Die Fledermaus au Palais de la Musique et des Congrès

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Les travaux d’extension du Palais de la Musique et des congrès qui viennent de débuter (lire billet du Blog de la Robertsau du 3 mars 2012 : Palais des Congrès de Strasbourg : chantier titanesque à l’horizon !) ont mis à jour hier (mardi 22 janvier) une colonie de chauves-souris dans l’un des platanes centenaires abattus.

Les études n’avaient semble-t-il pas pris en compte la présence de chauves-souris.

Mais après la coupe, des centaines d’animaux protégés se sont retrouvés dans une fâcheuse posture. Les bénévoles du groupe d’étude et de protection des mammifères d’Alsace ont rapidement mis les noctules communes en sécurité mais leur état de santé reste préoccupant. Une enquête a été ouverte par la police de l’environnement. (source StrasTV)

Ci-dessous le reportage de StrasTV :


250 chauves souris en danger de mort à Strasbourg par StrasTv

La Ville de Strasbourg était pourtant avertie ! 

Pourtant, il semble bien que pendant l’enquête préliminaire, la Ville ait été informée de la présence des mammifères nocturnes.

D’après les Dernières Nouvelles d’Alsace de ce jour, l’association de défense des intérêts des riverains du Tivoli avait, dans une lettre datée du 6 juillet 2012, alerté la ville sur l’absence dans l’étude d’impact environnemental d’un certain nombre d’animaux dont les chauves-souris.

Alsace Nature, le 26 juillet 2012 demandait que l’inventaire des chiroptères (chauves-souris) soit plus poussé.

Le préfet du Bas-Rhin le 8 juin 2012 écrivait au maire de Strasbourg et demandait un inventaire complémentaire des chiroptères.

Voici le communiqué de la Ville de Strasbourg :

« Des arbres ont été abattus dans le cadre du projet d’extension et de réhabilitation du Palais de la Musique et des Congrès, et il s’est avéré que certains arbres parmi eux abritaient une colonie de chauves-souris.

Dans le processus de gestion du projet d’extension du PMC, une étude d’impact a été confiée à un Cabinet spécialisé. Cette étude approfondie n’a pas révélé la présence de chauve-souris dans les arbres en question.

Grâce à la mobilisation des riverains et de la ligue de protection des oiseaux, la très grande majorité des chauves-souris en hibernation ont pu être sauvées.

Une convention lie la CUS, la LPO, et le GEPMA (Groupement d’Etudes pour les Mammifères d’Alsace), destinée à faire face à ce genre de situation, et plus généralement à protéger les animaux sauvages dans la ville et dans l’agglomération.

La Collectivité remercie les riverains et la Ligue de Protection des Oiseaux pour leur action. »