Alsace Végan Festival : 2° édition à l’Escale le 15 juin 2019
L’association Farplace France vous invite à la seconde édition de son Alsace Végan Festival qui aura lieu samedi 15 juin à l’Escale.
Cet événement tout public présentera des stands d’artisans avec de l’excellente nourriture végétale :
- fromages
- saucissons
- kebabs
- burgers
- brochettes
- wraps
- paninis
- salades composées
- nombreux desserts en tout genre
- boissons chaudes & froides, etc.
Et aussi de la mode, des produits d’hygiène & d’entretien de la maison, des articles provenant du recyclage, des cosmétiques, de la déco, des idées cadeaux (pensez à la Fête des Pères !), des articles zéro déchet, des associations militantes (pour les animaux et/ou l’environnement).
Il y aura également des démonstrations de cuisine végétale, des conférences très intéressantes et un espace spécial pour les enfants en intérieur. Le public pourra aussi profiter du grand jardin, où il y a des jeux pour les enfants.
Méfiez vous des Vegans, qui, sous couvert de propos lénifiants souhaitent nous entraîner vers une dictature alimentaire….
Leur véritable visage est apparu avec les dégradations gratuites de boucheries et autres manifestations à base de faux sang !
C’est une nouvelle forme de sectarisme, avec ses gourous et ses disciples, où la foi prime sur la science.
Avis aux amateurs
La science…, parlons-en. Ils sont des milliers à travers le monde, les scientifiques qui nous alertent sur les effets catastrophiques des traitements que l’Homme inflige aux animaux, qu’ils soient sauvages ou domestiques. Faut-ils les passer en revue ? Baisse drastique de la vie sauvage, des insectes notamment, mais aussi des oiseaux, des mammifères, des poissons, etc. ; massacre généralisé causé par nos chats si doux, mais aussi par tous nos animaux si ridiculement appelés « de compagnie », que nous employons à soigner nos névroses ou notre désespérance ; usines à bestiaux, véritables systèmes concentrationnaires dévolus à l’animal-nourriture ; corridas, zoos, cirques… exploitant l’animal-objet ; déforestations massives et surexploitation des ressources en eau pour fabriquer de la viande sur pied pour les viandards ; chasse pour le plaisir et non plus pour manger ; etc, etc, etc. Faut-il en rajouter ?
Il faut donc se réjouir que des militants se dressent qui proposent une vie sans exploitation animale, de quelque nature que ce soit, parce que la vie avec exploitation animale, telle que nous la mettons en oeuvre depuis quelques décennies, mène l’Humanité à sa fin. Plutôt que de les honnir tout de go, en les traitant de sectaires parce qu’ils ne pensent pas comme nous, je vous invite à lire les quelques excellentes pages de Michel Onfray, dans son livre « Cosmos », sur le végétarisme, le végétalisme et le véganisme et leurs limites respectives. Penser, plutôt qu’invectiver, c’est plus utile.
Quant à la foi, la folie judéo-chrétienne n’est pas innocente dans ce massacre, qui a posé l’Homme au-dessus des autres espèces animales, une posture théologique qui a les conséquences que nous connaissons actuellement sur la biodiversité.
« Penser plutôt qu’invectiver » ? Ai-je bien lu ?
Je ne suis pas spécialement fan de certains mouvements « vegans » (barbarisme qui ne veut rien dire soit dit en passant).
Il n’empêche que sur le fond c’est justement la science, et non pas la foi, qui pousse aujourd’hui logiquement vers une alimentation végétalisée.
L’élevage est devenu le plus gros émetteur de CO² au monde. Il est également responsable de la déforestation, et par ricochet de la disparition de biodiversité, d’espèces animales et de chaines alimentaires partout dans le monde. Des études sont encore parues cette semaine sur ces sujets, par exemple sur l’importation massive de soja pour les animaux d’élevage, ce qui a pour conséquence le rasage continu de l’Amazonie. Ça c’est du concret, qui se passe tous les jours, pas une profession de foi ou une quelconque idéologie.
Quant à la souffrance animale dans ce processus, elle est largement et continuellement prouvée par les éthologues (qui n’ont rien de végétariens au départ) depuis déjà un certain nombre d’années. Beaucoup de gens le réalisent et s’en émeuvent au minimum. D’autres préfèrent faire l’autruche.
Refuser de voir ces faits documentés en face est précisément un rejet de la science, rejet induit généralement par une idéologie personnelle ou par une dissonance cognitive.
Quant au festival, il suffit d’y aller pour se faire soi-même une idée, bonne ou mauvaise. Je n’irai pas cette année, mais j’y étais allé faire un tour l’an dernier en curieux et je n’y ai rien vu « d’extrémiste ».
Oui, vous avez bien lu.
Je mange moins de viande et de sucre, ça me rend plus serein.
M. Ebenstreit devrait faire de même, manger moins de viande et de sucre…, au risque de se rapprocher dangereusement des vegans qu’il traite de sectaires.
Mais, sur le fond, rien à dire ?
Heureusement que votre régime vous rend plus serein. Quand on voit la virulence dont vous faites preuve à longueur de blog (contre les bagnoles, le libéralisme, etc…) en tout anonymat, qu’est-ce que ça serait si vous mangiez plus de viande !
Et n’oubliez pas que la forêt de la Robertsau regorge de champignons…
« Mais ne plus manger de viande, se comporter en végane, c’est-à-dire refuser les produits issus des animaux, récuser toute activité de loisirs avec eux, s’interdire le miel ou la soie, c’est, si l’on pense en conséquentialiste, à défaut d’euthanasie active généralisée, laisser proliférer les animaux domestiques de façon exponentielle jusqu’à ce qu’ils redeviennent sauvages et activer de la sorte une euthanasie passive qui va placer l’homme dans un biotope sauvage dans lequel les chiens disparus auront laissé place aux loups (la souche de tous les chiens domestiques, rappelons-le), les bovins aux aurochs sauvages, les chats aux puissants félins massifs dont ils descendent, les autres espèces domestiques revenues aux souches de leurs origines. Or, comme aucune chasse n’aura empêché ce retour à la nature la plus indomptée, l’homme disparaitra, massacré par les animaux sauvages contre lesquels il ne pourra rien faire.
Est-ce pensable ? L’universalisation de la maxime végane débouche sur la suppression de l’homme. Quelques philosophes de l’écologie profonde le souhaitent – pas moi. Impossibilité théorique du végétarisme, impossibilité ontologique du véganisme, reste à construire une frugalité alimentaire avec le moins d’animaux possible. »
« Cosmos – Brève encyclopédie du monde », éd. J’ai lu.