Vélo : il vaut mieux s'adresser au "Bon Dieu" qu'à ses saints

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Arguant du principe qu’il vaut toujours mieux s’adresser au Bon Dieu qu’à ses saints, quelques cyclistes robertsauviens ont manifesté leur mauvaise humeur à l’entrée du colloque sur la place du vélo dans les grandes villes européennes.

Jeudi matin 8h00, il fallait vraiment être convaincu pour braver les intempéries qui n’ont pas épargné les manifestants devant la Cité de la Musique et de la Danse, place de l’Étoile. Les participants au colloque “le vélo à la conquête des villes européennes, comment changer de braquet ?” sont tout de suite dans le vif du sujet. Le tract distribué ne laisse aucune ambiguïté sur le souhait des habitants : moins de com’, plus d’actes !

Alors que l’autosatisfaction est de mise à la Ville de Strasbourg – qui certes fait mieux que la plupart des villes françaises – il ne faut quand même pas exagérer :

Strasbourg est en tête des villes françaises pour la part modale du vélo dans les modes de déplacement. Mais les villes françaises ont encore du chemin à parcourir pour augmenter la part modale du vélo en s’inspirant des expériences réussies dans d’autres villes européennes.

Voila donc l’occasion de changer de braquet : mettre des pistes routes de la Wantzenau, rue Boecklin et rue Mélanie à la Robertsau. Une demande balayée d’un revers de main par l’adjointe de quartier. Aussi, quand Guillaume Doan a croisé Roland Ries, il n’a pas manqué de lui rappeler la demande récurrente des cyclistes Robertsauviens, demande qu’il ignorait totalement.

La page du colloque : http://www.strasbourg.eu

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