aussi conférencier dans le domaine de l’écologie. Ses documentaires animaliers et ethnologiques sont diffusés par les chaînes de télévision européennes.

Depuis 1995, il exerce, parallèlement à son activité cinématographique, le métier de guide, notamment en Afrique, continent qu’il parcourt depuis plus de 35 ans. Par ses films, ses conférences et par son activité de guide, Pierre Mann veut faire prendre conscience de notre dépendance envers la nature, de l’importance de chaque espèce et de chaque culture. Il est convaincu que la préservation de toutes les composantes de notre planète n’est pas simplement une question de responsabilité et de dignité, mais à terme une garantie de survie pour toutes les espèces, y compris la nôtre. Dans ses films consacrés au règne animal, il montre les interactions entre les différentes espèces au sein d’une même chaîne écologique où chaque maillon est essentiel.

A travers ses documentaires ethnologiques, il démontre que l’intérêt du groupe est supérieur à l’intérêt individuel, que la notion d’évolution ne doit pas seulement faire référence aux progrès technologiques, mais aussi à l’adaptation au monde qui nous entoure, à la richesse culturelle, aux rapports humains. Il préconise une vision plus sage, moins égoïste quant à nos habitudes, nos usages et nos comportements.

Filmographie sélective :

  • Ils étaient une fois … les Bushmen.
  • Uma Kuyang, la maison de l’orang-outan.
  • Naître et Survivre. Okavango, entre chiens et loups.
  • Gardiens de l’Eden.
  • Derniers Matins d’Afrique.
  • 80° Latitude Nord.
  • La Poussière et le Sang Sauvages et Innocents Point d’eau
  • Les Seigneurs de la Mort
  • Les Chemins du Désert.
  • Souvenirs d’Afrique.
  • Lettre à un Ami.(série de 10 films animaliers de 26 minutes, uniquement en diffusion télévisée)
  • Femmes de pourpre. En cours de montage, en coproduction avec France Télévisions Diffusion : automne 2012

Site internet http://www.pierremann.com • La projection sera suivi d’un temps d’échange avec le réalisateur

 

 

 

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