ASSER : L’effondrement d’une association

ASSER : L’effondrement d’une association

Cela ne sentait déjà pas très bon depuis quelque temps, mais le dernier numéro de la gazette de la Robertsau est totalement nauséabond. Un effondrement. 

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Quand l’idéologie prend le pas sur les faits, cela donne le dernier numéro de la gazette de la Robertsau. Une somme de demi-vérités, d’omissions, de fausses informations, de réécriture de l’histoire pour se donner le beau rôle. On a bien compris que l’ASSER n’aimait pas l’actuelle municipalité. C’est son droit. Mais pour justifier cette haine qui transpire du dernier numéro de la gazette, elle va jusqu’à sombrer dans le ridicule en rendant, par exemple, la municipalité responsable de la prolifération des moustiques à la Robertsau. Édifiant. 

Une association politique dès l’origine

Née en dans les années 80, l’ASSER a toujours été une association d’opinion. Née pour soutenir le conseiller général de l’époque et pour contrer l’ADIR (née elle en solidarité auprès des maraîchers touchés par un orage de grêle) et le conseiller général socialiste Marc Brunchweiller. Une saine émulation démocratique jusqu’à ses dernières années. 

Mais, depuis quelques années, l’ASSER dérape et se révèle plus dogmatique qu’elle le laisse paraître. Sur le dossier du Foyer Saint Louis, elle a fait cavalier seul ne voulant pas se mettre à dos les électeurs catholiques. Cela donne des positions qui feraient mal aux plus grands contorsionnistes jusqu’au moment des dernières élections municipales où la gazette s’était transformée en tract électoral, oubliant au passage toute forme de pluralisme. 

Alors on pourrait faire à la manière d’un professeur une correction complète de la dernière gazette. On y relèvera finalement la grande pauvreté des sujets traités qui sont toujours les mêmes, souvent déjà réglés et qui virent à l’obsession.

Sur l’entrée sud de la Robertsau, une réunion avec les responsables d’associations a eu lieu le 30 novembre dernier. Peut-être que le président Wehrung se rappellera soudainement que la ville était contre l’extension de l’école européenne et que c’est elle qui a préempté les bâtiments du Bon Pasteur et de l’espace Apollonia, les sauvant du coup d’une urbanisation d’immeubles et permettant que les rénovations soient lancées. Au passage il n’a jamais été question de construction d’immeuble. Plus c’est gros, plus ça passe ? 

Sur le dossier du foyer Saint Louis, c’est le délire complet avec une réécriture mensongère de l’histoire. Par exemple, l’ASSER indique que c’est le collectif qui est à l’origine des recours, alors que c’est l’ADIR et d’autres associations qui les a portés. Un collectif n’a pas d’existence juridique et ne peut pas faire de recours au tribunal. On devine en creux que l’ASSER n’en a porté aucun… relativisant sérieusement  sa contribution réelle. D’autant que l’ASSER était favorable à la préemption du foyer par la ville validant de fait, la bétonisation des cours du foyer, du jardin du foyer Saint-Louis, la vente du 119 et de la mairie de quartier. L’article se finit par un jugement péremptoire du travail de l’atelier de quartier oubliant au passage que la ville a fait appel à un intervenant extérieur parce que l’animation précédente de la porte-parole auto-déclarée menait au chaos. 

Mensonges, omissions et vérités alternatives

On pourrait continuer sur tous les articles truffés de mensonges et d’omissions. L’ASSER aurait pu rappeler, par exemple, l’abandon par l’actuelle municipalité du projet de construction de 1000 logements sur l’agroquartier… mais préfère rendre la ville responsable des travaux d’entretiens du réseau bus, on se demande bien évidemment pourquoi l’améliorer…

Le verbe est vindicatif, le ton péremptoire et il n’y a aucune proposition. L’ASSER est-elle en train de quitter le champ républicain pour devenir une association « trumpiste » où les vérités alternatives sont reines ?  On ne sait pas s’il faut en rire ou en pleurer. Nous avons d’ailleurs beaucoup hésité à en parler, car l’ASSER vient de signifier son effondrement. 

Tout de est de la faute de la ville

Mais si l’ASSER souhaite continuer dans cette voie, nous pouvons lui suggérer quelques prochaines « une ». Ne nous remerciez pas, c’est cadeau, c’est la maison qui offre. 

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