Les femmes s’illustrent à la Robertsau

Les femmes s’illustrent à la Robertsau

De tout temps, la femme fut un sujet qui fît couler beaucoup d’encre, elle fut la muse qui inspirât bien des écrivains, poètes et peintres en tout genre. Le 8 mars, une journée internationale met en avant la lutte pour ses droits, et nous, plumes féminines du Blog, avons souhaité l’évoquer à notre guise…

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Nos assidus lecteurs du « Blog de la Robertsau » ignorent peut-être que l’équipe de rédaction, s’est enrichie, fin 2019, de trois nouvelles plumes, féminines de surcroit… Aussi pour ce 8 mars, nous avons toutes trois décidé unanimement et d’un seul chœur d’honorer la « journée internationale des droits des femmes ».  Nous avons longuement débattu de la meilleure manière de parler des femmes et de notre quartier et avons finalement conclu qu’un seul article ne suffirait pas tant ce sujet était vaste.

La Robertsau, bien qu’étant féminine par son nom, reste plutôt masculine dans son histoire ; nous l’avions déjà remarqué au cours de notre promenade dans nos rues… (bien que le Conseil Municipal de l’Eurométropole, pour rétablir un peu la balance, ait choisi d’honorer tout récemment  la Résistance alsacienne féminine, le long du Tram E).
Pourtant plusieurs femmes ont fortement contribué à la vie du quartier et méritaient, selon nous, une place de choix sur notre blog. Alors restez attentifs au cours de vos lectures ces prochaines semaines car vous en apprendrez davantage sur notre chère et légendaire « Mélanie de Pourtalès » sans laquelle la Robertsau ne serait certainement pas ce qu’elle est aujourd’hui ou encore sur « Marthe » qui a donné son nom à l’une des dernières exploitations maraichères du voisinage.

Mais aujourd’hui, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, ce sont de femmes « quelque peu moins célèbres » dont il sera question.

Un peu d’histoire

La « journée internationale des femmes » (selon l’appellation officielle de l’ONU), également appelée « journée internationale des droits des femmes » dans certains pays comme la France, est célébrée le 8 mars. C’est une journée internationale mettant en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes. (Source)

Il n’est pas facile de savoir exactement quand est née cette idée, mais c’est en 1977 que les Nations Unies ont officialisé cette journée et depuis, dans tous les pays, le 8 mars est reconnu comme date de la Journée des droits de la femme. Repères chronologiques

Logiquement nous pourrions avancer avec un certain humour qu’il y a, une journée des droits des femmes pour 365 journées de l’homme (366 jours en 2020) ? Eh bien non, car depuis 1999, ceux-ci ont riposté haut et fort, et une journée leur est dédiée, chaque 19 novembre… Elle vise à revaloriser le rôle des hommes au sein de la société ainsi qu’à mettre en lumière les domaines dans lesquels les différences hommes-femmes les désavantagent. Ne nous ont-ils pas quelque peu emprunté notre idée originelle ?(Source)

Quelques anecdotes amusantes

  • Des chercheurs ont découvert que les femmes prononcent environ 20 000 mots par jour en moyenne. Les hommes, eux, en prononceraient environ 7000.
  • En moyenne, une femme possède 25 paires de chaussures
  • Les deux plus hauts Q.I. (Quotients Intellectuels) jamais enregistrés appartenaient à des femmes
  • Dans presque tous les pays du monde, l’espérance de vie est plus élevée pour les femmes que pour les hommes.
  • Selon une ancienne légende sumérienne l’univers aurait été créé par une femme, la déesse Tiamat. Ce rôle de femme créatrice du monde n’est pas unique puisque les Aborigènes d’Australie attribuent également l’origine de toutes choses à une femme.
  • Le signe biologique du sexe féminin est un cercle surmonté d’une petite croix. Ce symbole est également celui de la planète Vénus (la divinité de l’amour dans la mythologie romaine). Il serait en réalité une représentation stylisée du fameux miroir à main de la déesse. Dans les récits mythologiques, Zeus lui aurait offert ce miroir en cadeau de mariage dans lequel étaient renfermées « les grâces, les attraits, le sourire engageant, le doux parler, le soupir le plus persuasif, le silence expressif et l’éloquence des yeux ».

Alors Messieurs, prenez-en bonne note !

Dans notre quartier

Bien qu’ayant mentionné plus haut le caractère plutôt masculin du quartier, nous avons aussi la chance d’avoir parmi nos habitantes des artistes, écrivains ou sportives qui contribuent à sa renommée. L’équipe du blog en a rencontré plusieurs au cours des dernières années et nous avons eu envie de les remettre à l’honneur en ce 8 mars 2020.

