Épidémie au Conseil de l’Europe, il faut agir : les agents deviennent aveugles !

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Y a-t-il une épidémie ophtalmologique au Conseil de l’Europe ? Apparemment, les agents ne voient pas les panneaux d’interdiction de stationner, les pistes cyclables, les trottoirs… Et pourtant il existe une seule solution, donnons nos vieilles lunettes pour qu’ils puissent retrouver la vue.

Alors que les automobilistes sont contraints de mettre de l’argent dans les parcmètres entre midi et deux au centre de Strasbourg,  nous invitions – avec un brin d’humour – les automobilistes à venir profiter des charmes de la Robertsau pour éviter de se délester de quelques euros.

Mais des lecteurs nous ont rendu attentifs, non sans malice, qu’il existait un paradis pour l’automobiliste : les abords du Conseil de l’Europe. On peut s’y garer « comme une merde » en toute impunité. Non seulement vous ne payez pas votre stationnement, mais en plus vous vous moquez ouvertement des règles de stationnement.

Ce n’est pas leur faute !

Non, ce n’est pas leur faute, ils ont des problèmes de vue : les agents du Conseil (et d’autres) ne voient pas les panneaux circulaires bleu et rouge. Un maladie particulièrement handicapante et dont ils souffrent.

Voici, par exemple ce que voit un agent du conseil de l’Europe atteint de la terrible maladie…

Voici ce qu’il voit une fois qu’on lui a proposé des lunettes spécialement traités et adaptés à son problème :

Le Blog de la Robertsau lance l’opération : la vue pour tous !

Vous avez de vielles lunettes au fond de vos tiroirs ? Vite, envoyez-les* au Conseil de l’Europe pour que leurs pauvres agents puissent retrouver l’usage de la vue normale.

Car s’ils se garent sur des pistes cyclables ou sous un panneau de stationnement interdit, c’est évidement à l’insu de leur plein gré.

Prenez l’allée Kastner par exemple. Si des voitures sont obligées de stationner sur le terre plein et sur le trottoir, c’est évidemment sous la contrainte de la maladie ! Ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez…

Alors avant de critiquer, un peu de compassion s’il vous plait.

Merci de prendre en considération le handicap sévère dont semblent souffrir ces pauvres personnes.

Merci d’avoir un peu de compassion, car ce n’est pas tous les jours évident de se garer comme des merdes, il faut désinhiber la honte et la morale, et ils en souffrent. Secrètement, peut-être, en silence sûrement, mais ils en souffrent !

On le sait :  les Robertsauviens sont sympa et solidaires !

Aidons-les pour que les agents du Conseil de l’Europe puisent retrouver un peu d’espoir. Offrez leur un moment de joie et de chaleur humaine : participez à notre opération : la Vue pour tous ! On compte sur vous ! D’avance, merci !

*On rigole bien sûr.

N’envoyez aucune lunette au Conseil de l’Europe. En revanche, vous pouvez les envoyer à l’association Lunettes sans frontière.