« Chers emmerdeurs,  » le livre qui fait du bien

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Si on se remémore, objectivement, notre journée ou la semaine passée, nous avons toutes et tous eu nos petits moments de râlerie : contre un collègue, un voisin, un usager sur la voie publique, une démarche administrative, une ouverture facile qui ne l’est pas… etc. Ces petites ou grandes frustrations que l’on pourrait accumuler et qui nous invitent à la thérapie. 

Nous sommes désolés pour Edmund et Jaques, voici le petit livre qui va vous éviter de vous lancer dans une énorme analyse et vous faire du bien :  « Chers emmerdeurs » écrit par Sylvie et Eline de Mathuisieulx, (la mère et la fille) bien connue à la Robertsau. 

En famille, entre amis ou voisins, au travail, dans la rue, leur seul objectif semble être de nous horripiler. Du complotiste à la tantine je-sais-tout, du spoiler sadique à la maman parfaite, de la voleuse d’idées au livreur taquin, les emmerdeurs sont partout. Pauvres de nous, trop bien élevés, nous subissons, le rouge au front, dents et poings serrés. Mais la patience humaine a des limites?! En outre, encaisser jour après jour le travail de sape de ces fâcheux est très mauvais pour la santé. Voici quatre-vingts lettres circonstanciées que vous n’avez jamais osé écrire…

Pour 9,90 euros, vous trouverez une série de petites lettres dans lesquelles chacun pourra se reconnaitre ou deviner le portrait d’un conjoint-e, d’un oncle, tante, voisin… bref c’est un ouvrage qui vous fait sourire, grincer, rire et au final c’est une très bonne idée de cadeau pour faire passer des messages ou tout simplement un (très) bon moment.

D’autant, et vous voyez comme les choses sont bien faites, que l’on peut le trouver à la librairie La Parenthèse (63 rue Boecklin – Strasbourg – Robertsau). 

La rédaction du Blog de la Robertsau étant fan de Pierre Desproges, on y retrouvera avec bonheur une filiation surtout avec son  » Dictionnaire superflu à l’usage de l’élite et des bien nantis« . « Chers emmerdeurs » est publié aux éditions Christine Bonneton – Poche, la préface est de Daniel Lacotte