** Cette liste n’est pas exhaustive et nous nous excusons par avance de ne pas avoir pu citer chaque femme de notre beau quartier qui, d’une manière ou d’une autre, participe à le rendre si agréable.

Vos rédactrices, Anne, Myriam, Virginie.

Anne (Anneji)

Arrivée dans notre quartier strasbourgeois à l’âge de huit ans dans les années 1970, venant de pas très loin (un petit bled en Moselle, … et il est interdit de vous moquer !), j’ai tout d’abord habité avec mes parents dans le quartier « Mühlwasser ». Scolarisée à l’école de la Niederau puis à la-bien-connue-de- toutes-les-jeunes-filles-de-cette-génération « Notre Dame de Sion », j’ai été bachelière et ai entrepris des études supérieures. Je me suis mariée dans le milieu des années 80, ai rejoint le « quartier des Maraichers », que je n’ai pas quitté depuis presque 40 années. J’ ai donné rapidement naissance à deux magnifiques enfants, fille et fils de notre faubourg jusqu’au bout des ongles, puisqu’ils ont usé leurs fonds de culottes sur les bancs de nos écoles et collège de la Robertsau, fait les 400 coups dans nos rues, nos parcs, tels que la « petite Orangerie », puis plus tard y ont essayé leurs premiers flirts.

De formation « Ressources Humaines », n’exerçant plus actuellement, je dispose d’un peu de temps libre pour me consacrer à mes passions. Celles-ci sont, le sport, et ce qui lui est intimement lié, la nutrition ; Les voyages, et il me plaît de les organiser moi même ; La nature, ski et randonnées et enfin, nous y voilà… l’écriture que j’ai toujours affectionné particulièrement. Je me décrirais comme étant assez curieuse et je remercie « Internet » de répondre à mes questions les plus inattendues. Je suis également, à mon grand désarroi, assez perfectionniste.

Pourquoi le blog ? Ce qui me vient instantanément est l’affection que j’éprouve pour mon quartier, si riche, en histoire. La proximité de ses résidents, le sentiment (peut être un peu utopique, mais c’est si bon de rêver…) de vivre dans un microcosme, à une échelle « humaine », la variété infinie des sujets à traiter, le fait de pouvoir être auteur et acteur d’un récit et/ou d’une transmission, enfin de faire plaisir à nos lecteurs.

 

Myriam

Rixheimoise d’origine, Parisienne de passage, Strasbourgeoise de mariage, Robertsauvienne de cœur. Après une dizaine d’années dans notre capitale dont je n’ai pas gardé un souvenir très agréable (trop de monde, trop de bruit, trop de stress), j’ai trouvé ici l’équilibre auquel j’aspirais : de la verdure, des commerces authentiques, un esprit de village tout en restant proche de la ville. Il m’a tout de même fallu négocier fermement avec mon mari, citadin dans l’âme, pour lui faire accepter de déménager au-delà de l’Orangerie c’est-à-dire « à la campagne ! ». Heureusement, le quartier et moi avons finalement trouvé les arguments pour le convaincre.

La Robertsau n’est pas seulement mon lieu de vie, c’est également mon lieu de travail. Ingénieur de formation, je suis employée d’une société n’ayant pas de locaux à Strasbourg et travaille donc de chez moi. Pause déjeuner dans les restaurants alentours, courses aux marché le jeudi matin, activités culturelles à l’Escale… pourquoi sortir du quartier lorsqu’on y trouve tout et que l’on s’y sent si bien. D’autant que grâce au blog, je suis tenue informée de ce qu’il s’y passe.

Alors lorsqu’une petite annonce publiée au mois d’octobre appelle aux contributions, je choisis d’y répondre pour en apprendre encore un peu plus sur les lieux qui m’entourent et le transmettre aux autres habitants. Depuis quelques mois, je prends beaucoup de plaisir à écrire ces articles et j’espère que vous en trouvez tout autant à les lire.

 

Virginie

Habitante de la Robertsau depuis quelques années maintenant, j’ai été séduite par le calme, la nature prépondérante, la bienveillance des habitants. J’y retrouve l’atmosphère du petit village du Kochersberg dans lequel j’ai grandi.
Au quotidien j’apprécie et je profite de ses très nombreux commerces, de son accès rapide au centre ville grâce aux transports en commun, de ses restaurants, de sa piscine mais surtout de ses magnifiques parcs et forêts dans lesquels je me suis souvent perdue.
Rejoindre l’équipe de rédaction a été pour moi l’occasion de m’investir dans la vie de ce si joli quartier que j’aime tant mais aussi de le découvrir sous un autre angle.

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