Il nous faut un Éric Elkouby pour la Roberstau

Il nous faut un Éric Elkouby pour la Roberstau

SOS quartier en détresse. Livré sans vergogne à l’appétit des enzymes béton, la Robertsau doit trouver son nouveau porte-voix.  Quand on voit l’implication de certains adjoints à défendre le quartier, nous avons de quoi être jaloux. On ne va tirer sur l’ambulance, mais le constat fait actuellement l’unanimité qu’il n’y a plus personne à la…

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SOS quartier en détresse. Livré sans vergogne à l’appétit des enzymes béton, la Robertsau doit trouver son nouveau porte-voix. 

Quand on voit l’implication de certains adjoints à défendre le quartier, nous avons de quoi être jaloux. On ne va tirer sur l’ambulance, mais le constat fait actuellement l’unanimité qu’il n’y a plus personne à la majorité de la ville pour défendre les souhaits des habitants de la Robertsau. 

La tribune de Robert Grossmann est à ce propos un révélateur qui claque comme un coup de fouet (Robert Grossmann se fâche tout rouge contre le maire !)

L’urbanisme écolo-socialiste à Strasbourg suit une ligne que l’on discerne maintenant de manière claire, celle des projets au fil de l’eau. Comme il n’y a pas de vision globale, les promoteurs proposent, le maire avalise. Strasbourg était réputée pour sa qualité de vie, ses espaces verts, son cadre aéré. Une ville où il faisait bon vivre. Qu’en restera-t-il après cet ouragan immobilier ?

La question que pose Robert Grossmann en creux, c’est qu’aujourd’hui il n’y a plus de digues pour se protéger de « l’ouragan immobilier ». Mis à part les associations comme l’ADIR ou le Carsan, peu de personnes portent les préoccupations des citoyens-contribuables de ce quartier. 

Pourtant, ils ont droit comme les autres au minimum au respect.

Le succès de cette tribune ne trompe pas : le quartier est à bout, chauffé à blanc. 

Le béton coule à la Robertsau…

Pourtant, quand y regarde de plus près, d’autres quartiers de Strasbourg ne sont pas logés à la même enseigne. Quelle différence ? Un adjoint de quartier impliqué et présent. Généralement adepte du dialogue et de l’écoute et qui saura monter au créneau contre certains projets ou au besoin le porte-parole des habitants. 

Ce fut par exemple le cas d’Éric Elkouby, adjoint de quartier de l’Elsau et de Koenigshoffen. Il s’engage, trouve des solutions et même si cela doit grincer, il sait s’opposer. C’est le cas sur l’extension du tram à Koenigshoffen, sur la nouvelle prison, sur le dossier Québécor… En allant jusqu’à voter contre sa propre majorité. Malgré un contexte national difficile, Éric Elkouby a toujours réussi à rencontrer l’assentiment de ses concitoyens aux élections départementales ou, récemment, législatives.

Qui à la Robertsau ? 

Il y a bien sûr le conseiller municipal Thierry Roos qui est plutôt bien impliqué. Mais comme il a une activité professionnelle, et qu’être élu d’opposition ne peut être un métier, il n’a pas toujours le temps, malgré un vrai engagement, de suivre tous les dossiers. D’autant qu’il ne les découvre souvent qu’à la dernière minute, comme vous. 

Il y a aussi l’énergique Françoise Pfersdorff, la conseillère départementale. Mais la scission avec l’autre conseiller départemental (Yves Le Talec faut-il le rappeler) n’est pas la meilleure dynamique pour porter les dossiers du quartier. Elle vient de quitter Les Républicains pour le Mouvement En Marche. 

Le Maire joue au maire

Pendant ce temps-là, le maire de Strasbourg du haut de sa tour d’ivoire et ses nombreux mandats joue au roi Salomon. Semblant flotter au dessus des problèmes de la ville, ne sortant de sa réserve que pour faire semblant de trancher. Il est en train de devenir la caricature du débonnaire calife de Bagdad le bon Haroun El Poussah…

Et comme le rappelle Robert Grossmann : 

Les péripéties de l’élection présidentielle ne doivent pas occulter le destin de Strasbourg. Or nous arrivons à la mi-mandat du maire Roland Ries qui ne se présentera plus dans trois ans. On ne sait pas comment il compte parcourir les trois années qui lui restent, nul doute qu’il évitera de mettre son levier de vitesse au point mort – roue libre.

Question : Jean-Luc Mélenchon peut-il nous prêter sa machine à clone pour que l’on puisse avoir un adjoint impliqué ? 

Sur le Blog de la Robertsau :

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