Fôret de la Robertsau : n’oubliez pas de la respecter
Alors que les beaux jours reviennent et que les autorités relâchent les horaires du confinement, la ville de Strasbourg rappelle que les espaces naturels doivent être respectés.
Avec le retour des beaux jours, c’est l’occasion de découvrir les richesses des Réserves Naturelles Nationales de la Ville de Strasbourg : l’île du Rohrschollen, le massif forestier Neuhof/Illkirch et le massif forestier de la Robertsau/la Wantzenau.
Pour préserver ces joyeux naturels qui abritent des espèces protégées, quelques règles de bonnes pratiques s’imposent :
- Ne laisser aucun déchet sur place
- Rester sur les sentiers balisés
- Respecter la tranquillité des lieux
- Les feux et les barbecues sont interdits
- Les chiens doivent être tenus en laisse (et sont interdits au Rohrschollen)
- Les véhicules à moteur y sont interdits
Le non-respect de la réglementation expose tout contrevenant à une sanction.
Des agents de la police de l’environnement veillent sur ce site. Outre leur mission de surveillance, ces services assurent l’information et la sensibilisation du public.
Pour télécharger la charte du promeneur cliquez sur l’image ci-dessous.
Je crois que l’on écrit la forêt de la Robertsau est un espace naturel plutôt qu’une espace naturelle.
À ma connaissance le mot « espace » n’est féminin qu’en typographie : on met une espace entre deux mots.
merci beaucoup.
Tout cela devrait être une évidence !
Malheureusement pour bon nombre de gens, la nature n’est plus un lieu d’émerveillement mais un terrain d’activités néfastes pour les espèces dont c’est le seul habitat, un défouloir en quelque sorte !
« La nature n’est plus un lieu d’émerveillement ». Les promeneurs ont découvert la bambouseraie du bout de la rue de l’Afrique à la faveur du premier confinement. Depuis, c’est le massacre et libre-service. Les visiteurs viennent munis de sécateurs ou autres outils, à bicyclette avec ou sans remorque, avec ou sans enfant, ou en voiture pour un transport plus facile. Fini les pousses 2020 et 2021, les nids d’oiseaux ! Chacun y va de son couplet : « ils vont construire une route alors de toute façon, je n’en prends que 2 ou 3, c’est une plante invasive… ». Bref, à chacun sa bonne conscience. Et, non je n’oublie pas l’écriture inclusive, c’est semblerait-il, une activité essentiellement masculine que la coupe du bambou. Certains diront que le bambou n’est pas une espèce locale, alors pourquoi le protéger? Parce qu’il s’était magnifiquement intégré au paysage, dans le lit du Canal des français; parce que c’est la nature et surtout, parce que c’est notre bien commun à tous et à toutes! Non, la nature n’est pas en libre-service!
Pas besoin d’aller en forêt…
Petite expérience, mettez des sacs « ramasse crotte » et poubelles, aux extrémités d’une voie passante.
Il suffit parfois d’un peu de verdure devant une maison, pour que le propriétaire d’un canidé oublie
de ramasser la déjection de son meilleur ami; estimant peut être que cela retourne à la nature
et puis cela sera moins visible… On peut transposer cela avec les mégots de cigarette, papiers gras, etc.
Quid des bords de routes ? D’ailleurs, quand on ne voudra plus de « grand-mère » ou de « rex »,
il suffira de la/le laisser en bordure de route, sur une aire de « repos », au milieu de deux plantes vertes…
Des « Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement » (CAUE) tentent l’expérience de retirer les trottoirs pour laisser des bandes enherbées ! L’écoulement des eaux et l’entretien « zéro phyto » devrait théoriquement être plus simple et une éventuelle rencontre avec ces « mini-murs », moins violente. Il faudrait déjà une volonté de pacifier les lieux de rencontres entre les modes de transports actuels… Ce n’est pas gagné!
Dans l’Eurométropole, le CAUE suit toujours les mammouths de l’imperméabilisation
et prône la destruction des habitats (au sens large), trop « vieux » et/ou trop libres : l’impasse du renouvellement urbain et son illusion
de retours économiques positifs. On fête les grues le 1er avril (ce n’est pas une blague !) et subventionne le « tout voiture »
en élargissements de voirie (que l’on devrait contracter en « voituerie » !), rond-points, parkings, etc.
Alors le respect de son environnement (au sens large), quel intérêt !!!