Franc succès pour la réunion publique de Bruno Studer à la Robertsau
L’arrière-salle du restaurant Tivoli était archi-bondée pour la réunion publique de compte-rendu de mandat du député de la 3ème circonscription Bruno Studer lundi janvier.
Les temps ne sont pas faciles pour les politiques en général et ceux de la majorité en particulier. Le député La République En Marche (LREM) organisait lundi sa troisième réunion publique pour rendre compte des actions de son mandat et les Robertsauviens sont venus en nombre… il était difficile pour les retardataires de se faire une place.
Ici pas de grand débat, mais bien un bilan politique du député, et la réunion de la Robertsau clôturait un cycle de 7 rencontres sur la circonscription.
Dans un premier temps, Bruno Studer a passé en revue les promesses de campagne en les accompagnant de vert pour celles réalisées, d’un bouton orange pour celles en cours (« c’est sur la table » SIC) et d’un rouge pour celles à encore mettre en chantier. Malgré des conditions de sonorisation pas très optimales, le député à tenté d’argumenter en faveur de son travail et de celui de sa majorité, logique. Mais à trop défendre point par point, on peut noyer l’auditoire dans trop d’informations perdant au passage une nécessaire lisibilité.
Après près d’une heure d’intervention (qui devait durer 45 min) place aux questions de la salle. Dans les thèmes abordés que nous avons réussi à entendre, la fiscalité « moi j’aimerais que l’État arrête de me faire les poches » , la corruption (les relations avec les lobbys) et une demande de probité pour les responsables politiques (le déplacement en avion du Premier ministre à 350 000 € ne passait pas).
Des personnes ont évoqué la réforme constitutionnelle ainsi que la « haine du politique » qui monte dans le pays. C’est vrai que de voir une voiture de police devant le restaurant pour la protection du député après les menaces reçues, ce n’est pas très rassurant.
Pas trop de débordements, et au final une écoute entre les participants qui prouvent que la « vie de la cité » intéresse encore les Robertsauviens, mais les jeunes générations étaient aux abonnés absents.
Une réunion qui a au moins permis au député d’aller au contact, mais nous ne sommes pas sûrs que le format et surtout le nombre de sujets abordés / effleurés permettent à tout le monde d’avoir les bonnes réponses. Enfin, ce type de réunion milite pour avoir une vraie salle de réunion à la Robertsau. On n’en prend malheureusement pas le chemin, et comme le député ne veut pas se mouiller dans le dossier du foyer Saint-Louis…
À propos de salle de réunion, il y a quand même celle de l’Escale, qui est assez grande, avec même une scène pour faire le show !
Mettre 50 personnes dans une petite salle arrière comme celle de ce bistrot, ça donne « beaucoup de monde » ou « le député fait le plein » ; retrouver ces 50 personnes dans une vraie salle comme un foyer paroissial ou un centre socio-culturel, ça aurait fait « le public boude le député » ou « petit bide pour Bruno Studer »… Mais les photos sont bien faites et notre député pourra les faire remonter à Paris en bon petit soldat de la Macronie.
Rappel de la règle : juger les politiques en général, les élus en particulier sur ce qu’ils font, non sur ce qu’ils disent.
On a compté plus de 80 personnes….Merci pour le compliment sur les photos.. on progresse, vous ne trouvez pas !
Charlie, en bon petit soldat des Insoumis, serait-il jaloux d’une initiative démocratique ? Faut-il rappeler que le député a été régulièrement élu ? N’y aurait-il pas là une certaine ironie à l’égard de celles et ceux qui ont voté pour lui ? Vous pensez objectivement que les gilets jaunes sont majoritaires dans le pays, singulièrement dans la région ?
je suis d’accord pour le manque de salle de réunions, de fêtés, à la ROBERTSAU comme dans d’autres secteurs…. celui du vieux cronenbourg
Aucune salle des fêtes dans le quartier du vieux cronenbourg ( + 6000 habitants) cherchez l’erreur
pétition participative sur le site de la ville de Strasbourg, prenez le temps de la signer
cronenbourgeois votre
Au début de son mandat, alors qu’il était sur son nuage, bien loin des soucis de ses contemporains, il n’y avait personne au bout du mail. Comme son prédécesseur, le député redescend sur terre à l’approche d’une échéance électorale.